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Fran Bow

Moins bien que je ne pensais

On m'avait dit beaucoup de bien, ici et là sur Fran Bow et me voilà bien déçu. Non pas que le jeu soit mauvais en soi, mais je m'attendais à ce qu'il y a plus loin scénaristiquement parlant. Le coup de la jeune fille traumatisée envoyée dans un hôpital psychiatrique, et qui voit un monde cauchemardesque dès qu'elle ingère ses pilules, c'est vu et revu. Le joueur se pose donc la question tout au long du jeu : ces visions sont-elles la réalité, ou Fran Bow est-elle folle ? Rien de bien folichon, et cette situation est prétexte pour mettre en scène beaucoup de situations gores sans pour autant qu'elles aient un vrai impact. Par exemple, le premier chapitre se situe dans l’hôpital où Fran a l'occasion de voir d'autres enfants "traités" par un personnel médical qui a l'air de se foutre de leur situation comme de l'an 40. Le cliché est grossier. Les adultes sont vilains et complotistes. Personne ne s'étonne qu'un hôpital pour enfants ait son mirador, et qu'une infirmière ait un flingue. Quant aux enfant, n'espérez pas les sauver de leur situation réelle, ni de ce qui les attend dans vos visions : ça n'est visiblement pas le sujet du jeu. Et puis à un moment donné, après une descente aux enfers où différentes réalités se mêlent pour ne former qu'un cauchemar permanent, le jeu part encore plus dans un délire où Fran est matérialisée sous forme d'arbre dans un monde de légumes. Si l'image est belle (mais Fran n'est visiblement pas dans un état vegetatif dans la réalité, donc à quoi bon ?), elle n'est pas plus exploitée que ça et j'ai trouvé par ailleurs cette partie du jeu particulièrement pénible et peu intéressante. Bref, quitte à surfer sur les traumas, je recommande plutôt "The Cat Lady" dans un style tout aussi gore mais plus sérieux, ou dans un registre plus humoristique et cynique : "Harvey New Eyes". Fran Bow a toutefois une belle direction artistique, très ambiance "gothique" mais des énigmes plutôt basiques. Ce jeu ne restera pas longtemps dans ma mémoire.

2 gamers found this review helpful
Goetia

Original, poétique, difficile !

Mystique, poétique, énigmatique, ésotérique et simplement magnifique. Goetia m'a fait passer un très bon moment à diriger le fantôme d'Abigail avec ma petite souris. Le gameplay est très original pour un jeu d'aventure, et les énigmes sont particulièrement corsées ! Par trois fois d'aileurs, j'ai du m'aider de la solution : déverrouiller le train grâce aux partitions (je n'ai pas l'oreille musicale) ; le piano de la photographie (je vous dis que je n'ai pas l'oreille musicale), et le médaillon du cabinet de curiosité dont l'explication m'échappe toujours... A part cela, j'ai pris plaisir à décoder les sigils, à naviguer de photo en photo, à retrouver les objets réceptables cachés et à décoder des phrases secrètes.

5 gamers found this review helpful
The Inner World - The Last Wind Monk

Bon point'n click

The Last Wind Monk est dans la même veine que le premier Inner World. Très joli, mignon tout plein aussi bien dans ses graphismes que son histoire fantaisiste ou son héros attachant : Robert, le roi d'Aposia. Les énigmes mélangent combinaisons d'objets et puzzles, avec un niveau de difficulté varié. Il saura vous tenir en haleine plusieurs heures.

2 gamers found this review helpful
Pilot Brothers

Sympathique, sans plus

Un petit point'n click plus difficile qu'il n'y parait. Très très tiré par les cheveux mais amusant.

