
Vous avez aimé "The Book of Unwritten Tales" ? Alors vous aimerez "the critter chronicles", un spin off de la série. Légèrement plus court, mais beaucoup plus difficile (en hard mode), les énigmes sont du niveau des Lucasarts d'antan : tirées par les cheveux, mais tellement amusantes. Il faudra souvent user des combinaisons les plus improbables, et profiter d'avoir 2 personnages jouables. J'ai beaucoup ri avec cet épisode, même si Wilbur, mon personnage préféré, y est absent. Mais Critter est adorable !

Comme "Dear Esther", ce jeu est plus une histoire interactive qu'un véritable jeu d'aventure. Vous voilà de retour chez vos parents après une longue absence, et vous allez découvrir au fur et à mesure les secrets de votre petite soeur, ainsi que d'autres informations sur vos parents (mais négligeables). L'histoire n'a rien d'extraordinaire, mais l'exploration est sympathique pour toute personne qui a grandi dans les années 80-90. C'est très amusant de retrouver tous ces objets de ces années. Malgré tout, j'étais un peu mal à l'aise par moments. J'avais l'impression de jouer au voyeur, qui profite de l'absence des autres pour fouiller de fond en comble la maison et l'intimité de mes proches. Bizarre comme sensation.

Histoire intéressante bien que courte (5 heures pour finir les 4 épisodes). Un jeu un peu trop facile aussi, chaque énigme consiste à trouver un objet (souvent banal, comme un couteau, un marteau...) pour progresser dans une pièce supplémentaire. D'une manière générale, je ne suis pas difficile dans les graphismes. Je joue encore à beaucoup d'abandonware en 320x200, j'adore les jeux Wadjet Eyes mais là... j'ai trouvé ce pixel art trop... bien trop pixelisé. Cela a affecté mon expérience de jeu de plusieurs manières : 1) la chasse au pixel immonde. Impossible de distinguer un objet interactive d'une tâche quelconque dans cette bouillie de pixels. On en est réduit à passer la souris partout pour vérifier quand le curseur s'illumine. Autant pour notre sens de l'observation ! 2) Tous les personnages se ressemblent, et ils n'ont aucune expression faciale. Comment faire ressentir un peu d'émotion, ou de terreur, quand le personnage principal est aussi expressif qu'un manequin ? Par exemple, j'ai trouvé la scène des corbeaux de l'épisode 1 totalement gâchée par ça. En pixel art, on est capable d'afficher un visage avec des yeux et une bouche (dussent-ils n'être qu'un amas de pixels). 3) Les objets de l'inventaire ne ressemblent à rien. Sans la description, il est parfois impossible de savoir ce qu'on a entre les mains. En revanche, la bande sonore est techniquement une réussite et contribue beaucoup à l'ambiance, même si j'aurais aimé avoir des voix doublées.

Dead State est un jeu assez novateur, car il mélange habilement survie, gestion d'abri et de ressources (dont humaines), relations humains (moral, notamment), exploration, et combats au tour par tour. L'idée de base est donc excellente. Le début du jeu est fidèle aux attentes. Je me suis éclaté comme un petit fou avec mon "Redd Grimes", alter ego du héros de Walking Dead. Les rencontres avec les zombis étaient stressantes, celles avec les humains hostiles risquées, et celles avec les autres (gentils) survivants pleines d'émotion. Puis... les heures passent, et chaque jour ressemble au précédent. Vient inévitablement l'ennui dû à la répétitivé des choses. Se lever. Programmer les tâches. Aller explorer. Vider la carte. Ramener les ressources. Recommencer. Même si quelques évènements viennent ponctuer l'aventure, ils restent trop rares et ont peu d'impact. Ce qui m'a surtout gêné, c'est la facilité du jeu. Comment avoir peur des zombis ? Je n'ai jamais eu aucun infecté, et il suffit d'une armure correcte pour absorber tous les chocs des morsures. La nourriture ne sera finalement pas un problème non plus, tant elle abonde ! Cependant la version "reanimated" vient ré-équilibrer ça. Je recommande quand même le jeu, qui m'a fait passer un bon moment, mais au bout de 50-70 heures, il s'essouffle.

