Ixion est un petit jeu de gestion sympa, nous amenant à la barre du vaisseau de colonisation / survie Tiqqun. Au premier abord, on pourrait le considérer comme un cousin de Startopia (avec son découpage en section) mais ce n'est pas le cas. Le jeu est exigeant et les ressources limitées, vous devez à la fois répondre aux souhaits des passagers, tout en surveillant votre capacité à répondre à la demande. Sa force est que votre vaisseau se "consume" en permanence, et perd définitivement de la résistance à chaque saut. Vous devez donc gérer à la fois les constructions tout en préservant un stock suffisant pour les réparations Néanmoins, sa véritable difficulté est plus ... dans son qu'on ignore. Ixion ne vous présente ... quasi-rien. Certaines fonctionnalités me sont inconnues (on peut apparemment accéder à quelque chose en maintenant ALT dans la barre de ressource en haut, j'ai jamais réussi). La gestion interne des ressources est sommaire, et le système d'export-import auto est plus handicapant qu'autre chose (puisque pour exporter, il faut un autre entrepôt qui demande un stock minimum, qu'il n'exporte pas ...). Les accidents peuvent être réduits mais j'ignore comment (même avec un niveau de travailleurs suffisants, il y en a encore). Le fait d'envoyer des ressources pour un évènement avec un vaisseau vous condamne à assumer ce choix, aucun retour en arrière ni même à changer de véhicule ou d'entrepôt. Les entrepôts pour les vaisseaux se remplissent incroyablement vite, empêchant ainsi la récupération de ressources pour certaines quêtes s'ils sont pleins. Ixion est globalement un bon jeu. La bande sonore est plutôt pas mal (bien dans le thème du spatial) mais elle varie peu. Il est peut-être un peu cher vu ses défauts, mais il peut valoir le coup. Attention par contre, il y a un défaut (connu, et apparemment jamais corrigé) avec la résolution quand le jeu se lance. Préparez-vous à aller dans les paramètres assez souvent ...
Ayant fortement apprécié le premier film, et connaissant la capacité des studios à respecter les licences, j'étais assez sceptique sur Rogue City. Et je m'étais trompé ! "Robocop : Rogue City" est totalement fidèle au premier film : bande sonore, personnages, design, ... tout est parfait ! On sent que derrière cet opus, il y a des passionnés qui ont préféré la qualité à la quantité. Et ils ont eu raison ! Ainsi, même si les cartes sont au final assez petite, elles fourmillent en détail et en fidélité. Vous reconnaitrez donc aisément le commissariat ainsi que quelques scènes et éléments clés (l'exécution de Murphy, la maquette ensanglantée de l'OCP, les flash-backs familiaux, ...). La bande sonore est discrète mais cohérente. Le thème principal est présent aux moments-clés. Tout est là pour nous immerger. Le gameplay est assez varié et le jeu plutôt bien scénarisé. Certes, on se contente d'aller d'un point A à un point B et il y a rarement plus d'un chemin, l'IA est pas folle (sa difficulté se portera plus sur ses points de vie ou les dégâts qu'elle occasionne, à mon avis) et il ne faut pas s'attendre à ce qu'on puisse faire un sprint (on ressent le poids et les limites mécaniques du personnage). Le système d'amélioration fait le travail, le concept de la carte-mère améliorable est bien trouvé (même si curieusement, certaines variantes de pièces ne sortent jamais, comme celles en L et en T) et la meilleure arme, c'est encore celle de Robocop (les secondaires qu'on trouvera sur le terrain pourront être utile mais sans plus). En bref, si vous appréciez le premier film, vous adorerez incarner le personnage. 14 heures de jeu sans lassitude, à vivre les aventures de Robocop, à faire respecter la loi. 50 % homme, 50 % machine, 100 % flic.
