Les environnements en plus d'être variés, sont magnifiés par une direction artistique impeccable. Les effets de zoom et dézoom contribuent à donner une ambiance onirique et à sentir tout petit dans ce vaste monde imaginaire. La bande son est d'une qualité indéniable et c'est probablement ce qui vous fera rester. Les musiques sont douces et lancinantes. Le scénario est porté sur le deuil. Il n'y a aucun texte ! Tout est raconté de manière visuel et sonore. L'absence de couleur puis leur retour une par une signifies quelque chose. Tout comme les mélodies qui évoluent au fil de l’avancée. Il n'y a aucun affrontement. On ne peut pas avoir de game over et les phases où on pense qu'on va "perdre" sont toutes scriptées. L'histoire se veut contemplative. On avance à notre rythme ! Je salut le fait qu'il arrive à se renouveler tout le long. Des mécaniques sont introduites et on ne s'ennuie pas. Ce n'est pas difficile, les énigmes sont simples et le jeu est permissif. Maintenant pourquoi une note aussi "basse" ? C'est simple : ON EST BLOQUÉ EN QWERTY. Pas possible de reconfigurer les touches ! C'est vraiment une infamie car ça plombe irrémédiablement l'envie de jouer. L'option de reconfiguration devrait être ajoutée de façon automatique ! Ça ne coûte pas plus cher et ça permet à tout le monde de pouvoir vivre cette aventure. On peut parfaitement passer son clavier dans l'autre langue mais ce n'est pas à MOI qui AI ACHETÉ ce jeu à faire ça ! Ainsi, je ne peux pas vous recommander GRIS. C'est vraiment dommage, il mérite largement votre temps mais l'absence d'ergonomie n'est pas TOLÉRABLE ! Ne pas acheter, ne pas encourager !
Voilà un jeu qui n'aura pas volé son genre de "Walking Simulator". Nous incarnons une renarde qui se promène dans des décors variés. Ceux-ci sont plutôt jolis et le dernier avant les crédits de fin est vraiment très réussi ! Au niveau de l'histoire, celle-ci est porté par deux personnages qui discutent aux moments clés ou quand on déterre un objet. Le sujet abordé est le deuil. C'est suffisamment bien écrit pour amener une petite larme à l’œil quand tout est terminé. Pour amener un peu de défi, il y a beaucoup d'éléments à collecter comme les étoiles. Il y en a 150 ! Certaines sont bien cachées mais sont trouvables sans trop de problème pour quiconque est un minimum curieux et aime aller partout. La musique est excellente ; elle est douce et nous berce dans cette ambiance mélancolique. ÉNORME DÉFAUT : impossible de reconfigurer les touches ! On est BLOQUÉ EN QWERTY ! Et ça, c'est intolérable ! Cette option devrait être disponible de manière automatique ! C'est à cause de ça que je ne peux pas vous le recommander ni le conseiller ! Il ne faut pas encourager cette pratique !
Un petit jeu sans prétention avec une direction artistique originale. C'est très agréable à regarder ! Il n'y a pas de voix, c'est juste des onomatopées et ça fonctionne !Au niveau des musiques, c'est très "chill". J'aime beaucoup, ça nous donne une ambiance calme. L'histoire va pas chercher loin mais la petite touche d'originalité est qu'il n'y a aucune texte. Les "dialogues" sont des dessins très compréhensibles. Je peux cependant émette une petite critique pour les menus car c'est la même chose et on ne sait pas toujours quelle icône sert à quoi... Il faut être prudent car on peut supprimer sa sauvegarde sans le faire exprès ! Pour ce qui est énigmes, c'est très bien ! Il n'y a aucune difficulté, les solutions sont simples à trouver et on ne passe que quelques minutes pour les plus ardues. En terme de durée de vie, comptez deux heures en prenant bien votre temps. J'ai bien aimé, l'univers dépeint est sympa, j'en redemande volontiers ! Je recommande !
Un chara-design assez "enfantin" combiné avec des graphismes colorés et plutôt beaux. Ce jeu s'adresse de prime abord aux enfants ou aux personnes qui voudraient vivre une petite aventure sans prise de tête. Je ferai une petite remarque : j'aime bien l'ajout d'un "flou" quand le décor est plus loin ou plus bas, cela rend bien ! Les quelques musiques sont douces. Quand on explore cette île, c'est plus les bruits de la nature (oiseaux, vagues, ...) qui nous accompagnent. Ce n'est pas une mauvaise chose, cela donne une ambiance très apaisante et "insouciante". Surprenamment, on est pas pris par la main pour la carte ; notre position n'est pas indiquée, il faut la déduire via des bornes numérotées et dissimilées tout le long de notre route. C'est suffisamment rare pour le remarquer : je ne m'y attendais pas ! Le but de l'histoire est simplement de se promener et de remettre "le parc à neuf". Pour cela, il faut réparer des éléments cassés comme les barrières et dès qu'on trouve des campements, il faut les aménager. Nous entrons alors en "mode construction". Ça ne va pas chercher très loin, on doit veiller aux besoins de nos campeurs en bâtissant des habitations et tout le confort nécessaire pour les rendre heureux. La zone constructible est délimitée mais on peut placer ce qu'on veut où on le souhaite ! Très bien ! Pour l'aménagement, des ressources à trouver dans l’environnement sont nécessaires. Ce n'est pas un problème car tout réapparaît au bout d'un moment. Bien sûr, nous avons une "petite intrigue" avec des dialogue. Celle-ci est bien écrite, inattendue et tombe dans le mélancolique sur la fin. Les défauts : - Souris non utilisable dans les menus et le jeu, - Pas de sauvegarde manuelle + en slot, - Des écrits du journal sont coupés. Pour la durée de vie, comptez dans les 6 heures en prenant bien votre temps ! Pour tout vous dire, je m'attendais pas à grand chose en lançant Haven Park. Toutefois, j'ai été agréablement surpris, je recommande !
