checkmarkchevron-down linuxmacwindows ribbon-lvl-1 ribbon-lvl-1 ribbon-lvl-2 ribbon-lvl-2 ribbon-lvl-3 ribbon-lvl-3 sliders users-plus
Send a message
Invite to friendsFriend invite pending...
This user has reviewed 167 games. Awesome! You can edit your reviews directly on game pages.
Time Gentlemen, Please! + Ben There, Dan That!

Farfelu et bourré de références

Un drôle de point'n click. Les dialogues sont à l'image du titre, remplis de jeux de mots débiles mais marrants. L'aventure en elle même n'a ni queue ni tête, mais c'est voulu et réussi. Le jeu est rempli de références geeks, et notamment de clins d'oeil à d'anciens point'c click. Dommage cependant que les énigmes soient trop faciles, il n'y a aucun challenge, dommage pour un jeu qui revendique le style old school des jeux d'aventure d'antan. Par contre, j'ai beau aimer les jeux d'aventure old school, je n'aime pas du tout le style graphique de celui-ci. C'est juste... moche. La suite : "Time Gentleman Please" dispose de quelques améliorations dans les graphismes avec des "effets spéciaux" par ci par là. Sinon, c'est la digne suite. L'histoire continue et est toujours aussi loufoque avec des dialogues qui valent le détour. J'ai également l'impression qu'il est plus long et un peu plus difficile. Je le recommande mais attention, il faut savoir où on met les pieds.

1 gamers found this review helpful
Broken Sword 5 - the Serpent's Curse

Le meilleur des 5

Broken Sword 5 est une réussite, et prouve que les projets Kickstarter valent parfois le coup. Premier très bon point : le retour à la 2D. C'est visuellement très beau, de la belle 2D HD, c'est tout ce que les amateurs de point'n click demandaient, et c'est chose faite. Ensuite, le scénario est digne des précédents Baphomet. Cette fois, il flirte avec Lucifer, Jehovah et les gnostiques. La durée de vie est plus qu'honorable : 15 heures en tout. La première partie m'a occupé 8 heures, et était très orientée "enquête policière" pour résoudre un meurtre et retrouver le tableau de la "Maledicciò". Les énigmes étaient un peu faciles, cependant. La seconde partie nous plonge à fond dans les mythes et légendes autour de la "Tabula Veritatis" et c'est un vrai bonheur. Et certaines énigmes sont même plutôt ardues (le décryptage de la Tabula est l'une des plus difficiles auquelles j'ai été confrontées, et c'est avec plaisir qu'on doit se creuser les méninges). On se croirait dans le "Da Vinci Code" ! Légèrement plus court, j'ai du mettre un peu moins de 6 heures pour finir tout ça. Georges est toujours aussi charmeur avec son accent américain : jouez-y en français !! Deux tous petits regrets côté gameplay : Georges se traine misérablement, j'aurais aimé un double-clic pour le faire courir comme ça se fait maintenant beaucoup. De plus, il aurait été pratique d'accéder à l'interface par un clic droit ou via la molette. En fait, la seule chose que je regrette vraiment, c'est Nico qui n'est qu'une figurante. Elle suit Georges et ne sert presque jamais à rien. Dommage, c'était l'occasion de faire des énigmes qui auraient nécessité l'intervention des deux personnages à la fois, et là le coche a été loupé. La fin est un peu expéditive, dommage, je me serais attendu à une toute dernière énigmes corsée. Au final, c'est un très bon jeu, un très bon Baphomet. J'irai même jusqu'à dire qu'il s'agit de mon Broken Sword préféré grâce à la qualité des énigmes de la seconde partie.

The Night of the Rabbit

Excellent jeu de Daedalic

L'univers de "The Night of the Rabbit" est féérique et merveilleux, et le héros n'est pas aussi pleurnichard qu'un Sadwick, ce qui le rend plus agréable. Le jeu est d'une difficulté moyenne (ni trop facile, ni trop dur) et offre au joueur une série de minis-jeux facultatifs pour passer le temps. Au final, il m'a fallu 15 heures pour en venir à bout (en prenant mon temps pour accomplir les succès). Techniquement, c'est très bien réalisé. Le jeu est très joli, et la bande-son nous entraine dans ce monde merveilleux du bois des souris.

