Après 70 heures, j'arrive à la fin de Dysmantle, et le voyage valait franchement le détour. C'est un jeu de survie "light" on va dire: ici, pas besoin de surveiller en permanence la jauge de fin et de soif, tout simplement parce qu'elles sont absentes. Au lieu de cela, on peut se cuisiner des recettes qui améliorenent de manière permanente notre personnage, ce qui encourage fortement l'exploration (qui par ailleurs est très plaisante). Le jeu reprend quelque mécaniques de Dark Souls avec un système de feux de camp ainsi que des combats où l'on vérouille un ennemi pour mieux lui tourner autours. Mais la comparaison avec Dark Souls s'arrête ici, parce que Dysmantle ne représente jamais un immense défi, les combats sont faciles et les boss assez anecdotiques. L'ambiance générale très calme et les graphismes colorés ne trompent pas quant aux intentions des développeurs: ici prend son temps, on explore à gogo et on prend plaisir à gagner du matos toujours plus puissant. Je recommande chaudement, vous l'aurez compris.
Honnêtement, j'aurais dû mettre 4 étoiles sur 5, ou 4 étoiles et demie, parce que même si j'ai aimé le jeu dans son ensemble, il comporte quelques défauts qui peuvent un peu entacher l'expérience. Les+ -Direction artistique très belle, et la bande-son vaut également le détour et sait être juste sans devenir envahissante, très bon point. -L'histoire est bien racontée et la narratrice fait très bien son boulot; on est instentanément dans l'ambiance. -Le fait que chaque île soit quasiment fait que d'un seul plan sur lequel la caméra avance. Très immersif et ça a dû être un beau défit technique pour les développeurs. -La conclusion, tout en finesse et touchante (pour ma part). Les - -Les redondances du gameplay, qui ne se renouvelle pas: en gros on fait toujours la même chose. -Un certaine lenteur dans les cinématiques, qui pourrait agacer les moins patients. -Dommage que l'on ne puisse pas revenir sur les îles visités précédemment pour y trouver des souvenirs oubliés en route. -- Malgré ses défauts, le charme de Minute Of Islands a bien pris et le voyage était agréable, grâce aux superbe dessins et à un univers bien singulier et cohérent.
Très bon DLC, qui permet d'en apprendre davantage sur les Manciens et l'origine de l'Ursée, le monde du jeu. Les nouveaux lieux à découvrir sont superbes, en particulier une ville sous les eaux impressionnante visuellement. Il m'a fallu environ 4-5 heures pour terminer ce chapitre supplémentaire.
Je suis tombé amoureux de The Falconeer dès que j'ai vu les premières images du jeu, avec son univers aquatique "steampunk" peuplé de faucons géants. Le style graphique, simple et sans textures, mais très maîtrisé et aux effets météo superbe, aura achevé de me convaincre d'acheter le jeu. Le gros de l'expérience du jeu est le combat aérien style dogfight, avec une maniabilité qui demande un peu de temps pour que l'on s'y fasse pleinement, mais une fois cela fait, ce n'est que du bonheur ! Entre les phases de combats, on a pleins de missions secondaires à faire (chasse au trésor, repérages pour les cartographes, courses contre la montre etc...) ou bien simplement se balader librement pour faire quelques beaux clichés (oui, il y a un mode photo intégré). Niveau réalisation, et bien que le jeu soit principalement le fruit d'un seul développeur (Tomas Sala), tout est très propre et l'optimisation graphique est exemplaire. Ajouté à tout ça un jeu entièrement doublé en français, et de fort belle manière, et on a là un titre qui force le respect tellement ça sent le boulot de passionné. Et le jeu a des mises à jour assez fréquentes. Et aussi je me dois de signaler la qualité des musiques du jeu, superbe avec ses airs à la cornemuse du plus bel effet. Quelques reproches toutefois à faire à The Falconeer: -Quelques rares textes pas traduits. -La structure des missions qui rappelle les vieux GTA: si tu meurs, tu dois tout recommancer depuis le début; pas de checkpoints. -La barre d'endurance de notre oiseau, finalement très dispensable et qui alourdit parfois les phases de combat (surtout au début de jeu). Voilà voilà, comme vous l'aurez compris, ce jeu est pour moi un gros coup de cœur et il mériterait à être plus connu.
Excellent jeu, très relaxant et qui pose de bonne question sur le respect de l'environnement, tout en offrant une balade toujours agréable à suivre. J'ai d'ailleurs terminé le jeu à 100%, c'est dire. Visuellement, c'est simple mais très bien fichu, et l'île, bien que petite, est très bien remplie et a une charme fou, tout comme ses habitants et sa faune. Je ne peux que recommander ce jeu, qui sait parler de douceur sans être cucul la praline ü
Oui oui je sais, au premier coup d'œil on ne peut s'empêcher d'immerdiatement remarquer d'où s'inspire les visuels de Forgone: de Dead Cells. Voilà, c'est dit. Après, Forgone est un jeu de plateformes-action avec quelques élément "à la Metroid", comme le fait de pouvoir revenir dans les niveau déjà faits pour y dénicher les secrets (bien utiles d'ailleurs), et sinon le jeu se parcourt de manière assez classique: des mondes, un boss à la fin et un Hub central où l'on peut améliorer son matos et y faire des défis. Le gros point fort du jeu, outre son aspect visuel, est que notre héroïne se manie au doigt et à l'œil, les contôles sont très réactifs et les différents styles de combats permettent de bien cerner celui qui nous conviendra le mieux. Globalement le jeu n'est pas super difficile, mais est agréable à faire et la durée de vie est plutôt honnête: j'ai mis 12h pour en voir le bout (bon j'ai pas mal fait de chasse aux secrets et autres défis). Bref, un jeu qui ne réinvente pas la roue mais qui est très divertissant et bien exéctuté.
