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The Occupation

Un véritable jeu d'investigation

The Occupation est un jeu comme on n'en fait pas assez. Il s'agit d'une enquête qui ne vous prend pas par la main. Vous incarnerez successivement Scarlett, dont le mari a perdu dans la vie dans une explosion, et Miller un journaliste d'investigation qui tient à faire la lumière sur les circonstances de ce soit disant attentat. Les phases de Scarlett sont plutôt simples, et ne servent qu'à la narration. Celles de Miller, par contre, sont d'un autre acabit. Vous aurez plusieurs interviews à effectuer, mais avant cela, vous aurez la liberté de fouiller le bâtiment à la recherche d'indices. Ces derniers vous feront découvrir les secrets de la compagnie, et débloqueront des "questions" à poser pour votre interview. Là où le jeu est excellent, c'est qu'il ne vous guidera pas, à part en inscrivant dans votre carnet les indices et pistes que vous découvrirez. Ce sera à vous de vous débrouiller, en temps limité (une heure par phase, en temps réel). Pour cela, il faudra souvent vous infiltrer et donc éviter les gardes, trouver les cartes d'accès, les combinaisons des alarmes et coffre-fort, additionner 1 et 1. Et si vous ne découvrez pas tout, le jeu continue ! Autant dire qu'il est très difficile de tout découvrir, et qu'il vous faudra plusieurs runs. Beaucoup n'aimeront pas le fait d'être limité dans le temps mais ça rappellera le bon vieux temps d'un KGB ou d'un Maupiti Island. Malheureusement le jeu souffre de défauts nombreux : - des bugs de collision désagréables, il est parfois difficile de se déplacer ou de ramasser des objets - une traduction FR incomplète - des sauvegardes bien trop rares Les graphismes sont plutôt moyens mais font illusion. Quant au doublage, le jeu d'acteur est plutôt bon et met bien dans l'ambiance. A ce propos, nous sommes dans les années 90 remplis de cassettes audio, de vinyles, de disquettes "haute capacité" 3.25 pouces. Amusez-vous ! Et ce dans un contexte très particulier sur fond de politique d'extrême droite anti immigration.

5 gamers found this review helpful
Blacksad: Under the Skin

Une bonne adaptation de la BD

Comme beaucoup d'anciens éditeurs de Point'n Click, Pendulo revient sur la scène en proposant un jeu à expérience principalement narrative, au détriment des énigmes affectionnées par les aventuriers. Cela vous rappelle sans doute Telltales. Et effectivement, avec cette adaptation vidéoludique de la bande dessinée Blacksad, vos méninges ne seront pas extrêmement sollicitées. Et ce, malgré le contexte de roman policier et la fonctionnalité de "déduction" beaucoup trop simpliste. Est-ce pour autant un mauvais jeu ? Non, j'ai pris beaucoup de plaisir à incarner ce vieux briscard de détective privé qu'est Blacksad. L'univers y est pour beaucoup, et Pendulo a réussi à retranscrire à la perfection l'ambiance de vieux polar créée à l'origine par Juan Díaz Canales et Juanjo Guarnido. Les graphismes et la superbe bande son, ainsi que le doublage très réussi (même en VF) des protagonistes donnent le ton. Quant au scénario, on s'y croit et il nous donne envie d'investiguer. Dommage toutefois que les contrôles soient si lourdaux. Contrôler Blacksad donne l'impression d'être aux commandes d'un tractopelle comme à l'époque de "Grim Fandango". Un conseil, jouez à la manette, c'est un peu moins pénible. D'autant que le vieux matou est d'une lenteur affligeante. Les choix proposés au long de l'aventure reflèteront la personnalité de votre Blacksad. Sera t'-il empathique, bourru, généreux ou prêt à tout pour arrondir ses fins de mois ? Cela ne changera pas grand chose à l'histoire principale, mais influera néanmoins sur qui survit ou pas. Petit détail qui rajoute encore au charme du jeu : les écrans de sauvegardes automatiques sont tous dessinés sous forme de BD, ce qui permet de revoir toute l'intrigue d'une manière fort agréable.

8 gamers found this review helpful
Lands of Lore™ 1+2

Un Dungeon Crawler culte

Lands of Lore fut mon premier dungeon crawler. Il est plus ouvert que ses prédécesseurs (dungeon master, eye of the beholder...) et plus scénarisé. Encore aujourd'hui, il se rejoue plutôt bien. Cette version GoG est entièrement doublée en anglais et sous-titrée en français. Sa suite fut moins marquante. Le passage à une fausse 3D laisse des traces. Ce n'est pas très beau et les déplacements ne se font plus en case par case. Cependant le titre n'est pas dénué de qualités.