6 gamers found this review helpful
1954 Alcatraz

Univers carcéral original

Pas le meilleur jeu de Daedalic, mais l'ambiance est bonne. Le fait de pouvoir jouer à la fois Joe, le détenu cherchant à s'évader, et Christine sa femme permet de varier les plaisirs. Le jeu est cependant trop facile pour un point'n click et il suffit de 5 heures à peine pour le terminer sans forcer. En revanche, très bon point : le jeu permet à de multiples reprises de faire des choix qui ont des répercussions sur la fin du jeu. Ainsi trois fins peuvent s'offrir au joueur.

5 gamers found this review helpful
Expeditions: Conquistador

Esteben, Zia, Tao... les Cités d'Or

Expeditions Conquistador était l'un des projets Kickstarter qui m'emballait le plus, et je n'ai pas été déçu. Moi qui adore les combats tactiques au tour par tour, j'ai été comblé. Mais plus qu'un jeu de stratégie, Expedition Conquistador requiert des qualités de gestionnaire. Il faut savoir : - gérer nos troupes (moral, promotions), - gérer le champ (qui chasse, qui fait des patrouilles, qui surveille le camp, qui construit de l'équipement, qui guérit, qui va fouiller la grotte), - gérer les susceptibilités de chacun (il y a des gens racistes, pieux, ouverts d'esprits, courageux, cupides... des espagnols, mais aussi des autochtones). L'histoire est également sympathique car elle permet de faire de nombreux choix dont les conséquences ne sont pas à prendre à la légère. Allez-vous raser les villages, ou forger des alliances ? Allez vous déterrer des tombes pour gagner plus de butin au risque de vous attirer l'inimitié de vos compagnons ? Allez-vous trahir vos alliances au nom du roi espagnol ? Les descriptions textuelles sont très nombreuses : il y a eu un joli travail derrière. Dommage cependant qu'il n'existe pas en français. Bref, un très bon jeu que je recommande !

2 gamers found this review helpful
Broken Age: The Complete Adventure

Trop de buzz pour un résultat moyen

Techniquement, c'est plutôt réussi. C'est assez beau, même si je ne suis pas super fan du style employé. Mais ce n'est pas ce que je demande à un point'n click. Ce que je veux, c'est : des bonnes énigmes, une super histoire, et éventuellement de l'humour (on parle de Tim Schafer là). Et c'est raté sur ces trois points. Les énigmes ? Quasi inexistante. Le jeu est d'une facilité déconcertante. Trop peu d'associations d'objets à effectuer, et aucun puzzle original. L'acte 2 relève heureusement le niveau suite à la déception de l'acte 1. L'histoire est plus intéressante (l'acte 1 n'étant finalement qu'une mise en place un peu longue et molle), l'humour est plus présent (pas mal de situations marrantes et de jeux de mots ici et là), et surtout, les énigmes sont cette fois corsées. Vous devrez parfois vraiment vous creuser la tête pour réussir à débloquer des situations, mais rien n'est farfelu, tout n'est que logique. La fin est cependant un peu expéditive. Les deux actes confondus, le jeu dure environ 13-14 heures.

Jack Orlando: A Cinematic Adventure - Director's Cut

Des défauts irritants

Bonne ambiance de polar, intrigue classique mais efficace, une ville vaste à explorer (rare pour un jeu d'aventure). Mais... il y a quelque chose qui gâche tout le jeu : la mort. Le personnage peut mourir et le jeu, évidemment, ne revient pas quelques instants en arrière pour éviter l'erreur fatale. C'est insupportable, surtout lorsque les évènements qui conduisent à la mort sont imprédictibles. Le passage de l'entrepôt du port est tout simplement infâme. Le jeu permet de ramasser plein plein.... plein d'objets. Mais à peine 10% sont utiles. Et le problème, c'est que si un certain objet n'a pas été ramassé en temps et en heure (exemple : une petite cuillère, une barre à mine), ce sera le game-over inéluctable plus tard. Veillez à faire BEAUCOUP de sauvegardes et apprêtez-vous à y revenir. Il y a aussi quelques éléments que je trouve plutôt incohérents ou illogiques. Jack a un pistolet, et peut le braquer sur n'importe qui. Mais qu'il s'agisse du gros malabar, de la petite vieille dame, du clochard ou de la prostituée : tous auront la même réaction. Ils ne broncheront pas et se permettront de rire au nez de celui qui leur pointe un pistolet au visage. Normal, quoi. Dommage, ce jeu était prometteur mais tout cela m'a gâché mon plaisir.

