On incarne le même personnage que dans le jeu de base. Ça démarre bien avec un prologue dans le passé du protagoniste. Cette scène passée, on entendra plus jamais parler de son histoire. C'est dommage ! J'aurai aimé qu'on puisse en apprendre plus avec des flashbacks. Le scénario est très bon. Il permet d’approfondir certains évènements et de faire le lien avec les films (j'ai bien apprécié la fin). Cette aventure est séparée de la campagne principale. Il faut la lancer depuis le menu principal. Il n'y avait pas moyen de l'intégrer ? Il est bien précisé qu'elle se déroule entre deux évènements dans l'intrigue. Je peux cependant le comprendre. Elle pourrait déséquilibrer le reste étant donné que les ressources et les armes sont généreusement distribuées. Un ajout qui vaut la peine de s'y attarder !
Troquant les décors originaux et immersifs que sont les milieux urbains en pleine apocalypse, cet épisode s'enterre littéralement dans les environnements des bases militaires vues et revues sans charme. J'espère que vous aimez l'obscurité car on ne voit vraiment rien du tout ! Bien dommage, les graphismes sont bons ! Le gameplay a été retravaillé et c'est beaucoup mieux. On peut jouer en AZERTY sans soucis. Je ne suis pas du tout fan des ennemis : des zombis électriques... On perd le plaisir d'entendre le râle ainsi que que tout ce qui attrait aux détails visuels ; c'est juste des bonhommes bleus. Leur stratégie ? Vous courir dessus à toute vitesse ! Et quand ils vous attrape, vous aurez TOUJOURS la même animation avec cette merveilleuse mécanique qu'est le bourrinage de la touche "espace". Quand c'est pas les spéciaux qui vous tue direct. Le Frost Grip est l'outil principal pour les énigmes et les affrontements. C'est un canon gelant et oui, rien de neuf ! C'est sympa mais aucune prise de risque. Comme il rend les combats plus simples, on va les passer à courir en rond pendant que sa barre se recharge avec quelques adversaires aux fesses... L'histoire qui est une préquelle est OK. La mise en scène l'est tout autant. Les musiques pour les cinématiques sont géniales ! Comptez 6 heures pour arriver au bout de cette aventure. Les puzzles sont faciles. Ils sont simples à comprendre même si là encore, il n'y a rien de nouveau. La nouvelle façon de pirater est bien, c'est pas difficile et ça se fait vite. Elle sert juste à déverrouiller des portes pour du bonus. Seule la première est obligatoire. Des éléments ont été supprimés pour cette "suite" : - coffre de stockage, - craft, - nombre d'armes (vous avez juste un fusil à pompe et une mitraillette), - munitions spéciales. Je préfère Daymare 1998, celui-ci n'est pas mauvais mais il est terriblement générique. Au moins son prédécesseur avait sa super ambiance alors qu'ici... Bref, À tester.
Je tiens à commencer par exprimer mon mécontentement sur le contrôle des touches ; il est possible de les changer mais certaines commandes restent en QWERTY et rendent impossible de jouer convenablement en AZERTY. On est donc forcés de modifier son clavier. Niveau scénario, c'est extrêmement cliché mais ça reste suffisamment intéressant pour donner envie d'en voir le bout. On joue plusieurs personnages, seul Samuel a une différence notable : il a des hallucinations. Celles-ci donnent lieu à des scènes (scriptées) ou à des ennemis qui disparaissent dès qu'on tire dessus. On ne manque pas de munitions ou de soins. La difficulté vient de deux facteurs : - barre de vie faible ; on peut mourir très vite, - placement des zombis ; ceux-ci sont souvent dans des coins ou apparaissent même dans notre dos après une action. Le premier est fourbe mais le deuxième est bien triste. On pourrait penser que les combats de boss demandent une stratégie mais ce n'est pas vraiment le cas. Il vous suffit de sortir le Magnum/Désert Eagle pour les envoyer au tapis en un clin d’œil. Pour ce qui est des énigmes, on peut les passer . C'est une bonne idée... Mais il n'y a aucune conséquence. Il aurait fallu instaurer un "prix à payer" pour y avoir droit. Par exemple, des munitions ou des soins. On n'échappe pas aux documents à trouver et à lire pour en apprendre plus sur l'histoire et l'univers. Ceux-ci sont bien écrits. On a aussi une petite chasse aux figurines, j'aime bien, ça permet de donner une petite "carotte" pour ceux qui prennent la peine d'explorer. Les décors sont bons, variés et surtout détaillés ! Un vrai plaisir à parcourir ! On regrettera cependant leur réutilisation entre les protagonistes. Je terminerai par souligner l'interface : c'est excellent. Très immersif et le jeu n'est pas mis en pause pendant qu'on regarde notre inventaire ! Je conseille et j'aurai recommandé sans hésiter si les contrôles étaient pas aussi pénibles (premier point évoqué) !