6 gamers found this review helpful
Papers, Please

Gloire à Arstotzka !

"Papers, Please" est typiquement le genre de jeu qui propose sur le papier un gameplay pas du tout attirant et qui pourtant se révèle passionnant. A la manière d'un jeu comme "Orwell", vous incarnez ici un agent d'un gouvernement et plus exactement celui d'un agent douanier au poste frontière. A vous de vérifier la validité des documents de chaque entrant, qu'il provienne d'un pays étranger ou non. Chaque jour, des règles particulières se rajouteront et le jeu sera de plus en plus complexe. En effet, beaucoup d'individus tentent de pénétrer le territoire avec de faux papiers. Vous pourrez distinguer les erreurs en comparant certains éléments (date de validité, sexe, taille, poids, district nationalité), en faisant des fouilles, en comparant les empreintes digitales etc. A cela se rajoute des petites histoires, comme l'intervention d'un groupuscule révolutionnaire-terroriste, des possibilités de pot de vin etc., la possibilité de fuir votre pays. Car chaque soir, vous devrez payer votre loyer, le chauffage, la nourriture pour subvenir aux besoins de votre famille. En cas de mort de celle-ci, ou de défaut de paiement, ce sera le game over. Le jeu se révèle passionnant et possède beaucoup de fins différentes. Dommage par contre que l'interface soit si petite. Difficile parfois de jongler avec les différents documents sur l'espace qui est proposé.

1 gamers found this review helpful
Phantom Doctrine

XCOM ambiance barbouze

J'adore XCOM et son gameplay orienté tactique. Phantom Doctrine, c'est simple : c'est exactement la même chose, mais dans un univers contemporain où les agences secrètes se livrent une guerre à base de complots, information et surtout flingues. Autrement dit, comme dans Xcom, vous devrez gérer une équipe, constituer une escouade pour réaliser des missions tactiques avec quelques objectifs. Comme dans Xcom 2, il y a une phase d'infiltration et si l'alarme se déclenche, c'est parti pour la castagne. Comme dans Xcom, on peut jouer en iron man, on fait légèrement évoluer sa base pour bénéficier d'améliorations. Et comme dans Xcom, il faut gérer quelques évènements simpliste sur une map. Bref, si ce qui vous intéresse, ce sont les combats tactiques. Foncez. Vous vous éclaterez autant que dans Xcom ou les nombreux clones déjà existants. Si vous aimez la CIA, le KGB, l'ambiance guerre froide et tout le toutim, ce sera un bon bonus. Dommage qu'il n'y ait quasi aucune innovation par contre.

The Temple of Elemental Evil

Une partie de D&D

A la différence des célèbres Baldur et Planescape Torment, le Temple du Mal Elementaire reprend l'approche tour par tour du jeu de rôle sur table Dungeon & Dragon. Cela permet d'un côté une adaptation plus stricte qui ravira les fans du système de jeu, mais il faut également en accepter les aléas. Cela en fait un jeu plus dur, parfois injuste ("pourquoi l'ai raté alors qu'il était à 2 cm de moi ?!"). En ce qui me concerne, j'ai bien aimé. Le scénario est lui aussi "élémentaire" mais j'y ai pris plaisir comme une bonne partie sur table. Il est pour moi supérieur à "Pool of Radiance" sorti plus tôt.

1 gamers found this review helpful
SYMMETRY

Un jeu de survie

Ce jeu m'a fait penser à" god will be watching" mais en moins élaboré. A vous de mettre en oeuvre vos survivants pour réparer votre vaisseau (cela requiert des paquets de pièces électroniques qu'il faut ramasser dans le froid), tout en faisant attention au chauffage et à la nourriture. Par contre, les machines se réparent toutes seules ! (enfin faut cliquer dessus), pas besoin d'envoyer un de vos survivants s'en occuper. Etrange choix. Les captures d'écran et la description du jeu montrent une gestion de moral mais ça n'apparait pas dans le gameplay. Peut-être alors dans le mode "survie" mais les développeurs ont décidé de ne pas y donner accès sans qu'on ait fini le jeu dans le mode de difficulté normal. Dommage, on devrait avoir la possibilité de choisir ses paramètres, surtout pour un jeu de ce genre.

