

Si vous êtes fans du genre, il vous fera passer de nombreuses heures à pester contre ces maudits Aliens (en mode iron man évidemment). L'aspect gestion de base est plus développé que le récent XCOM, mais les combats tactiques sont à mon goût moins intéressants (pas de possibilité de passer par les fenêtres, pas de compétence spéciale, caméra fixe). Un très bon jeu !

Ce bon vieux Baldur's Gate restera toujours une référence et un bon jeu. Mais cette ré-édition reste quand même décevante. Je m'attendais à des graphismes mis au goût du jour, des textures plus fines, que sais-je. Finalement cette réédition reste inférieure au jeu original auquel on rajoute certains mods. On aurait aimé une édition complète qui enchaine Baldur's Gate 2 dans la foulée, plutôt que d'avoir deux ré-éditions différentes. Les nouveaux personnages sont cependant assez intéressants, et ont plus de discussion que les autres PNJ du jeu original.

Le scénario est tout à fait intéressant. Plus de l'anticipation que de la SF en réalité. Les graphismes sont plutôt jolis (pour les standards de l'époque) à l'exception des personnages plutôt ratés. Mais l'animation et surtout le pathfinding sont complètement ratés. C'est un vrai calvaire de déplacer notre personnage... même pour le faire avancer tout droit dans un couloir ou une maison ! Certains endroits sont tellement difficiles d'accès que ça peut faire perdre énormément de temps de jeu. J'ai du regarder la solution pour savoir qu'on pouvait aller à un endroit précis sur Lunar 5, et j'ai du cliquer loooooongtemps pour enfin y parvenir. Dommage, ça gâche vraiment un jeu qui aurait pu être très bon sans ces soucis techniques. A l'opposé, le doublage est réussi avec de bons comédiens, dont le doubleur FR de Bruce Willis en guise de héros.

Un jeu magnifique à l'ambiance terriblement dure. Il faudra avoir le coeur bien accroché pour supporter toutes les horreurs du Groomlake. Visuellement c'est magnifique à condition d'aimer les univers lugubres et sanglants. La bande son ajoute également à cette ambiance sinistre. On a affaire ici à un vrai jeu d'aventure : les énigmes à base d'objets sont relativement simples, les puzzles sont par contre plus compliqués car nécessiteront un grand sens de l'observation. Le joueur sera relativement seul, parlant de temps en temps par radio à une mystérieuse jeune femme. Mais grâce aux très nombreux journaux électroniques, il découvrira les secrets des occupants de ce vaisseau fantôme. Serez-vous prêts à aller jusqu'au bout de ces révélations ?

Excellent jeu de stratégie en tour par tour. Les combats sont vraiment passionnants, mais il faut jouer en difficile tellement l'IA adverse est neuneu. Les règles ont été simplifiées par rapport à celles du 1, mais il reste quand même de quoi faire : c'est un plaisir d'établir des stratégies, d'effectuer des "retraites stratégiques", de faire tomber ses ennemis dans des pièges etc. Le scénario est comme le 1, à savoir assez basique, mais il a l'originalité de permettre au joueur d'incarner un vrai tyran rasant tout sur son passage, ne laissant que les têtes de ses ennemis sur des piques. Bref j'ai passé du bon temps !

The Book of Unwritten Tales était déjà un excellent point'n click, mais cette suite est encore meilleure ! Un vingtaine d'heures seront nécessaires pour en venir à bout, grâce aux talents d'Ivon, Nate, Critter, et bien sûr le géniallisisme Wilbur qui aura la part belle dans cet opus. Les références aux RPG sont nombreuses et amusantes. Le coup du voyage dans le temps est vraiment bien fait. L'histoire est prenante et les énigmes logiques mais pas forcément simples pour autant. Par contre, la fin est décevante. Alors oui, on attend un 3 mais on a l'impression que le jeu se termine brutalement. On reste sur sa faim.

J'ai retrouvé dans ce Wasteland tout ce que j'avais adoré dans les deux premiers Fallout. Tout d'abord, un gameplay à l'ancienne mais profitant d'un moteur et de graphismes alléchants. Des combats au tour par tour, case par case à l'aide de points d'actions. Une fiche personnage aux petits oignons, avec des compétences en tout genre : bricolage, social, armes, survie etc. Une ambiance post apocalyptique où une partie de l'humanité a retrouvé ses plus bas instincts, tandis que l'autre tente de survivre envers et contre tout. Le tout superbement bien décrit dans la petite zone de texte en bas à droite. Mais ce qui m'a le plus plu dans ce jeu, c'est l'infinité de petits détails qu'un joueur trop pressé pourrait rater. Il y a souvent plusieurs manières de résoudre un problème, et ce sera au joueur de faire son choix et d'en assumer les conséquences. Rien que pour ça, je recommence une seconde partie, en attendant Wasteland 3 !

Pour changer des thrillers ou des enquêtes de Sherlock Holmes, The Raven nous plonge dans ce qui pourrait être un roman d'Agatha Christie. On y retrouve d'ailleurs de nombreuses références, à commencer par Lady Clarissa Westmacott, alter-égo de la célèbre romancière. Et plutôt que de jouer un habituel détective élancé ou flic prometteur, nous incarnons ici le brigadier Zelner. Proche de la retraite, ce sympathique policier a un peu d'embonpoint mais ses petites cellules grises pourraient rivaliser avec celles de Poirot. Mais contrairement au célèbre limier, Zellner n'a pas eu une carrière fulgurante. Voilà l'occasion pour lui de briller. Il sera confronté au célèbre Moriarty... au célèbre Corbeau, un gentleman cambrioleur de génie soit disant tué il y a longtemps par le brillant inspecteur Legrand. Mais le vol d'un joyau semble signer son retour. Le corbeau est-il revenu d'entre les morts, a t-il un héritier, ou est-ce un copycat ? A vous de le découvrir en commençant cette enquête dans l'Orient Express. Le voyage continuera en bateau pour un croisière qui mènera les protagonistes au Caire. L'ambiance est là, les graphismes sont très réussis et pour un point'n click, les animations sont surprenantes. L'enquête est intéressante : on y trouve des indices qui seront minutieusement rédigés dans le calepin de l'officier. La cerise sur le gateau survient à la moitié du chapitre 2 quand on nous laisse revenir en arrière pour incarner... le corbeau lui-même ! Le scénario est indéniablement le point fort de ce jeu. Les tenants et aboutissants de l'intrigue sont dignes des romans de Poirot. De nombreux rebondissements ont lieu, et le final est magistral.