Bien que les graphismes ne soient pas fous, ceux-ci sont compensés par des décors variés et une direction artistique plutôt bonne. On regrettera l'absence de corps quand on baisse le regard... C'est toujours un malus pour l'immersion. Je veux aussi souligner le fait que les panneaux soient traduits, c'est rare ! Dommage que les documents à lire ne le soient pas et qu'il faille afficher la traduction. L'écriture est au rendez-vous. Celle-ci est suffisamment intéressante et intrigante pour donner envie au joueur d'aller au bout de l'aventure. L'histoire explore la psyché de quelques personnages, nous avons donc du symbolisme et des métaphores parfois bien trouvées. On suit l'histoire via des cassettes qui nous transporte dans des zones déconnectées. L'immeuble où on se trouve peut être vu comme le HUB. J'aime beaucoup l'antagoniste qui nous appelle ou se montre pour seulement se moquer du héros. C'est une bonne idée, il nous accompagne pendant tout le jeu ! Les développeurs ont été créatifs et chaque endroits a des thèmes et des mécaniques propres. Par exemple, le premier est un lieu où il faut se servir d'un éclat de miroir pour faire fuir un fantôme. Celui-ci sert également à détecter les objets et des écrits sur les murs qui peuvent contenir des indices. L'exploration est récompensée par des comprimés qui sont cachés. Ceux-ci améliorent les attributs du protagoniste. Il n'y a rien de difficile. Les combats sont classiques, les soins et munitions abondent. Les énigmes sont dans le même cas : simples. Et c'est tant mieux, je préfère ça à une solution alambiquée qui peut entamer la patience. Le seul "défaut majeur" que je peux relever est le système de sauvegarde : ce sont des automatiques ! C'est pénible car on ne peut pas quitter quand on veut. J'ai constaté quelques fautes dans les sous-titres. Rien de grave, juste des lettres inversées ou d'orthographe... Des coquilles comme on dit ! J'ai passé un bon moment, je recommande volontiers !
Graphiquement ça avait l'air sympa mais le premier gros problème est tombé aux premières secondes de jeu : impossible de changer les touches ! Certes on peut utiliser les touches avec les flèches pour jouer... Bon, allez, je donne une chance à ce jeu : j'avance et... Ah j'ai déverrouillé une entrée de mon "journal" ? D'accord, voyons-ça... QUE ? C'est pas traduit !? Pourtant j'ai bien mis "français" dans les options ! Pourquoi je prendrai la peine de continuer à jouer alors que les développeurs/traducteurs sont incompétents au point de pas proposer une traduction COMPLÈTE ? Durée : deux minutes puis désinstallation. A FUIR !
Graphiquement toujours aussi impeccable, comme son premier épisode, le temps a été clément avec lui. Les environnements sont beaux, grands et pas mal varié alors qu'on est quand même dans une cité. On peut quand même regretter que tout soit bien définit dans un couloir. Dans l'opus précédent, on avait une petite liberté. L'histoire se veut comme une conclusion à cette trilogie. Pour parler de la fin, celle-ci est à mon sens parfaite. On même dire : "la boucle est bouclée". Mais avant d'y arriver, vous devrez vous frayez un chemin dans les rues avec de nouveaux systèmes dont deux que je vais approfondir : - Courses de chars : c'est original et sympa. Mais elles sont courtes et peu nombreuses. Au final c'est un petit entracte. - Assassinats avec la furtivité : on peut maintenant éliminer discrètement des ennemis avec la Dague. C'est cool ? Pas vraiment... Les développeurs en ont fait des séances de QTE ! Déjà que j'ai horreur de ça (ça sert à rien saperlipopette) !! On voit le Prince donner des coups mais si vous ratez une touche : l'ennemi vous fait dégager et commence à se battre sans aucun dommage ! Qu'est-ce que !?! Nous avons le "Prince de l'Ombre"... C'est cliché... Ok le gameplay change un peu avec lui... mais le personnage m'a laissé de marbre. J'imagine qu'on est censé le voir comme le "côté sombre" du héros... Mouais... Les combats de boss sont sympas et ont voit que God of War est passé par là avec des scènes "spectacles" pour les finir. Les Deux Royaumes me fait penser à un faitout. Tout ce qui marchait à l'époque de sa sortie à été mis dedans, ils ont ensuite ajouté un peu de garnitures via la licence Prince of Persia pour en sortir un jeu qui ne sent pas mauvais mais qui ne parvient pas à marier ensemble toutes les saveurs, ce qui laisse un arrière-gout désagréable.
