Jeu de Catch qui en 1986 pouvait être intéressant, mais qui aujourd’hui est franchement injouable. Quatre touches pour les déplacements, une seule pour faire les prises qu’il faut laisser appuyée pour déclencher, en fonction de la direction donnée une prise. Simple sur le papier, injouable dans les faits. A l’époque, j’étais déjà peu doué pour ces jeux qui nécessitent une précision au pixel près. Toujours aussi incapable d’y jouer aujourd’hui ! Après cela reste pour son temps un bon jeu, sans doute amusant pour qui maitrise mieux le clavier que moi.
Jeu de son temps, certes, mais j’abandonne. Essentiellement en texte, cette aventure est peu compréhensible, et, malgré le temps que j’ai essayé de lui donner, ça ne va pas. Autant on peut trouver du plaisir (si, si !) dans un jeu comme Ultima premier du nom et de la même époque, autant là… Sans doute, à l’époque était-il précurseur, premier jeu de style « space opéra », tentative de graphismes filaires, scénario probant. Mais la gestion, le manque d’action… Je laisse de côté.
Certes, on sait que ce « genre » de jeux est rarement riche en scénario. Surtout quand il s’agit d’un « training game ». Mais là, franchement… On passe son temps à mettre les filles d’un bâtiment à l’autre, sans jamais d’interaction, ni de scènes, disons les choses comme elles sont, en récompense. Hyper frustrant en quelques minutes et vraiment sans intérêt. Certes il n’était pas cher, mais même à ce prix là…
Ce jeu est une véritable frustration pour moi. Il a des qualités qui auraient pu en faire un vrai bon jeu, mais ses défauts l’emportent trop souvent. Le scénario est sans doute un des points les plus intéressant, basé sur une eschatologie nietzschéenne, dans un monde où non seulement Dieu est mort, mais son cadavre en putréfaction crée des monstres qui sont destinés à l’emporter sur les humains qui restent. Enfin, les « humains », pas tous. Les chasseurs, héros de ce jeu, ont des origines bien mystérieuses. Bref, le scénario est, pour moi, alléchant. Du coté de la réalisation, l’aspect tactique semble aussi être appréciable. Mais il semble seulement. Car le coté Commando (si, souvenez-vous de ce jeu) est gâché par des missions très répétitives et l’absence d’une progression des chasseurs, limités à un niveau 6. Il existe un système de corruption et de sacrifice qui pourrait donner de l’intérêt, en renforçant sans cesse les nouvelles recrues grâce au sacrifice des anciens, mais à part faire monter au niveau 6 plus rapidement, rien de vraiment intéressant. Mais c’est d’autant plus dommage que l’on peut lancer des recherches, fabriquer des armes, récolter des éléments…. Mais là encore, toujours trop répétitif et on fait du farm en attendant un jour de plus, et un jour de plus, etc. Enfin, et surtout, au bout de près de 20 heures de jeu, ça bug. Les écrans ne se chargent plus, la souris ne fonctionne plus dès qu’une action est demandée. Bref, le jeu est devenu injouable. J’ai beau désinstaller, reparamétrer, avoir fouiller dans le forum, rien n’y fait. J’abandonne. Bref, et pour reprendre le titre d’une autre critique : Meh.
Trantor The last Stormtrooper est un jeu qui, en son temps, avait certainement de gros atouts pour lui. Facile à prendre en main, graphiquement au top de ce qui pouvait se faire à l’époque, il apporte une petite dose d’adrénaline avec son timer qui coule, qui coule, et ses ennemis qui son abattre devant nous, et à semer derrière nous. Après, comme encore beaucoup de jeux de cette époque, il est dur, trop pour moi en tous cas, qui n’ai pas la patience d’apprendre par cœur chaque paterne pour voir mon pourcentage de réussite à ma mort augmenter. Voilà, ça se goûte, c’est agréable, mais si vous voulez le finir (si c’est possible, je ne suis même pas sûr qu’il y ait une fin), soyez d’ores et déjà en mode hardgamer.
Ma première partie s’est faite en tant que guerrier. Un peu basique, c’est sûr, mais c’est toujours un choix judicieux pour aborder ce type de jeu. Cependant, il est déjà évident que ce jeu là trouve son intérêt dans les jeteurs de sorts, avec le Spellmaker et ce qu’il offre. A refaire donc sous d’autres traits. Quoi qu’il en soit, c’est en tant que guerrier que j’ai abordé ce jeu, et aucun regret à formuler. Le personnage monte en niveau de manière satisfaisante, et pour peu que l’on prenne le temps de faire les quêtes liées aux artefacts spéciaux, on peu rapidement atteindre un niveau fort agréable. Je n’ai pas tout visité (qui le peut ? 8 millions de km², réellement !) mais je trouve que ce jeu signe d’entrée les grandes qualités de ses suites. Immersif et agréable, c’est un plaisir d’y jouer, avec tout de même un minimum de patience et de pistes aussi, pour éviter de tourner en rond trop longtemps. Le jeu de rôle par excellence, à faire et refaire, malgré son âge et ses graphismes.
