J'avais beaucoup apprécié le 1er opus d'Aragami, qui avait une approche de l'infiltration assez lente, où il faut avancer prudemment, tellement la moindre erreur pouvait conduire à l'échec instantané. Aragami 2 propose une approche différente, davantage orientée vers la voltige et la rapidité des déplacements. D'ailleurs, beaucoup de joueurs fans du 1er s'en étaient plains, mais je dois bien avoue que cette nouvelle manière de jouer est jouissive et permet de beaux moments d'action bien mémorables. Autre détail, et pas des moindres: la maniabilité de notre héro ninja, qui répond au doigt et à l'œil. Une fois le jeu bien pris en main, c'est du bonheur à l'état pur de voltiger entre les tours de garde. L'IA des ennemis, à base de tours de garde de routine (comme le veut le genre) fonctionne bien et si l'on est repéré, ces derniers seront vite très agressifs, donc l'approche discrète est clairement privilégiée. Techniquement, le jeu n'est pas une claque graphique, mais a le mérite de tourner super bien et d'être toujours bien lisible (essentiel). Je n'ai pas testé le mode coop. Bref, une bien belle surprise pour ma part, je recommande.
Ce jeu me faisait de l'œil depuis un moment déjà, surtout pour son ambiance qui m'a tout de suite rappelé la désormais célèbre City 17. On a clairement à faire à un FPS narratif où les combats ne sont pas l'argument principal d'Industria. En fait, il sont tout juste potables. Les armes manquent de patate et les ennemis ne sont pas passionnant à affronter. Ajoutez à cela des munitions au compte-gouttes et une lampe-torche qui se vite en 30 secondes, bof bof. Par contre, le design de la ville est excellent, plus d'une fois je me suis arrêté pour contempler ces superbes panoramas. Les devs ont clairement un sens de la mise en scène. Du côté sonore, c'est assez correct même si je n'aurais pas craché sur davantages du bruitages d'ambiance; par moment ça sonne assez vide. Dernier point noir, qui est l'optimisation qui laisse franchement à désirer, ce qui entâche parfois le plaisir du "trip" qu'offre le jeu. J'ai bouclé l'aventure en 4h20 environ, ce qui est court mais permet d'éviter la lassitude. Bref, j'ai globalement bien aimé et si les devs étoffent leur partie technique et de gameplay, leurs futur projet sera à surveiller de près.
J'ai été tellement ravi de voir arriver Gylt sur GOG, et maintenant que je l'ai fini, je n'ai pas été déçu ! Si je devais résumer le jeu, ce serait avec cette formule: Alan Wake + Little Nightmares = GYLT. On retrouve la lampe-torche qui tue les monstre (l'inspiration du titre de Remedy est clairement là) et le tout dans un univers enfantin mais glauque. Techniquement, le jeu est très bien réalisé. C'est très joli et coloré, bien animé et les musiques sont superbes. Et cerise sur la gâteau, le jeu est entièrement en français, doublages compris, et qui plus est, le jeu d'acteur est excellent. Pour ce qui est du gameplay, c'est de l'infiltration assez légère et les situations ne sont jamais très difficiles à résoudre, avec quelques énigmes ici et là pour progresser. Le jeu se boucle en environ 6-7 heures, ce qui est parfait comme durée. Bref, un petit jeu qui fait tout ce qu'il propose très correctement, et que je ne peux que chaudement recommander !
Hands of Necromancy a été réalisé avec GzDoom, et les fans de Heretic seront immédiatement en terrain connu, avec bien sûr des spécificités originales pour se démarquer. En tant que Nécromancien, on pourra bien entendu réanimer les ennemis tués, mais également se transformer en différentes créatures mythiques, tel qu'un serpent, un golem, un démon ou encore un wyverne. Bref, il y a de quoi faire. Là où ce jeu brille, c'est son level design, astucieux, varié et regorgeant de raccourcis divers et autres passages secrets. Plusieurs niveaux sont inter-connectés à un Hub, et il y a un petit côté Metroid pour progresser: certaines transformations seront obligatoire pour passer certains passages. Heureusement, le dev a pensé à ajouter un journal de quête nous disant clairement ce qu'il faut faire, ce qui évite de trop tourner en rond... Niveau durée de vie, c'est plus qu'honnête: il m'a fallu 18 heures pour boucler la compagne principale ! Il me reste encore la campagne bonus à faire =) Bref, jeu fort sympathique, bien réalisé, léger sur le disque dur et sans prise de tête. Foncez, si vous aimez les bonne vieille sensations.