Les Sables Du Temps m'avait conquis par son ambiance 1001 Nuits, cette suite m'a touché directement dans le cœur par son atmosphère bien plus sombre ! Je ne peut parler de ce jeu sans commencer par sa bande son incroyable ! Là où dans le premier épisode, tout était très "classique", ici c'est du rock "agressif". Et bon sang que c'est osé ! beaucoup ont critiqué mais personnellement, je ne peux que tirer mon chapeau pour cette prise de risque ! Je voudrais bien que d'autres développeurs prennent exemple là dessus ! L'univers dépeint ici est bien plus mature. Les combats sont violents avec des membres coupés... La nouveauté est qu'un peut prendre une deuxième arme d'un ennemi tué pour se battre avec. C'est classe. Et les affrontements ne sont pas silencieux : le Prince et ses adversaires se raillent. J'adore ! Pour ce qui est la difficulté : nous avons de la résistance et c'est super. Cela rajoute encore à donner l'impression que le héros s'est lancé dans une mission impossible. L'histoire est très bonne. Le protagoniste tranche radicalement avec sa précédente aventure. Il est plus brutal, déterminé et surtout désespéré dans sa quête pour sauver sa vie. On explore l'île via deux époques avec le présent en ruine et le passé où tout est propre et en marche. Bonne mécanique qui marche parfaitement. Et bien sûr, il ne faut pas oublier le Dahaka ! Votre némésis inarrêtable dont la seule solution est la fuite. Les scènes l’impliquant sur un des points forts de cet opus ! Très stressante car si il vous attrape : c'est cuit ! On appréciera aussi les deux fins disponibles. Pour obtenir la meilleure, il faut bien explorer pour trouver des passages secrets. Certains sont bien cachés ! L'Âme du Guerrier est sans conteste mon préféré de la série. Je recommande !
Difficile de croire que ce jeu a dépassé les 20 ans tellement que la direction artiste impeccable et les graphismes ont bien vieilli. L'ambiance est excellente, elle nous plonge sans soucis dans les contes de Shéhérazade ! Les personnages ne sont pas en reste, nous avons droit à des animations aux petits oignons ! Un sans-faute ! Chaque fois que je rejoue, je suis toujours aussi émerveillé ! L'histoire est narrée par le Prince. Sur la forme, elle semble basique. En vérité, c'est la relation qu'il entretien avec Farah qui est au cœur de cette aventure tout comme son évolution personnelle. Au début, il est immature mais son tempérament se calme. Le fait que les vêtements du héros se dégradent au fil de l'avancée est une idée géniale. En plus de montrer qu'il n'est pas invincible, on peut aussi théoriser sur le symbolise que ça peut apporter passant "d'enfant gâté" à homme adulte qui s'assume. Doté d'une version française impeccable, les musiques sont très bonnes. Je suis fan de celle des derniers combats. C'est sans doute l'une de mes préférées de la série. Le seul défaut vraiment handicapant est la caméra qui peut partir en vrille sans prévenir en plein combat. Ceux-ci sont d'ailleurs pas mal du tout. Il n'y a pas vraiment de difficulté et le retour en arrière de la Dague est très utile. Peut-être un petit manque de variété ? Côté énigmes, ça va. Elles sont simples et sont vite résolues. Elles ne cassent pas trop le rythme. J'applaudis aussi l'inventivité des développeurs pour avoir intégrer les sauvegardes dans l'univers du jeu. C'est rare et il faut le souligner. J'aime aussi les visions qu'on obtient à chaque fois qu'on entre dans la lumière. C'est des "flashs" nous montrant ce qu'on va faire. Et le protagoniste le voit puisqu'il s'interroge sur celles-ci. Bref, voilà un jeu qu'on peut désigner "d'anthologie" sans sourcilier ! Je vous le recommande sans hésiter ! Une vraie merveille !
Se focalisant uniquement sur le narratif, ne vous attendez pas à vivre une aventure "mouvementée". C'est simple, vous êtes assis sur la place passager et vous ne contrôlez que le regard via la souris. Vous pouvez faire des actions comme ouvrir la vitre ou taper dans une canette à vos pieds. Certaines servent, d'autres non. Les quelques musiques présentes sont sympathiques et les voix anglaises sont de qualités. Heureusement d'ailleurs étant donné que c'est très bavard ! L'histoire se veut comme un road-trip avec des éléments étranges voir absurdes pour appuyer sur une réalité fantasmée ou rêvée. Divisé en 5 courses, celles-ci ont majoritairement la même mécanique ; vous discutez avec le conducteur en sélectionnant parfois des réponses (aucune incidence), vient ensuite un instant "pause panoramique" où vous pouvez simplement regarder le paysage qui se répète en boucle avec de une mélodie. Puis arrive ensuite quelques répliques et une ou deux énigmes (pas difficiles) et enfin une vidéo finale d'une histoire suivie d'un dernier échange. Cela peut sembler ennuyeux mais l'écriture étant bonne, on se laisse facilement absorber dans ce récit. Notre premier interlocuteur part sur une philosophie intéressante et on veut en savoir plus. Chaque intervenant possède une histoire et une vue uniques sur la vie. Ce qui les rends tous bien sympathiques et certaines pensées sont pertinentes. Hélas, j'ai trouvé la fin pas terrible du tout. Trop brute, ne rendant pas justice au reste du voyage. Elle aurait mérité à être retravaillée. Il y a quelques problèmes de textures et de clipping. La traduction souffre de quelques fautes et d'erreur d'interprétation. Rien de bien grave... Si vous cherchez un jeu sans prise de tête et court orienté sur les échanges, je ne peux que vous encourager à essayer cet opus. Il ne révolutionne rien mais certains thèmes abordés bien que déjà vu sont plutôt bien traités.
La possibilité de changer les touches n'est pas implantée dans ce jeu. C'est une option dont la mise en place devrait couler de source... Ici, ce n'est pas le cas. NE PAS ENCOURAGER, A FUIR !
