

Cette nouvelle campagne DragonFall va plus loin que "Dead Man Switch" mais souffre quand même de certains défauts du jeu d'origine. Le manque d'interactivité sur les cartes fait mal : peu de gens à qui parler, peu de choses à ramasser ou à activer. Mais on reste dans la superbe ambiance de Shadowrun. Les descriptions des personnages et de leur humeur est excellente, et les combats au tour par tour sont très très bons.

Gorky 17 est passé inaperçu à sa sortie en 2000 et ce n'est que 14 ans plus tard que je le découvre. Alors ça pique un peu les yeux, et quelques bugs graphiques n'arrangent rien (choisissez le "software renderer"). Le scénario est plutôt basique : des militaires enquêtent sur les évènements de Gorky 17, cette ville bombardée qui se révèle être un véritable nid de mutants dûs à des expériences scientifiques. Rien de bien folichon ! Mais le jeu est intéressant de par l'aspect tactique des combats. Tour par tour, case par case. Les possibilités ne sont pas très nombreuses, et le jeu est assez difficile, mais c'est plaisant. Une fois équipés des meilleures armes, la progression est beaucoup plus facile. La fin est plutôt décevante, on a l'impression qu'il manque encore quelques scènes pour en finir réellement. Mais je recommande tout de même ce jeu pour les amateurs de combat tactique avec éléments de RPG.

Cet épisode est l'apothéose de la série. L'aventure est extrêmement riche en émotions, le rebondissement principal est surprenant, et la fin est fantastique. J'ai vraiment adoré. De plus, on a cette fois droit à une durée de vie importante. Il m'a fallu presque 9h pour en venir à bout (contre 3-4 pour les autres épisodes). La difficulté est légèrement augmentée également. Quel dommage que ce soit le dernier !

Wadjet Eyes a fait fort avec cette série de jeux émouvants, et aux graphismes vraiment poignants pour du pixel art. Il manque peut-être une dose de difficulté : les énigmes sont en effet bien trop simples. On est parfois plus proche du jeu narratif que du point'n click. Mais l'histoire de Joey et ses protégées valent le coup.
The Book of Unwritten Tales nous plonge dans un univers d'Heroïc Fantasy qui ne se prend pas aux sérieux. Blindé d'humour et de parodies de jeux de rôle, c'est un véritable régal. Le jeu nous permet d'incarner 3 héros : un petit gnome nommé Wilbur (mon préféré !), un aventurier un peu couard appelé Nate, et une elfe des bois Ivo. Ensemble, ils devront sauver le moooooooonde !! Le jeu n'est pas très difficile mais pour autant, la durée de vie est impressionnante.J'ai mis 14 heures pour en venir à bout. Les sous-titres FR sont corrects, l'humour est bien transcrit. Il y a juste quelques petites coquilles par ci par là mais sans gravité.