Ayant conservé un souvenir ému des salles d’arcade (on est tellement naïf quand on est gamin), retrouver ce jeu, avec en tête le souvenir de sa difficulté saugrenue était pour moi une gageure. Ce jeu, c’est le premier opus de Dragon’s Lair. Et là, dans cette version à peine modifiée, un miracle : les touches peuvent s’afficher et facilite enfin grandement le jeu. Merci. Mais non. En fait, j’ai passé mon temps à fixer les commandes, ne regardant absolument pas ce qui se déroulait à l’écran. Mais au moins, j’ai enfin eu le loisir de me dire j’ai fini ce jeu. Mais dès le second opus, c’est gâché. Il faut aller chercher l’ensemble des objets bonus, et donc aller, au bon moment, à l’encontre des commandes données, sans quoi on ne peut aboutir à la fin du jeu. Non, déjà que le premier opus m’avait laissé une forme de crispation, là c’est au-delà. On sait que Dragon’s Lair n’est pas un jeu. C’est un dessin animé interactif. Et encore. Il s’agit de faire le geste attendu au moment attendu pour que l’histoire puisse se poursuivre. Sinon, c’est la mort, sous toutes ses formes possibles. Donc pas de scénario, pas de choix, et pas le temps de regarder vraiment ce qui se passe devant nous. Le pack se nomme Dragon’s Lair trilogy, il manque donc un jeu ici. Space Ace. Pas joué, l’envie est vite, vite passée. J’ai regardé les jeux en version dessin animé (sans avoir à prendre les commandes donc). Sympa, mais bon, nous ne sommes plus dans les années 80. Le Joueur du Grenier nous avait prévenu pourtant, mais que voulez-vous, il faut user son manteau. Si vous le trouvez à petit prix, faites-vous plaisir, sinon, passez votre chemin, en tout cas c’est ce que je ferais.
M.U.L.E. mérite sans aucun doute un arrêt. Ce jeu es en effet considéré comme le premier simulateur économique multijoueur (1984). Avec ses trois niveaux (beginner, standard et tournament) il est sans doute une pierre indélébile dans la mémoire des joueurs qui ont eu l’occasion d’y jouer à plusieurs. Ce qui pour ma part n’est pas le cas. Les commandes sont assez accessibles et, une fois les bases bien comprises, on peut aisément parvenir à nos fins en mode débutant, comme en mode standard. Et en tournois me direz-vous ? Aucune idée, je n’en ai pas envie. Car je joue seul, et c’est bien là le défaut de ce jeu. Le coté répétitif avec l’IA de l’époque fini très, très vite par lasser. Alors oui, jeu culte et pierre angulaire des futures licences de simulations 4X (sans l'extermination) et autres, sans aucun doute possible. Mais seul, l’ennui et trop rapide, aujourd’hui comme possiblement hier.
Jeu de stratégie au tour par tour, HOMM, a strategic game, est disons, prenant. Après tout j’ai passé presque une année de jeu dessus, et pas loin de 200 heures (185 heures pour être précis). Mais bon, je me suis acharné, et surtout je balance entre amour pour les jeux de stratégie et incapacité à mener à bien une stratégie, justement ! Graphiquement agréable, servi par une bande son de qualité, le jeu est difficile à souhait, en tous cas selon mes critères, et souvent même frustrant. On reste parfois pantois devant les attaques successives de l’ennemi après quelques tours de joue, alors que l’on est encore gentiment en train de monter son armée et que déboulent en face de nous des hordes d’adversaires décidément trop puissants pour nous. Mais il y a toujours un moyen. Comme dans la plupart des jeux de ce type, il est bon de pratiquer le Try and die pour apprendre, comprendre et dépasser les problèmes. Heroes Of Might and Magic, A strategic Game est donc un jeu riche en stratégie, juste bien balancé pour conserver le plaisir du jeu et nous faire revenir malgré de cuisantes défaites. Si frustration il y a dans certains combats, le plaisir de se voir vainqueur est sans pareil, d’autant que ce n’est pas le fruit du hasard, mes des choix qui ont finalement été les plus judicieux, et faits au bon moment. Comme de nombreux jeux des années 90 sur PC, il est difficile, mais c’est ce qui en fait le sel et le plaisir. Si je devais le noter, je lui attribuerais la note de 89/100. Très bon jeu de stratégie, avec une touche de RPG. Plaisir de jeu garanti.