Ce contenu se concentre plus sur le personnage de Capon. Les quêtes proposées sont plutôt pas mal et on appréciera le fait qu'on ai plusieurs moyens pour arriver à nos fins. Le seul regret est que c'est très court. C'est dommage, on a de l'humour qui tranche avec le ton "sérieux" du jeu de base.
Cette nouvelle aventure nous amène à passer quelques missions en compagnie d'une bande de mercenaires. Les quêtes n'ont rien d'originales : c'est principalement du combat contre plusieurs ennemis avec des alliés. La petite activité secondaire qui tourne avec l'anneau à voler entre les différents membres du groupe est sympathique mais si on est pris sur le fait : on est attaqué par tout le monde et expédié dans un monde meilleur... C'est très curieux étant donné que ce "larcin" est très connu dans la compagnie et que c'est une sorte de jeu... Pour le coup, c'est une incohérence majeure. L'histoire se laisse suivre. On peut "influencer" le chef lors de deux moments "critiques"... Avec pour le deuxième, une fin différente selon la tournure des évènements. La "petite force" de ce DLC est la mise en scène et les dialogues entre les différents compagnons : on est plutôt bien plongé dans l'ambiance d'un groupe qui a déjà roulé sa bosse. Suivant le moment où on décide de se lancer dans cette intrigue et surtout l'équipement, la difficulté peut aller de ardue" à "promenade". Mais comme je l'ai précisé en tout début de cette review, on est pas tout seul, donc, les affrontements restent tout à fait faisables. Le "combat final" s'est terminée en moins de 15 secondes. Pas mal mais j'aurai aimé plus de choix "moraux".
Le concept part d'un principe simple mais prometteur : rebâtir le village de Pribyslavice. Cet endroit est visité pendant la quête principale et le DLC commence après le premier gros "affrontement". Pour un jeu qui se veut "réaliste" ou "historique", le fait que ça se soit au JOUEUR (donc Henry, fils de forgeron et "paysan" notoire) de FINANCER ENTIÈREMENT la reconstruction est absurde! Divish nous sort l'excuse de la "guerre" mais ça n'a AUCUN SENS ! Il faut une fortune pour remettre en ordre ! C'était l'occasion de mettre en place des quêtes pour aller demander à des seigneurs ou bourgeois de financer le projet ! On ne "construit" absolument rien. Les emplacements des bâtiments sont déterminés et fixes. On ne peut pas choisir où les placer. On peut voir le protagoniste comme une bourse sur pattes, au final, pour "créer" un bâtiment, on suit Marius (l'intendant) qui nous mène à l'endroit pour par exemple la boutique et on paye pour avoir une cinématique où on voit la structure bâtie. C'est tout... Notre seul "choix" est de trouver des marchands qui acceptent de nous envoyer des ressources. Là encore, c'est très limité : faut choisir entre deux fournisseurs ! Bref ! C'est un contenu très artificiel avec aucune possibilité de personnalisation ! Deux étoiles mais vraiment ça mérite pas plus et je suis encore gentil !