1 gamers found this review helpful
Return of the Obra Dinn

Un véritable jeu d'enquête

Un grand OUI pour ce jeu de Lucas Pope qui m'a fait passer une dizaine d'heures passionnante ! Avec son look old school, "Return of the Obra Dinn" vous fera penser à vos vieux jeux du temps de l'Amstrad CPC ou du Commodore 64. Du moins sur les captures d'écran, car en jeu, vous vous déplacerez en 3D dans cet environnement "filaire" et les dialogues seront doublés en anglais. Mais que ces graphismes plaisent ou au contraire rebutent, il ne faut pas s'arrêter à cette enveloppe. Obra Dinn est un véritable jeu d'enquête qui vous obligera à réfléchir par vous même, prendre des notes, et poser des hypothèses afin de comprendre l'histoire. Et ce, à l'instar de ces jeux cultes que sont "Maupiti Island", "Croisière pour un Cadavre" ou encore "The Last Express". En (beaucoup) plus facile cependant. La mécanique laisse grande part à la réflexion, mais le jeu vous fournit un journal qui se remplira automatiquement. Très pratique, mais il est dommage qu'il ne permette pas d'écrire ses propres notes sur les fiches des personnages. Si le scénario très "Lovecrat" est intéressant, il n'est cependant pas exceptionnel et la fin m'a d'ailleurs un peu déçu. Je m'attendais à des révélations tonitruantes, mais rien d'inattendu. Cependant, le plaisir de l'enquête n'est pas atténué pour autant. Une très belle

2 gamers found this review helpful
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>observer_

Bon narratif, mais survival horror raté

Les créateurs de "Layers of Fear" nous ont concocté un petit bijou, mais un peu fêlé par endroits. Le monde de "Observer" est une véritable dystopie comme les univers Cyberpunk savent en inventer. Vous incarnez Adam, un "observateur" d'une brigade spéciale de police dont la particularité est de pouvoir interroger des cadavres en pénétrant de force leurs souvenirs, rêves et cauchemars grâce à ses implants. Et vous voilà à enquêter pour retrouver votre fils, en plein dans un réseau d'appartements délabrés où la lie de l'humanité survit tant bien que mal. Car ce jeu est crade. Visuellement, il faut avoir le coeur bien accroché et les différentes histoires annexes des résidents de l'appartement sont parfois particulièrement dures. Trafic d'organes, violation de psychés, malades mentaux, vous aurez droit à tout. Très rapidement, le jeu alterne entre les phases d'enquête classiques et les délires. Et c'est dans ces derniers que la patte de "Layers of Fears" se fait sentir. Les cauchemars, hallucinations et autres pertes de contrôle sont extrêmement bien faites et même parfois flippantes. En revanche, allez savoir pourquoi, les auteurs ont jugé bon d'intégrer dans les cauchemars des séquences d'infiltration menant sur un game over (avec checkpoint). Et là, c'est le drame. Ces séquences sont mal fichues, longues, et inutiles. J'ai toutefois persisté pour aller au bout du jeu, et de profiter de l'une des deux fins possibles. A l'exception de ces phases d'infiltration, Observer est vraiment un très bon jeu que je recommande.

Divinity: Original Sin - Enhanced Edition Collector's Edition

Tactique et amusant

La série des Divinity ne m'avait jamais emballé, de par leur côté "hack'n slash" bien bourrin, mais "Origina Sin" correspond en revanche bien plus à mon idéal du jeu de rôle. Les combats tactiques au tour à par tour sont vraiment ma tasse de thé, et le jeu exploite à merveille les combinaisons d'éléments, que ce soit via les pouvoirs magiques ou l'environnement. L'histoire se déroule dans un monde Fantasy et l'intrigue sérieuse laisse cependant la part belle à des moments d'humour bien choisis. Si j'y ai joué en solo pendant une bonne centaine d'heures, l'aventure est également disponible en coopération et je me laisserais peut-être un jour tenter par l'expérience, sur Original Sin ou sa suite.

3 gamers found this review helpful
Divinity: Original Sin - Enhanced Edition

Excellent RPG tactique / tour par tour

La suite d'Original Sins reprend le même univers et va encore plus loin dans la quête de la Divinité. Au programme, 6 personnages pré-créés avec un background riche que vous pourrez découvrir pour 4 d'entre eux si vous les choisissez en tant que personnages joueurs. Original Sin 2 reprend les points forts de son prédécesseur et les améliore. Les combats sont passionnants et de longue haleine, même si certains pouvoirs permettent de gagner un peu trop facilement (notamment la capacité "charme" qui contrôle l'adversaire si ce dernier n'a plus d'armure magique, et même si ce dernier est un boss). La combinaison des éléments reste déterminante : à vous de faire pleuvoir, transformer l'eau en glace et la maudire, puis générer des nuages de sang contaminés. Jouer mage est vraiment jouissif dans les Divinity. L'humour est toujours présent par petites doses, c'est un plaisir de se balader dans cet univers et de discuter avec les âmes errantes.

