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Minit

Une minute pour refaire le monde

Minit est un jeu rapide et minimaliste. Vous parcourez le monde et pour accomplir un objectif en 60 secondes. Surprenant au premier abord (voire rebutant), ce gimmick est le coup de génie de ce jeu. L’absence de tutoriel nous jette dans le jeu immédiatement, mais les contrôles ultras classiques ainsi que le level design, tellement bien pensé que chaque nouvel objet nous ouvre une nouvelle voie et nous envoie plus loin pendant la tranche de 60 secondes qui suivent. La mort programmée du personnage, nous encourage à tester sans cesse de nouvelles actions, de nouveau passages. Après tout, qu’avons-nous à perdre ? L’humour omniprésent — et qui marche aussi en français ! — rends la formule très digeste (refaire les mêmes trajets pour essayer de débloquer un objet peut être très pesant) et la musique est excellente. Le jeu se finit en 2 bonnes heures. Il n’est pas court mais plutôt « tassé ». Il regorge de contenu dans chaque écran, et même fini, on peut continuer d’explorer le monde pour découvrir de nouveaux secrets. La fin débloque également un « new game + » pour refaire l’aventure mais avec un chrono de 40 secondes. Si vous avez une minute à perdre, Minit est parfait pour la combler et vous faire apprécier son univers plein de charme, magnifiquement intelligent sans trop en avoir l’air.

2 gamers found this review helpful
Hellblade: Senua's Sacrifice

L’enfer, c’est les autres

Quelle expérience ! Tout d’abord, ce qui saisit dès la scène d’introduction du jeu : l’ambiance ! Chaussez-vous d’un casque de bonne facture et de votre plus belle paire de lunettes de vue, vous êtes devant une œuvre à contempler avec tous vos sens. L’interface inexistante nous plonge directement en immersion dans les scènes, sans artifices pour nous rappeler que nous sommes derrière un écran. La beauté des décors, les effets des délires de Senua ou l’omniprésence des voix nous enfonce un peu plus dans son univers. La caméra nous place très près, derrière l’épaule de Senua. De cette manière, on ne peut pas voir ce qui se passe dans le dos de notre héroïne, et certaines fois, Senua s’adresse directement à nous, comme si nous étions une de ses voix, que nous faisions partie intégrante du conflit qui se passe dans sa tête. Ces voix justement, nous encouragent et nous dévalorisent sans cesse. Nous sommes au cœur de la tempête. Les énigmes — l’obsession de Senua pour les runes, qu’elle cherche dans son environnement et qui sert de clé pour avancer dans le jeu — sont bien pensées et malgré leur schéma identique sont assez diversifiées pour ne pas ennuyer. Et tout ça reste merveilleusement bien intriqué dans l’histoire qui nous est racontée et trouve un écho dans la personnalité de Senua. Quant au système de combat, avec sa difficulté automatique, il est bien pensé. Jamais frustrant par sa difficulté, on ressort de chaque affrontement avec un sentiment de s’être surpassé. Les ennemis ne sont pas très variés ce qui assure aux joueurs les moins expérimentés un défi mesuré, mais qui peut frustrer les amateurs d’action pure. Pour conclure, Hellblade raconte une histoire avec une maitrise exceptionnelle. Ninja Theory a tout mis en œuvre pour que nous vivions l’expérience narrative la plus crue possible, et ça fonctionne parfaitement. Les quelques heures passées dans la tête de Senua ont été de grands moments et m’ont engagé émotionnellement comme peu de jeux avant.

5 gamers found this review helpful
Ghost of a Tale

Une fable qui déborde de bienveillance

Accessible aux plus jeunes, il n’est pas niais pour autant. À la manière d’une fable, il peut être sombre et merveilleux à la fois. La composition des scènes est très cinématographique et un grand soin a été apporté aux animations des personnages ainsi qu’aux costumes. Tout est d’une grande beauté. La durée de vie et le rythme du jeu sont excellents pour un titre de cette envergure. Au début, nous sommes dans une prison. Il faut s’échapper sans se faire voir. Cette phase d’infiltration (ou plus justement, d’exfiltration) est une occasion idéale pour SeithCG de nous montrer qu’il maîtrise bien le level design. L’ « open world » n’est pas très vaste, mais son exploration est encouragée par son système de carte et ses points de repères abondant dans l’environnement. La forteresse regorge de raccourcis et de cachettes et l’on prend un immense plaisir à s’y perdre, tomber sur une pièce de costume ou un bout de lore. Je n’ai pu m’empêcher de ressentir une certaine mélancolie en traversant ses décors somptueux. Les quêtes sont intéressantes sans être d’une grande originalité, mais la trame principale emporte notre cœur sur des montagnes russes ! Ghost of a Tale n’est pas exempt de défauts. Pendant les phases de furtivité, les dégâts infligés si l’on se fait prendre sont assez faibles et l’utilité des costumes est surtout cosmétique. On se doute qu’il s’agit là encore de rendre le jeu accessible aux non-spécialistes du genre, mais j’aurais apprécié de plus grandes conséquences à un échec. Le jeu est également émaillé de quelques problèmes d’optimisations (la gestion poussée des ombres et lumières sont responsables de pertes d’images lors du passage de l’une à l’autre sur ma config, et je me retrouve totalement désorienté). Ce jeu est une pépite, si vous aimez l’aventure, foncez ! Vous ne serez pas déçu !

7 gamers found this review helpful
INSIDE
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