Vraiment, ce Intravenous m'aura bien comblé à plusieurs niveaux, et c'est peu de le dire ! Déjà, quel plaisir de voir un jeu d'infiltration avec une IA bien parano comme il faut, qui remarque la moindre porte ouverte qui ne devrait pas et le signale immédiatement à ses collègues gardes. Idem pour les sources de lumière ou encor les taches de sang suspecte. Ajoutez à cela des fusillades intense avec de nouveau une IA qui contourne, fait des tirs de suppression etc, un vrai plaisir et la mort vient très rapidement. L'arsenal d'armes est chouette, avec bien sûr le flingue silencieux (mais qui fait tout de même du bruit) aux mitraillettes et autres fusils à pompes, il y a de quoi faire. On a également quelques gadgets intéressants, comme le pistolet EMP qui permet de désactiver temporairement des signaux d'alarme et autres caméras. Ou les mines de proximité, pourquoi pas. Visuellement c'est lisible et l'ambiance est au rendez-vous, et les musiques sont bien dans le ton sans trop en faire. Qui plus est, le suivi du jeu par le développeur est exemplaire, en 1 semaine le jeu a été patché bien 4 fois ! D'ailleurs, je n'ai constaté qu'un petit bug, sinon tout tourne parfaitement bien. J'ai mis environ 12h pour le terminer (mais bon, j'aime bien traîner, c'est vrai....). Un mix en Hotline Miam et Splinter Cell, qui je recommande chaudement !
Ça fait maintenant plus de 10 ans que j'ai Just Cause 2 dans ma collection (précédemment sur Steam), et je n'ai guère hésité à me le reprendre sur GOG, et en le refaisant, mon plaisir de jeu a été intact, malgré les près de 200h de jeu passées à l'époque, c'est dire. Déjà, commençons par une évidence indiscutable: Just Cause 2 est meilleur en tous points au premier opus, et l'utilisation du grapin est ici jouissive et permet de se taper de belles barre de rire à jouer avec la physique du jeu. La carte est immense et très plaisante à parcourir, et on en profite que mieux avec une telle liberté d'action et les nombreux véhicules à disposition; que ce soit des bateaux, des avions, des motos, des voitures de ville, des 4x4, des hélicoptères, des chars d'assault etc etc... il y a de quoi faire ! L'histoire est bateau mais a le mérite de bien souligner l'hypocrisie de la CIA qui joue les "gentils" alors que ce ne sont que des gens attirés par l'appât du gain et le contrôle des pays du tier-monde. Le méchant, un petit gros avec son gecko sur l'épaule fait un peu "vilain de James Bond" en version low-budget, mais la caricature de ce dicatateur égo-centré est assez marrante au final. D'un point de vue technique, bien que le jeu ait soufflé ses 11 bougies, il reste très beau et avec une distance d'affichage qui force le respect, même aujourd'hui. Et les effets météo sont superbes, avec des averses "locales" très réussies (en gros on a de "vrais" nuages, pas une vulgaire skybox qui change brutalement du tout au tout). Côtés reproches, on peut déplorer des plantages occasionnels (pensez à désactiver les impacts de balles dans les options !) et quelques bugs inévitable avec un jeu de cette taille-là, mais rien de bloquant pour autant. La phase "tuto" du début n'est pas la plus sexy qui soit et peut même s'avérer frustrante parce qu'elle nous place tout de suite en pleine action sans qu'on ait le temps de bien s'adapter aux contrôles du héro.
En regardant à la va-vite quelques vidéo de Shadow Man, je m'attendais à un TPS très standard, et j'ai été très agréablement surpris de constater que le jeu est bien plus que ça et mérite son statut de classique. L'ambiance générale est clairement le gros point fort du jeu, avec son monde construit comme un Metroid-like, et donc la possiblité de revenir dans les lieux déjà visités pour enfin passer un passage inaccessible jusqu'alors. Le level design est d'ailleurs bien fichu, même si il est parfois un peu tordu et qu'il demande au joueur d'être bien attentif et observateur. Notre héro se contrôle très bien, même si il est un peu lourd par moment (le jeu original date de la fin des années '90, ceci explique cela...), le tout n'est jamais frustrant parce que l'on peut sauvegarder quand bon nous semble et que mourir n'est jamais très punitif, un bon point selon moi. J'ai mis environ 30 heures pour le terminer (j'ai un peu tourné en rond à un moment donné). Le travail de Nightdive Studios pour restaurer le jeu force le respect, et techniquement c'est très propre, avec un affinement des textures qui ne dénature pas l'original, bien au contraire. Bref, un très bon jeu, avec une difficulté juste bien comme il faut et qui a une ambiance bien à lui. Je recommande.