1 gamers found this review helpful
The Shivah

Incarnez un rabbin !

Un autre bon jeu de Wadjet Eye Games. Comme pour les Resonance, Gemini Rue, Blackwell, il faut aimer le style ''2D pixelisées à la monkey island 1''. Moi j'aime bien (ou plutôt, ça ne me dérange pas), et quand il y a des doublages des personnages, j'adore. Bref, ce jeu est sympa, c'est original de pouvoir incarner un rabbin. Le système de dialogue est original : au lieu de choisir les phrases, on choisit le ton de la réponse (direct, agressif, ''réponse de rabbin'' etc.) Le scénario est vraiment bien, mais c'est très très court. Comptez 50% de la durée de vie d'un blackwell ! Bref, en 2-3 heures, c'est bouclé ! A prendre en solde, donc.

Memoria

Point'n click ambiance Oeil Noir

La suite des "Chaînes de Satinav" s'avère être un point'n click beaucoup plus difficile que son grand frère. Toujours aussi beau visuellement, c'est un vrai régal de se plonger en Aventurie, l'univers de l'Oeil Noir bien connu des rôlistes, mais pour un jeu où seul l'esprit de déduction du joueur sera mis à l'épreuve. L'énigme des piliers, le labyrinthe, les élémentaires ne sont que des exemples d'énigmes plutôt corsées, et c'est tant mieux ! Le scénario s'avère cependant moins palpitant que dans "les chaînes de Satinav" : Geron court moins de risques, il passe la moitié du jeu à écouter l'histoire de la Princesse qui, bien qu'intéressante, n'est pas si épique que je l'aurais imaginé. Cependant, les lois qui gravitent autour de l'univers du "jardin de l'oubli, du Djiinn du temps et de Satinav" sont très intéressantes. En résumé : un très bon point'n click, magnifique et difficile.

5 gamers found this review helpful
Legend of Grimrock

Pour les nostalgiques de Lands of Lore

Legend of Grimrock est avant tout un pari réussi, celui de faire revivre un genre tombé en désuétude : le donjon crawler. Digne hériter de "dungeon master", Grimrock a réussi à faire vibrer ma fibre nostalgique. C'est avec appréhension qu'on pénètre dans ce gigantesque donjon empli de monstres, de pièges et d'énigmes. Mais il y a quand même des hics. Le principal, c'est que la nostalgie c'est bien beau, mais il faut savoir se renouveler. Et là, après avoir joué à peine 9h et être au 16ème niveau, la lassitude me gagne. Dieu que c'est répétitif ! Certes les énigmes ne sont pas les mêmes, mais ça consiste toujours à tirer des leviers, pousser des dalles, et jouer avec des téléporteurs. C'est marrant au début, mais ça devient vite chiant. Et cette sensation d'ennui est poussée à son paroxysme à cause de l'absence totale de scénario. Aucun PNJ (à part un type qui laisse des bouts de papiers), aucun dialogue, rien, le néant. C'est bien simple, Legend of Grimrock a été surpassé en 1993 par Westwood et son fabuleux "Lands of Lore", la perle des Donjon Crawlers à mon humble avis. C'est de lui dont aurait du s'inspirer les petits gars de Grimrock plutôt que de "Donjon Master". Le mécanisme même du Donjon Crawler a parfois de quoi faire rire, ou soupirer. Une dalle doit être pesée par une personne pour ouvrir une porte menant à une salle contenant une clé. Nous sommes 4 dans le groupe, comment faire ?! Je sais, pardi ! Allons chercher un monstre. Car jamais il ne nous viendrait à l'esprit de laisser l'un de nous 4 sur cette dalle... Tout comme jamais il ne viendrait à l'esprit d'encercler un monstre seul. Non, ça, seuls les monstres savent le faire ! Mais pour un premier essai, je tire un coup de chapeau. Bravo pour l'effort accompli et ce résultat plus que réussi ! J'espère juste que Grimrock 2 comblera les manques de son grand frère. Je veux des PNJ, je veux des dialogues, je veux une aventure !

4 gamers found this review helpful