Magnifique ! Retrouver ce bon vieux Tex est un vrai plaisir, et il n'a ni perdu de son charme, ni de son humour de vieux gaffeur. J'ai trouvé cette nouvelle aventure digne des précédentes (mais je ne suis pas non plus un expert de la série). Ambiance, humour, enquête, tous les ingrédients sont là. Graphiquement, la 3D n'est pas terrible mais les vidéos sont superbes et l'effet "kitch" est bien rendu. Le jeu fourmille de clins d'oeil, de jeux de mots (anglais), de références geeks et culturelles, et notamment de petits passages vidéos des anciens jeux. L'enquête est plutôt longue, et très intéressante. Certains puzzles sont coriaces ! Je recommande chaudement ce succès Kickstarter, malgré deux gros défauts : 1) Les sous-titres FR sont une véritable blague (j'ai envie de dire "une insulte"). Il existe sur le net des patchs qui limitent la casse mais juste un peu. Vous voilà prévenus. 2) Le système de dialogue est mal fichu, même en anglais. On doit choisir entre 3 mots ou 3 phrases qui ne donnent qu'une indication très vague de ce que Tex va réellement dire. Deux fois sur trois, je choisissais au hasard.
C'est vraiment spécial. Il ravira ceux qui apprécient les balades dans la nature saupoudrées d'une narration mystérieuse, métaphorique et poétique. Mais pas à ceux qui s'attendent à un jeu d'aventure. Visuellement, c'est magnifique (le chapitre des grottes est sublime !). La musique et les effets sonores sont quasi parfaits. Mais cela suffit-il pour faire un bon "jeu" ? J'avoue avoir du mal avec le fait qu'il n'y ait RIEN à faire si ce n'est se balader. Mais c'est une expérience tout de même agréable. J'ai surtout envie de le refaire un jour avec l'Oculus Rift pour que l'immersion soit parfaite. A côté de Dear Esther, les jeux comme "walking dead" ou "to the moon" ont un gameplay de folie ! Car dans Dear Esther, point de personnages secondaires, point de dialogues, ni d'inventaire, ni de livres à lire : rien. On se balade, on écoute le narrateur, on essaie de comprendre ce qu'il raconte (pas évident ^^), on émet des hypothèses (éventuellement) et on profite (ou on essaie). Dommage que la balade elle-même souffre parfois de quelques obstacles gênants, comme un rocher de 1 cm de hauteur qui empêche d'avancer, obligeant le joueur à faire un détour plutôt que d'enjamber l'obstacle. Dans le genre d'expérience narrative à la 1ère personne, je préfère un "Anna" qui dispose d'un véritable gameplay de jeu d'aventure. Ah ! Et pas de sauvegardes. Et ça, c'est chiant. Vraiment.
Microprose avait fait fort en 1992 en battant Lucasarts sur leur propre terrain. Ce jeu est en effet une réussite : sur le plan technique, il était même considéré comme beau (aujourd'hui, il a très très mal vieilli... bien plus qu'un Monkey Island 2), et l'humour très particulier changeait des "loufoqueries" habituelles. Rien que le livret accompagnant le jeu était à croquer. Rex est le prototype parfait du antihéros. Un genre de Ian Solo un peu bouffon, pleutre comme pas deux, et macho. Dans le cadre d'une mission a priori "banale" (rechercher un vase antique), il va tomber sur une planète peuplée d'amazones pour le moins inhospitalières... Malgré ses qualités, le jeu a tout de même des défauts qui en rebuteront plus d'un. Déjà, une difficulté assez importante. Vous risquerez de tourner en rond assez longtemps par moments, notamment une fois dans "la ville" avec le système des téléporteurs. De plus, on ne rencontre à mon sens pas assez de gens. On se sent souvent seul, et c'est pour moi le plus grand défaut de Rex Nebular. Mais il reste un jeu à connaître : trop récompensé à l'époque, et trop vite oublié quelques années plus tard. Dommage qu'il n'ait jamais été traduit en français.
A première vue, on dirait un FPS classique (un peu moche) à la sauce Dead Space. Que nenni ! Il s'agit d'un véritable jeu d'aventure, une sorte de "escape room" au scénario minimaliste (juste une brève introduction) mais aux énigmes difficiles, qui forcent le joueur à réfléchir et surtout, qui ne le prend pas par la main ! A vous de vous démerder pour trouver ce qu'il faut faire. Quelle satisfaction quand j'ai réussi à piéger le monstre de la première salle ! Mais ce n'était rien par rapport à ce qui allait m'attendre plus loin. Le gameplay "FPS" et le background "science fiction" s'accordent très bien avec cet aspect "jeu d'aventure", ce qui en fait un titre original et réussi. En revanche... les contrôles ne sont pas très ergonomiques. Trop de clics inutiles et des mouvements de souris peu naturels à mon goût. Tout cela aurait pu être simplifié pour une expérience de jeu plus claire et intuitive. Côté difficulté, c'est dosé d'autant qu'on peut mourir très facilement (mais l'auto sauvegarde évite les crises de nerfs), et certaines énigmes doivent se faire en temps limité (je pense à la salle inondée où un puzzle doit être résolu sous l'eau). Dur dur !

J'étais très impatient de jouer à cette nouvelle aventure de Wadget Eyes. Le thème est ici très original pour un point'n click car on incarne... un agent immobilier ! Très doué mais bien trop impatient et ambitieux, son objectif est de se faire un nom à Miami. Il travaillera pour le célèbre Georges Merrick et son projet "Coral Gables". Car "A Golden Wake" se base sur des éléments historiques réels. Le contexte des années 20, la bulle immobilière, les terribles cyclones, et surtout des personnages réels. Notre personnage, Alfie Banks, travaillera donc en tant que vendeur d'exception, mais passera également par la case "mafia". Les énigmes sont également originales, car la majeure partie de celles-ci consistent à faire des persuasions par le dialogue, ou des ventes en fonction d'indices. Mais cela reste très facile. Trop facile. Cependant, malgré ses qualités, je trouve que le jeu n'est pas à la hauteur des autres productions de Wadget. La qualité d'écriture n'est pas aussi bonne que les Blackwell. Les énigmes et le gameplay sont basiques, contrairement à un Resonance. Le scénario n'est pas aussi bon qu'un Gemini Rue. Je regrette aussi que le jeu ne nous laisse pas assez le choix. Par moments, il y a quelques petits choix mais sans aucun réel impact (à part l'obtention d'un succès). Dommage, j'aurais aimé pouvoir contrôler le destin d'Alfie Banks.