Inspiré de la nouvelle éponyme d'Harlan Ellison, ce point'n click en reprend le concept de base et ses 5 personnages. 5 ? Dans la version originale, car les versions françaises et allemandes ont été honteusement censurées, faisant disparaitre le nazi. Ce jeu est plutôt joli pour l'époque. Les énigmes ne sont pas trop difficiles, mais la mort peut être fréquente et il est également possible d'être bloqué si on fait le mauvais choix (ex : cacher le sac de bulletins dans le trou). La bonne idée, c'est la jauge de "vie/moral" de chaque personnage qui baisse ou augmente selon nos actions. A ne pas mettre en toutes les mains ! Ce jeu est plutôt violent, même si on est très loin de la violence brute et gratuite d'un Harvester (que je ne recommande pas). Je trouve cependant que pour des personnages censés avoir été torturés pendant 109 ans, ils ont vraiment la pêche. Ils sont en forme physiquement et psychologiquement, se permettant même de faire des blagues, ou d'appeler AM "mon vieux". Le ton des voix en français ne traduit pas le mal-être qu'ils devraient ressentir. En VO par contre, c'est beaucoup mieux. A part, c'est un très bon jeu que je recommande.

he Fall est un petit bijou qui m'a un peu rappelé "Another World". Mais il vous met ici dans la peau d'un IA qui doit tout faire pour obéir à son programme : protéger son pilote quitte à devoir contourner des règles. Contrairement à Another World, l'action est ici négligeable et la progression se fait principalement par le biais d'énigmes logiques à résoudre. Le scénario est également un point fort, je le recommande

Un petit point'n click mignon et sympathique. Lilly va devoir retrouver son petit frère en le suivant de tableaux en tableaux et pour cela, elle devra user de jugeotte, mais aussi utiliser des lunettes spéciales lui permettant d'avoir une vision du passé de l'endroit où elle se trouve. Le jeu est assez court mais certaines énigmes sont plus coriaces que d'autres, surtout si comme moi vous avez du mal avec le mélange des couleurs

Un jeu exigeant mais passionnant qui forcera votre âme de tacticien à se surpasser, et qui vous fera bien souvent pester contre la fatalité, mais c'est ça qui est bon ! J'ai particulièrement apprécié le système de combat. La gestion de la caravane est par contre plus limitée que ce que je m'imaginais. L'histoire est passionnante, mais se termine avec un arrière goût d'inachevé.

Véritablement terrifiant, ce jeu n'est pas à recommander aux âmes sensibles. On est ici dans un vrai survival horreur, bien loin des jeux d'actions bourrés de zombis et de fusil à pompes. Si vous avez déjà peur du noir dans la vie, ce jeu n'est pas fait pour vous. Dans le cas contraire, vous risquez de découvrir de nouvelles phobies ! Un très bon jeu basé sur l'ambiance, mais un peu trop difficile à mon goût. L'action reste quand même prédominante, dans le sens où il faut savoir courir, éviter les zones d'ombres, gérer sa vie et sa santé mentale. Y jouer dans le noir et avec un casque pour une ambiance optimale.

En voilà un jeu difficile ! Je le considère comme un jeu d'aventure dans la mesure où la réflexion sera de mise pour parvenir à progresser dans cette histoire. Mais à la différence des point'n click habituels, l'échec sera ici très fréquent. Chaque chapitre met en scène le joueur dans une situation de crise très particulière : prise d'otage, interrogatoire musclé, recherche désespérée d'antidote avec expériences humaines. Durant chaque situation, le joueur devra effectuer une série d'actions et de choix (en donnant des ordres à des coéquipiers, en discutant etc...). Toutes auront des conséquences plus ou moins visibles menant au final au succès ou à l'échec. Tout le sel du jeu consiste à comprendre les mécanismes de ces situations, ce qui nécessitera de nombreux essais et beaucoup de crises rages ! Plusieurs "modes" de jeux sont disponibles, afin d'augmenter ou diminuer la difficulté et s'adapter à votre type de jeu. Dans le mode original, des évènements aléatoires peuvent même survenir (en bien ou en mal, mais surtout en mal !).