J'avais joué une première fois à Betrayer en 2014, et c'est avec plaisir que je me suis replongé dans son étrange ambiance. Le gros du jeu pourrait se résumer ainsi: on va dans des lieux maudits, et mène notre enquête entre notre monde et celui des esprits, tout en dégommant les différents ennemis qui nous barreront la route. Une fois les lieux assainis, on peut passer au suivant. L'histoire est intéressante à suivre, bien qu'un peu prévisible sur la fin. Niveau réalisation, bien que ce soit assez sobre, visuellement ça tient la route même si il faut apprécier les ambiances quasi monochrome (on peut bien ajouter de la couleur dans les paramètres graphiques). Les points forts: -L'ambiance mystérieuse qui donne envie d'en savoir plus. -Les vieilles pétoires d'époque, qu'il faut apprendre à maîtriser. -Certains ennemis très intéressants, notamment les spectre d'indiens, qu'il faut attentivement débusquer dans les décors. Une excellente idée. -Le design sonore, sobre et efficace (quasiment aucune musiques dans le jeu). -Une carte qui aide le joueur sans trop le prendre par la main. Les points faibles: -La répétivité de l'action pourra repousser les joueurs les moins patients. -Le côté infiltration qui fonctionne de manière assez confuse. -Les attaques au corps-à-corps, peu efficaces et décevantes. -Le combat final, un peu abusé niveau difficulté. -Le jeu plante en chargeant une map (Fort Henry. Si ça vous arrive, mettez tous les détails graphiques au minimum avant de charger la map, ça règle le problème) Bref, un jeu sympathique et à l'ambiance très prenante, qui aurait pu devenir carrément excellent avec un peu plus de moyens.
J'ai beaucoup hésité à acheter ce jeu, craignant un énième "rogue-like" frustrant et dont je ne verrai jamais la fin, et il s'avère que réticences n'étaient pas justifiées. Et tant mieux. Le jeu permet de progresser via plusieurs personnages qui ont chacun leur arbre de compétences personnel ainsi que des compétance de groupe (la famille Bergson, quoi). C'est une excellente idée qui évite de faire de surplace longtemps, si on coince sur un boss par exemple. J'ai aimé contrôler les différents membres de la famille, même si un (Kevin, spécialisé au corps à corps) me rebutait pas mal à jouer. Question de goûts je pense. À souligner aussi, l'emballage visuel et sonore excellent, qui renforce bien le côté "intimiste" de l'aventure. L'autre gros point fort du jeu est sa narration, qui a toujours des anecdotes à raconter et qui permet de bien camper chacun des personnages. Niveau gameplay, pas de soucis j'ai trouvé. Ça répond bien et les différentes capacités permettent différentes approches. Un jeu que je ne peux que recommander :)
Olija est un jeu de plateforme / combat qui s'inspire pas mal d'Another World pour ce qui est de la mise en scène, et ça fonctionne à merveille. Le gros du jeu met l'accent sur le harpon de notre héro, Faraday. Les nombreux combats sont dynamiques et les contrôles répondent au poil, ce qui rend le tout très agréable, manette en main. Le jeu se boucle en environ 4-5h, ce qui est parfait comme durée je trouve. Mention spéciale aussi au sound design, tout simplement excellent et qui viennent "complèter" des visuels à base de gros pixels. D'ailleurs, visuellement parlant, je trouve que le pixel art du jeu manque d'un quelque chose pour rendre le tout plus agréable à l'œil, mais ce n'est que mon avis... En gros, un bon jeu défouloir et contemplatif à la fois, qui a le mérite de se dérouler dans un univers original et mystérieux.
