Ce chapitre clôt la malédiction du Black Mirror. Si chaque jeu est individuellement "bon mais sans plus", la trilogie prise dans son ensemble est réellement passionnante. Le scénario du 3 fait directement suite à la fin triste mais abrupte du 2. Le héros devra non seulement faire en sorte de prouver son innocence, mais surtout de vaincre une bonne fois pour toutes la malédiction, là où ses ancêtres (dont le héros du 1er jeu) ont échoué. Les rebondissements et révélations sont nombreuses et l'ambiance est sinistre et inquiétante : un régal pour les amateurs d'histoire horrifiques. Le jeu est globalement facile : on avance vite mais il faudra quand même au moins 12 heures pour le terminer. Certaines énigmes sont quand même assez corsées. Le labyrinthe du chapitre 6 a failli me faire arracher les cheveux.
Un gameplay old school et une interface rappelant son père spirituel, comme promis dans la campagne Kickstarter. Des graphismes sublimes qui prouvent que beauté ne rime pas forcément avec 3D. Un système de règles bien plus efficace que cet immonde D&D (avis perso, que les rôlistes puristes ne prennent pas la mouche). Des éléments de gameplay qui manquaient cruellement à Baldur : gestion de la réputation, gestion d'un fort, système d'alignement amélioré, scènes scriptées textuelles habilement rendues. Un scénario qui dépasse largement l'aspect si manichéen des Royaumes Oubliés. Une écrite parfaite, si on omet la traduction française parfois hasardeuse. Bref, le pied. Dommage toutefois que les combats soient parfois brouillés, la faute à des effets spéciaux un peu trop bordéliques. Et quelle idée saugrenue d'avoir mis un niveau d'XP maximal qu'on atteint avant le dernier acte ? Un héritage de Baldur dont on se serait passé.
Contrairement aux autres, il laisse la possibilité au joueur d'effectuer ses propres hypothèses et déductions afin d'accuser un suspect... quitte à se tromper ! Le fait d'avoir plusieurs petites affaires plutôt qu'une grande est également rafraichissant et offre de la diversité, aussi bien dans les intrigues que dans les personnages rencontrés ou les lieux visités. Dommage toutefois que le jeu soit trop facile. Les déductions sont assez simples, ainsi que les mini jeux. L'outil "imagination" ne sert quasiment à rien : il aurait du être plus développé afin d'élaborer, au sein de cette "imagination", plusieurs théories.
La disparition d'Ethan Carter est une magnifique expérience narrative. Il faut un peu de temps pour se mettre dans le bain, mais une fois plongé dans l'intrigue, on dévore la suite en quelques heures. Afin de découvrir ce qui s'est passé, le joueur devra reconstituer des scènes de meurtre en retrouvant quelques éléments importants et en reconstituant l'ordre chronologue. Original, intéressant, mais ce sera là la seule interaction du joueur. On est donc loin d'un véritable jeu d'enquête. L'aventure, bien que courte, vaut tout de même le coup pour les férus de nouvelles intrigantes.
Plusieurs îles à explorer, un nombre de quêtes conséquent, des trésors cachés partout, un héros dont la progression est vraiment ressenti au fil du jeu. Il m'a fait passer 40 heures plutôt agréables, sans être pour autant le jeu de l'année.
Une aventure toute mignonne d'un développeur indépendant où vous jouerez un petit Asposian naïf doté d'une particularité : son nez est une flûte. Le jeu n'est pas trop difficile et assez linéaire mais avec un personnage attachant. Les graphismes sont de qualité et le doublage (anglais) également.
Plus élaboré et varié que le premier, notamment grâce aux accès extérieurs. Mais... la sauce ne prend pas, et l'ennui vient vite. La variété des décors ne suffit pas à empêcher la monotonie du gameplay. Un jeu de rôle sans PNJ, sans dialogue, sans personne, moi, ça ne me botte pas. C'était bien il y a 25 ans quand on avait que ça, mais là bof. A bout de 13 heures de jeux, j'abandonne, ça ne m'amuse plus. Dans le genre oldschool case par case, j'ai largement préféré le dernier Might & Magic.
Sympathique point'n click. Pas très beau (les personnages, notamment, sont très angulaires) et l'animation est minimale. Par contre les répliques font mouche. L'humour me fait penser à celui de Sam & Max.
Dead Synchronicity est un jeu dur, noir, et violent. Mais vraiment très intéressant, avec un très bon sens de la mise en scène et une excellent écriture. Des énigmes très bien dosées, bien que classiques (on reste dans de l'utilisation d'inventaire dans sa forme la plus basique) et rarement tirées par les cheveux. Le scénario est vraiment excitant, mais attention : la fin du jeu laisse présager une suite car il se termine comme la fin d'un bon épisode de série TV.
Mélange habile de point'n click et de RPG, drappée d'une couche graphique old school. A l'opposé d'un Quest for Glory, on y incarne ici une vraie crapule. L'humour est potache, mais il faut le prend tel qu'il est : un jeu assez parodique qui ne se prend pas au sérieux. Le narrateur est marrant, les situations sont parfois lourdes mais font toujours un peu sourire.