Leisure Suit Larry - Wet Dreams Don't Dry

Un bon Larry, mais un peu court

Ce bon vieux Larry est de retour... mais au 21ème siècle, dans cette fabuleuse ère où le geek est roi, où le monde est "connecté" et où les relations passent avant tout par les réseaux sociaux. Le roi de la drague, plus svelte qu'avant, va devoir s'adapter aux nouveaux media de communication et utiliser TINDER pour draguer la belle. J'ai trouvé ce nouvel opus réussi, sachant surfer sur la drague et les situations coquines sans pour autant tomber dans le vulgaire. Les énigmes ont une difficulté bien dosée, ni trop faciles, ni trop difficiles. En 8 heures vous ferez le tour sans être bloqué trop longtemps. Attention toutefois, deux écueils peuvent venir gâcher l'expérience : - pas de sauvegarde automatique - si vous cliquez trop vite sur les dialogues, cela peut vous amener à une situation de blocage... problématique du fait de l'absence de sauvegarde mentionnée plus haut...

2 gamers found this review helpful
Vampyr

Un 1er RPG réussi mais pas exceptionnel

Après avoir cartonné dans le style "narratif sauce teenager" avec "Life is Strange" , DONTNOD s'essaie au RPG Action dans un univers beaucoup plus sombre, puisque nous incarnerons un vampire fraîchement mordu dans une Londres dévastée par une épidémie. Si le résultat est honorable, on est loin du carton de Life Is Strange. L'ambiance de vampire est réussie, mais les possibilités qu'on attend d'un RPG de qualité restent limitées à "allez-vous mordre/tuer" tel ou tel citoyen. On est donc bien loin de l'extraordinaire "Vampire Bloodlines" qui reste la référence de RPG de vampire. Toutefois, on se prend au jeu. Techniquement, les textures sont un peu baveuses et les modélisations des personnages moyennes, mais l'ambiance sordide est là. Qu'on se trouve dans un hôpital où le personnel est dépassé, ou dans les rues glauques de Whitechapel, on sent toute cette crasse et cette misère. L'un des aspects les plus réussis est cette fameuse "soif de sang". Le jeu fera tout pour vous tenter, vous le joueur, d'étancher votre soif. Et ce grâce à un simple mécanisme : l'XP. En effet, tuer un citoyen (qu'il soit bon ou mauvais) vous rapportera une quantité énorme d'expérience, nécessaire pour apprendre ou améliorer des compétences. Sans cela, vous devrez vous contenter de la maigre expérience acquise lors des combats, des soins apportés aux citoyens (car vous êtes médecin), et la résolution des quêtes. Et dès lors, le jeu sera très difficile, vous donnant l'envie de trahir votre serment pour quelques petites gouttes d'XP.

3 gamers found this review helpful
Whispers of a Machine

Du point'n click cyberpunk

Dans un univers où les IA ont disparu et la technologie réduite à son strict minimum, vous faites partie d'une brigade sortant de l'ordinaire car disposant de capacités spéciales dû à des injections "d'Azur". C'est dans cet univers Cyberpunk que se déroule Whispers of a Machine, un bien joli point'n click en "pixel art" développé par les auteurs de "Kathy Rain" et de "Samaritan Paradox". Si le gameplay reprend les principes de base d'un point'n click (inventaires, dialogues, combinaison d'objets), il est enrichi grâce à vos pouvoirs spéciaux : - analyse de l'ADN - analyse du comportement et rythme cardiaque pendant les conversations - super force - vue perçante - mimétisme Et peut-être d'autres, car en fonction de certains de votre attitude (empathique, autoritaire ou analytique), vous développez des dons a priori différents (je n'ai pas testé, n'ayant joué qu'une fois). Cela donne une saveur toute particulière à l'enquête, renforçant le côté "cyberpunk" du titre. Lors des dialogues, vous aurez la possibilité d'interroger les protagonistes sur les objets de votre inventaire et sur les notes de votre carnet, ce que j'ai trouvé plus efficace que les classiques choix de répliques. Le scénario est plutôt pas mal, sans pour autant atteindre le niveau d'un "Technobabylon", mais la fin est malheureusement assez expéditive malgré le choix multiples. Cela manque d'un épilogue indiquant les conséquences à terme de notre choix.

5 gamers found this review helpful