Fortement inspiré de "Ninja Gaiden", jeu réputé pour sa difficulté ahurissante, The Messenger est nettement plus accessible, sans faire de compromis. Malgré une difficulté sur les boss plutôt inégale (certains demandant plusieurs essais pour trouver le rythme adapté), le jeu reste amusant par sa bande sonore et son humour. L'histoire est assez longue et le concept de la temporalité est plutôt bien trouvé, on finit par revenir sur nos pas dans des niveaux remaniés. Néanmoins, entre la collecte des différents sceaux de pouvoir et les énigmes pour le niveau final font qu'on est obligé de faire des allers-retours entre les niveaux, surtout que ces derniers ne disposent pas d'un accès direct. C'est probablement la partie la plus frustrante. De plus, même si la présence de Kazimodo (celui qui nous ressuscite à chaque fois) est amusante par ses sarcasmes permanents, il est également pénible car il collecte tous nos cristaux pendant 30 secondes, après être réapparu dans le niveau. Le seul moyen de s'en échapper est donc soit d'attendre sa disparition, soit de retourner au menu principal et de recharger la partie. Pour les sections de jeu où la mort est régulière, c'est usant. Néanmoins, j'apprécie le jeu. Car au delà de son gameplay, il y a aussi le fait qu'on est spectateur des discussions entre les autres protagonistes (notamment les disputes entre les "robes bleues"). Seul point négatif : la touche de saut fait aussi le double-saut et le vol. Pour les tableaux où il faut sauter, planer, attaquer puis resauter, c'est tendu ... (le pire étant pour l'un des sceaux de pouvoir, dans les Cieux) Le jeu est long (terminé en 11 heures, en collectant tous les sceaux de pouvoir), peut être rébarbatif, la difficulté des boss est mal dosé mais il reste cool. PS : le DLC gratuit Picnic Panic apporte quelques nouveautés, profitez-en il est gratuit :-)
Alwa's legacy n'est ni plus, ni moins que l'amélioration du premier opus, Alwa's awakening ! Plus simple, plus accessible, plus beau, plus de capacité ... en fait, il est plus abouti tout en restant exigeant. Bref, ceux qui ont apprécié le premier épisode aimeront celui-ci tant il apporte de nouvelles mécaniques. A ACHETER !
Vous incarnez un astronaute envoyé par la WSA (l'agence spatiale mondiale) afin de rétablir la source de courant provenant de la Lune. Mais derrière cette mission se dégage une sombre histoire d'égo, de panique et de choses qu'il vaut mieux planquer sous le tapis. A vous donc de vous déplacer en apesanteur, prendre le monorail lunaire, remplir quelques énigmes, échappez aux IA (deux fois seulement) ... beaucoup de gameplay pour un jeu si court, mais intense. Pour un premier jeu, le studio derrière "Deliver us the Moon" a placé la barre haute. Une histoire intéressante, une difficulté relative, des graphismes excellents ... le jeu coche toutes les cases d'un AAA malgré la durée du titre. Bref, j'ai adoré. J'ose espérer qu'une suite afin de poursuivre l'histoire (l'Arche ? McArthur ?) est prévue.
Vendu comme étant dans l'esprit des jeux 8-bits, le jeu ne déroge pas à sa promesse en nous replongeant dans la douce époque des jeux aux graphismes "limités", tutoyant l'excellence visuelle de certains titres de la Nintendo. Son système de tableau fait franchement penser aux Zelda (la musique continuant à jouer même pendant la transition), on sent donc les titres fétiches de l'équipe de développement. Bien que volontairement limité dans sa palette de couleur, au contraire le jeu ne l'est pas tant le niveau d'exigence et le challenge est présent. Peut-être trop même, le studio s'est peut-être trop inspirés de jeux inutilement épuisant, que ce soit pour la difficulté ou pour les de sauvegarde, ces derniers étant rarement juxtaposé d'un tableau au risque de mort élevé. L'exemple même est le protecteur pourpre : n'ayant droit qu'à 3 points de vie (6 avec la fiole), si vous mourrez, vous atterrissez (si vous y êtes passé avant) au point de sauvegarde situé en-dessous du tableau. Sauf qu'entre ce point et la salle du boss, il y a facilement 30 secondes de navigation, du temps perdu inutilement pour se faire laminer rapidement ... Et sans compter que, faute de puits disponible dans le coin pour la recharger, votre fiole sera à usage unique ... Néanmoins, et bien que n'ayant pas (encore) fini le jeu, il reste agréable mais la difficulté est telle qu'il est impossible de faire de longues sessions au risque de balancer la manette contre un mur.