Call of Cthulhu®

Excellente ambiance mais RPG limité

L'immersion dans l'univers ésotérique du mythe de Cthulhu est totale grâce à l'ambiance macabre de l'île de Darkwaters, son port dégueulasse, son asile sinistre, son culte terrifiant et la plongée progressive de votre investigateur dans la folie. Sur ces points, j'ai trouvé le jeu supérieur aux autres se situant dans le même univers ("Conarium", "The Last Door", "Chronicle of Innsmouth", et même les vieux "Prisoner of Ice" ou "Shadow of the Comet"). Du point de vue RPG, c'est loin d'être brillant. Pas de possibilité de réellement personnaliser notre investigateur. Vous jouerez Pierce, un détective privé, et rien d'autre. Dommage, il n'aurait pas été compliqué de permettre un choix entre de multiplies personnages : un flic, un médecin, un érudit spécialiste de l'occulte. Non seulement cela aurait permis de commencer avec des compétences plus élevées dans certains domaines, mais cela aurait pu permettre quelques scènes et répliques personnalisées, dont le jeu est finalement absent. Le jeu nous fait gagner de l'expérience permettant d'améliorer nos compétences : force, investigation, éloquence, psychologie, "recherche d'objets cachés" (ils n'aurait pas pu mettre "perception" ou un mot plus sympa ?), et deux autres compétences qui ne pourront être améliorées qu'à la création du personnage et au travers d'objets découverts : occultisme et médecine. Dommage, vous ne serez jamais un expert dans ces domaines. A part quelques répliques autorisées, cela ne changera en rien l'histoire. La gestion de l'état mental est plutôt sympathique, et si vous vous aventurez un peu trop dans les mystères ésotériques, votre personnage plongera peu à peu dans la folie. Mais en faisant plusieurs runs, je me suis aperçu qu'au final, ça ne change pas grand chose à part la possibilité de débloquer des fins supplémentaires (jusqu'à 4, avec une décision lors de la scène finale).

11 gamers found this review helpful
The Beast Inside

Excellent thriller psychologique

The "Beast Inside" est un thriller psychologique et d'horreur vous mettant dans la peau de deux personnages : Adam et Nicolas. L'introduction plante le décor : Adam s'installe avec sa femme dans une vieille mansarde située en plein dans les bois d'un village paumé. Dans le genre original, on aura vu mieux mais le contexte d'un bon film d'horreur est fixé. Rapidement, Adam découvre dans le grenier le journal d'un certain Nicolas, ancien propriétaire de la maison. Et c'est là que tout s'enchaîne. Chaque chapitre vous fait alterner entre les deux personnages. Avec Adam, on se retrouve dans une sorte de simulateur de marche avec quelques énigmes (pas bien difficiles), mais au travers d'une narration extrêmement bien rythmée. Avec Nicolas, c'est plutôt le "Survival Horror" qui est à l'honneur. Jump scares, courses poursuites, fuites au travers de forêts, caves et autres lieux lugubres. Ces scènes de survie nécessitent de l'habileté et pourront provoquer le game over (avec heureusement des check points réguliers). Le destin de nos deux personnages sont évidemment liés et c'est là tout l'enjeu de "The Beast Inside" : son scénario palpitant et son ambiance à foutre les jetons. Il m'a fait beaucoup penser à "Alan Wake", bien que ce dernier soit encore + orienté action. Malgré ses qualités, il y a quand même quelques irritants dont il faut parler : 1) les contrôles au clavier sont par défaut en qwerty et les options pour changer les touches ne fonctionnaient pas chez moi. Et se déplacer vers la gauche ou droite tourne le personnage plutôt que de lui faire un habituel pas chassé. Impossible d'utiliser le clavier correctement. Je passe donc à la manette. 2) La campagne Kickstater se targuait de créer un jeu "photoréaliste". Faut pas exagérer... Les décors sont beaux, mais pas mieux que les productions de ces dernières années. Et la modélisation des personnages est tout simplement ratée. Heureusement, on ne rencontre pas beaucoup d'autres personnages à part les "monstres".

12 gamers found this review helpful