Ayant beaucoup apprécié la démo (disponible ici-même par ailleurs), j'ai décidé de m'offrir le jeu complet, et je n'ai pas été déçu ! A Tale Of Paper, c'est un peu Little Nightmare sans le côté très glauque et avec de jolies ambiances colorées qui amènent tout de suite un petit quelque chose de nostalgique au tout. Ici, notre personnage de papier pourra se transformer façon origami pour atteindre des lieux autrement inaccessible. Il y a quelques enigmes, jamais dures et logiques et une petite phase un peu stressante de course-poursuite, mais l'ensemble est très "pépère". Comme pour Little Nightmares, il y a parfois des soucis avec la profondeur qui nous vaudront quelques chutes dans le vide bien malgré nous. Autrement, rien à signaler comme défaut majeur. Ah, et les musiques sont superbes =)
Soyons tout de suit d'accord: Winter Ember n'est pas parfait, mais ce qu'il fait bien, il le fait bien. À savoir donner du plaisir au joueur en explorant les différentes lieux et trouver des passages cachés pour s'infiltrer ni vu, ni connu. Et voler toutes les objets précieux nous tombant dans la main, à la manière d'un Thief en moins punitif. L'angle de vue choisi, en "isométrique" peut au début un peu déboussoler, mais on s'y fait très vite. Par contre, notre héro (Arthur) peine parfois avec le décor, allant carrément jusqu'à se coincer, m'obligeant à recharger ma sauvegarde. Heureusement c'était rare (2 fois en tout). L'IA des gardes est correcte, sans faire d'étincelles, mais si on se fait griller, on peut se défendre et là le système de combat est clairement un des gros points faibles du jeu, et parfois l'affrontement est inévitable. Dommage. Privilégier la discrétion est nettement plus plaisant. Graphiquement, ça tient la route on a droit à de forts jolis intérieurs bénéficiant de chouettes effets de lumière. La bande-son fonctionne bien et les musique, s'inspirant clairement d'Eric Brosius mettent bien dans l'ambiance. Les doublages par contre manquent clairement de conviction, y compris pour notre protagoniste. Quelques défauts en vrac: l'interface de "craft" et la gestion de l'inventaire est un peu pénible à manipuler, malgré quelques bonnes idées (on peut mélanger divers ingrédiants pour ses flèches, ce qui donne des résultats rigolos). L'utilisation de l'arc aurait aussi pu être un peu plus "punchy", et dans le feu de l'action c'est clairement pénalisant. Quand on lance une sauvegarde, ça réinitialise les lumières éteintes, ce qui peut être un peu rageant par moment. L'optimisation graphique par moment peine un peu, surtout en ville. Finalement, la durée de vie est plus qu'honnête: j'ai mis environ 20h pour boucler le jeu, ce qui est plus qu'honnête. Bref, un jeu très sympa et qui s'améliore au fil des patchs.
Jusqu'à récemment, j'ignorais totalement l'existence de la version N64 de ce jeu. Arrivé sur GOG, je me suis rué dessus pour comblé ce manque, et ce fût une fort bonne expérience ! Le travail pour que le jeu tourne bien sur nos résolutions moderne est très bon, et ça tourne au poil sur Win 8.1, pour ceux qui se demanderaient si il faut absolument Win10 pour faire tourner le bousin... Sinon ça reste Doom, avec des sprites, textures et armes toutes refaites et joliment. L'ambiance est là, les niveaux ne sont pas trop retords et la durée de vie, environ 8h, est juste ce qu'il faut. Au niveau des défauts, 2 points noirs à souligner: - J'ai eu pas mal de crash (8 je dirais), surtout en lançant un niveau, Pas top et apparemment je ne suis pas le seul à qui c'est arrivé. -Le combat de boss final est pas génial, et si on a pas bien saisi cette histoire de runes infernales à collecter, on se retrouve face à un ennemi final surpété. On a vu mieux. Hormis ça, le jeu est très plaisant.