Tandem: A Tale of Shadows est un petit jeu d'énigmes en vue de dessus où on doit contrôler Emma, petite enquêtrice en herbe cherchant à résoudre le mystère de Thomas, et Fenton, un ours en peluche. Ce système d'entraide entre Emma (au sol) et Fenton (sur le mur) est vraiment bien pensé, tout comme le jeu d'ombre et de lumière permettant à Fenton de franchir certains obstacles ou précipices. La difficulté n'est pas affolante, on ne reste jamais réellement coincé dans un niveau, ce dernier ayant une entrée et une seule sortie, on se laisse guider dans le "couloir" et l'enchainement des pièces. Seuls les derniers niveaux offriront une difficulté un peu plus corsée, peut-être trop tardivement ... La courbe de progression est plutôt bien gérée, chaque nouveau mécanisme fait l'objet d'une "micro-énigme" afin d'appréhender le fonctionnement et ses limites mais ils sont spécifiques à chaque chapitre, dommage. Ma seule déception vient de la fin, elle est plutôt ... inattendue. J'aurai espéré autre chose, peut-être le signe d'un nouveau opus pour continuer l'histoire ? Le jeu est beau, la musique se laisse oublier, les énigmes ne sont pas vraiment dures ... En bref, à 15€, c'est clairement pas volé, n'attendez pas nécessairement les soldes.
Ayant joué à de multiples reprises à Everspace 1, j'ai été étonné de la voie entreprise pour le second volet. Everspace 2 n'est pas Freelancer dans le sens où le déplacement n'est libre que dans les systèmes, ici on voyage d'un point d'intérêt à un autre. Une fois arrivé à l'un d'entre-eux, un écran de chargement s'affiche pour qu'on puisse naviguer dans la zone. Donc si on s'attend à un vol "libre", c'est un peu de la triche mais je suppose que ça a permis de s'affranchir de certaines contraintes, donc pourquoi pas. Visuellement, c'est très beau et la personnalisation du vaisseau (couleur, effet de lumière, inscriptions, chassis) est excellente, à vous le vaisseau de vos rêves ! Le système d'énigme est pas mal mais répétitif jusqu'à qu'on accède au système Drake. Cumulant un peu plus de 60 h de jeu (accès anticipé + version finale), les deux seuls points noirs que je verrais sont la recherche de l'arme d'Elek, pour le déblocage du talent au niveau 2 (arme disponible qu'à la mort des ennemis ou dans les coffres, rarement), et la collecte du cristal de Phazium complètement galère tant qu'on a pas accès à Khione ou Drake. Bref, si vous êtes amateur de Darkstar One ou de Rebel Galaxy, n'hésitez pas !
J'ai joué à la version Steam (75 h), hors DLC. Je ne parlerai donc que du jeu, sans la spécificité qu'il soit dispo sur GOG. ---- Pour certains, une licence forte transformé un jeu, ça fini généralement en navet. Et c'est pire quand on parle d'une vieille licence qui peut ne pas plaire au public actuel. On peut pas s'empêcher de tout transformer (quitte à être anachronique), à foutre des merdes holographiques, etc ... (oui Prometheus et Covenant, je pense à vous). Ici, et il faut le souligner, le jeu RESPECTE l'univers d'Alien : sombre, moche, dégueu. Vous vous attendez à des conneries genre drone, personnage holographique, des droïdes aux capacités décuplées ? QUE DALLE ! Vous jouez donc Amanda qui doit aller sur Sebastopol, une station en perdition Les écrans sont monochromes (vert / noire), y'a pas de gadgets bidons ni d'holographie et les droïdes font leur age (visage inexpressif, du plastique inanimée). Bref, par rapport à la trilogie, Sebastopol n'a pas fait un bon dans le temps. Les gars de Creative Assembly ont franchement pas déconné puisque l'immersion est totale : - musique oppressante - alien vicieux - vrai scénario A cela s'ajoute un système de craft de munitions, ces dernières étant limitées sur la carte. Le jeu a beau être excellent, il y a quand même quelques défauts "artificiels" : - le jeu est très "couloir". Les pièces sont grandes mais au maximum, vous aurez que 2 chemins pour aller à l'objectif (et pas tout le temps). Disons que c'est la contrepartie pour ressentir l'oppression ... - pas de réelle possibilité d'utiliser l'alien à notre avantage contre les PNJ inamicaux - l'IA de l'alien peut déconner (ça a été le cas sur ma précédente partie sur Steam, il faisait le même chemin en boucle - 2 fois en 70h). - Amanda ne peut aller que là où ça a été prévue : conduits, sous les meubles, ... N'espérez pas la voir passer au-dessus d'un obstacle (sauf si scripté). EN BREF : vous voulez du xénomorphe, "Alien : Isolation" est fait pour vous.