Une partie du contenu est centré sur le personnage de Thérèse où son point de vue de l'attaque du village est montré. L'histoire consiste à vivre le "quotidien" de ce personnage. Étant une femme, les différences de traitements sont réalistes et montrent bien la place occupée des femmes à cette époque notamment avec le mariage. Cette scène est d'ailleurs fort réussite ! Elle amène son petit lot d'émotion. L'écriture est au rendez-vous et les dialogues sont intéressants. Il n'y a rien "d'épique", c'est juste des échanges que des gens se font dans la vie de tous les jours. La famille de la protagoniste est plutôt attachante et on ressent une véritable empathie pour eux. Je tiens à faire une remarque sur la mission qui suit après la destruction : nous avons une quête qui se déroule de nuit pour trouver des plantes et des bandages. On peut demander au chien de "chercher" mais ça ne semble pas fonctionner comme il faut, du coup, j'ai passé une bonne vingtaine de minutes à courir partout pour enfin mettre la main sur les herbes. Ce n'est pas un grand défaut mais quand même : cela a rendu l'expérience pénible par rapport au reste. En parlant de "pénible", les quêtes précédents l'attaque peuvent devenir pas très agréables dans le sens où c'est beaucoup d'aller/retours. Comme nous sommes à pieds et que la zone est plutôt grande, on peut vite ressentir l'impression de perdre notre temps. En autre problèmes, j'ai pu relever quelques incohérences de dialogues ainsi qu'une transition très étrange lors de la scène avec un Samuel blessé après que le jour se soit levé. Cette aventure terminée, nous sommes récompensés par un chien (qui est fort utile pour immobiliser un adversaire) ainsi qu'un bouclier. Le reste du contenu explore d'autres personnages de Skalice via des quêtes dans l'histoire principale avec quelques choix. Très honnête, je conseille !
Ce DLC prend la forme de trois "campagnes" qui se déroulent toutes après la fin de l'intrigue principale donnant lieu à une fin canon. Pourquoi pas mais ça invalide nos choix personnels effectués dans le dernier acte. Ascension d'Orphée : Nous jouons toujours le protagoniste du jeu de base. Dans cette histoire, nous devons retrouver des "fragments de mémoire". Les puzzles proposés ont pour beaucoup la même mécanique : il faut bloquer les lasers ou jouer avec eux pour atteindre les objectifs. Ça change un peu mais certains sont vraiment pas simples et peuvent nous bloquer si vous ne comprenez pas la logique derrière. L'ambiance rappelle énormément la simulation du premier jeu, j'ai bien aimé. Îles bénies : Nous incarnons Yaqut qui va devoir résoudre des énigmes dans un décor paradisiaque. Pourquoi ? Simplement pour le plaisir et pour sa famille. Le scénario est simple. Dans celui-ci, c'est les relations entre les personnages qui sont développées. Après avoir allumé les 3 phares, nous devons nous attaquer à l'Hexaèdre. C'est une sorte d'énorme "cube" où on doit jouer avec des lasers et la gravité. Rien de très difficile mais l'idée est bonne et le panorama est superbe ! Je valide ! Dans l'Abîme : Byron raconte ce qui s'est passé lors d'un évènement durant l'histoire de Talos Principle 2. Le scénario se concentre sur le personnage d'Athena où on en apprend plus sur elle. C'est intéressant et il y a un réel sujet philosophique derrière. Les casse-têtes de cette aventure portent bien ce nom, certains sont très difficiles tandis que d'autres se font les doigts dans le nez ! J'ai l'impression qu'il y a un problème d'échelle de difficulté... Quant aux environnements, ils sont sympas et surtout pas grands pour rien. On se déplace vite via les ponts et les téléportations. Je conseille, cette extension permet de rester un peu plus longtemps dans cet univers en plus de proposer de nouvelles choses !
La direction artistique soignée associée à de beaux graphismes donnent un charme fou aux environnements. Ceux-ci sont impressionnants et contribuent à insuffler une ambiance dépaysante ! On regrettera l'absence de voix françaises mais comme les personnages sont bavards, on peut comprendre. La musique quant à elle est bonne. Discrète et relaxante : c'est tout ce qu'on demande ! Nous incarnons 1K, nouveau robot qui va devoir résoudre bien des puzzles dans un scénario philosophique amenant des sujets variés et pertinents. Les énigmes sont au cœur du jeu. Beaucoup sont abordables et on aime avoir ce sentiment de satisfaction après avoir passer 20 minutes à chercher pour enfin trouver la solution. Si vous n'y arrivez vraiment pas, il est possible de les passer via un système de "jetons" à chercher dans les décors. C'est une bonne idée et comme ils sont très limités, ça nous incite à vraiment les économiser et à se creuser les méninges. Les étoiles sont bien moins alambiquées que dans l'opus précédent : il est simple de les obtenir. La force de Talos 2 est que chaque nouvelle zone apporte un nouvel objet ou mécanique qui seront utilisés dans celle-ci pour permettre au joueur d'apprendre par l'expérimentation. C'est impressionnant de le voir sans cesse se renouveler ! Outre les bugs, l'aspect technique souffre aussi de problèmes. Le clipping est violent ; on voit les étendues et éléments se charger devant nous. Il y a aussi quelques soucis mineurs d'ombre et bien qu'on voit nos pieds quand on baisse le regard, on ne laisse pas de traces de pas. C'est dommage, c'est toujours un plus pour l'immersion. Les cartes qu'on parcours sont grandes, c'est bien... Mais quand elles sont vides... Je vois pas l'intérêt à part nous faire perdre notre temps ? Et je me dois de souligner aussi : "Sauvergardé" : vraiment ? Ce nouvel épisode enterre son prédécesseur sur bien des aspects mais j'ai toujours une petite préférence pour l'ambiance "religieuse" du 1. Je recommande !