Il y a du bon mais aussi du mauvais. Je pense que les développeurs sont des anciens de chez Ubisoft car j'ai l'impression de jouer à un assassin's creed avec tout les défaults de ce dernier mais quelques avantages tout de même. Les + : -On peut monter partout (comme dans AC), ce qui offre une liberté très étendu. Le jeu nous pousse à l'exploration en mettant toujours des accès secondaires pour pénétrer dans les bases ennemis, et rien n'est indiqué on nous laisse vraiment nous débrouiller pour le trouver ce fameux chemin. Donc un bon point. -De bonnes idées ajoutés comme le coup du déguisement qui permet d'entrer dans les bases ennemis avec plus de liberté, sans pour autant que ce soit facile. Le fait de devoir se tenir à distance des ennemis pour ne pas être reconnu est franchement intéressant et permet de conservé la difficulté à un bon niveau. Il n'y a pas de bonne méthode en gros, seulement celle que vous avez choisi. -L'univers, bien que peu original, est très travaillé et possède sa identitée propre. Que ce soit par la DA qui offre des design convaincant au PnJ, a la musique qui donne un petit côté far west futuriste. En terme de background, et d'ambiance, on est sur du bon. Les - : -L'ergonomie du jeu est vraiment fatigante au bout d'un moment. Les menus sont vaste et peu pratique pour toutes les mécaniques implantées. (tel que le craft qui est juste abominale vu que tu te trouve obligé d'aller toute les deux minutes dans les menus pour voir si tu as trouvé le bon item pour te crafter ta fichu amélioration.Améliorations qui ne sont pas franchement utiles vu qu'elles ne rajoutent que quelques pourcents de bonus, du moins au début. Pour la recherche demandé ça ne donne pas envie de s'y plonger dans ce fameux craft. -La carte n'indique pas la direction de tes propres curseurs...donc c'est dernier ne servent à rien. -Le scénario et les quêtes secondaires sont trop basiques par moment. On se sent comme dans AC, des quêtes fedex qui sont longues pour la plupart et qui offre peu de récompense. -La caméra est juste ignoble ! Je veux bien que l'on essaye de ne pas faire comme AC mais là c'est juste pas possible. On ne voit pas bien où va sauter le personnage vu que l'on ne rend pas compte des distances. Donc on meurt très souvent à cause d'un saut que l'on pensait possible...et en fait non. -L'inventaire rend l'utilisation des déguisements peu pratique vu qu'il se remplis très vite à cause du craft et que les déguisements sont lourd. Et vu que se déguiser n'est pas très utile au final, bah on laisse tomber cette méthode pour y aller à l'arrache. Vraiment dommage. Conclusion, avait du potentiel mais au vu des mécaniques de jeux mal réfléchies, ce jeu est gâché. Vraiment dommage au vu de la DA.
Un jeu à ambiance horrifique ennuyeux. C'est joli et l'idée d'avoir comme source de lumière dans le noir notre caméscope peut être intéressant sur le papier, mais en pratique c'est autre chose... A part quelques bons moments le jeu est long et les rebondissement scénaristique ne sont pas exceptionnel. Quand on arrive dans certaines zones on se rend compte que l'on va être traqué, avant de voir notre ennemi, et non pas grâce à la mise en scène (ce qui aurait été intéressant, certes) mais à cause du level design qui nous fait comprendre que si le niveau est fait comme cela...c'est pour fuir. (assez pitoyable par moment) La fin laisse un goût amer de défaite car elle ne donne même pas au joueurs un sentiment d'accomplissement. Certains peuvent aimé l'idée, moi j'ai trouvé ça mauvais. Donc voilà, le renouveau du survival horror est une déception pour moi.
Kathy Rain est un point'n click, réalisé par une petite équipe de développement, bien sympathique. Des graphismes en pixel art au gameplay classique du genre, c'est l'histoire qui porte clairement le jeu, ainsi que la moral de ce jeu qui reste assez simple mais tout de même bienvenue. Qui plus est, Kathy Rain est une véritable oeuvre fantastique...pas le genre d'histoire amplie de dragons et de fée, non. Du "vrai"fantastique, où le monde réel et "l'autre" monde se rejoignent...ou du moins nous en donne l'impression. Et donc qui nous fait nous demander à la fin de l'histoire : "Etait-ce un rêve ou la réalité ?" Le principal défaults de Kathy Rain vient surtout du fait que l'on a parfois du mal à connaître l'objectif. En somme, on sait ce que l'on a à faire, on va pour le faire et là l'héroine nous dit : "Non, on verra ça demain. Il est trop tard pour cela." ... "D'accord mais...je fais quoi dans ce cas ?" Et donc on cherche plus souvent à savoir comment passer au chapitre suivant qu'à réfléchir sur les énigmes, ces dernières ayant une difficultée mal dosé : soit c'est trop simple, soit c'est très compliqué. Mais bon, Kathy Rain reste un "must have" dans sa catégorie. Qui certes ne changera pas votre vie, mais vous fera passer un bon moment.
Un des nombreux jeux "cultes" de David Cage et Quantic Dream, Fahrenheit est un jeu ma fois plaisant sans pour autant être l'expérience de l'année. Film interactif, en somme, les idées de mises en scènes sont nombreuses et pourront ravir les cinéphiles en quêtes d'expérience narrative assez poussé, permettant des actions ayant des effets sur les personnages et sur l'histoire elle-même. Bien que possédant des mécaniques vieillissantes, Fahrenheit reste jouable même au clavier. Le plus gros défault du jeu reste son histoire selon moi...ce qui est un comble pour un jeu de ce type. En effet, si la première moitié du jeu est fortement plaisante et permet au joueur de s'investir complètement dans l'aventure des protagoniste, la seconde moitié se montre décevante, empilant clichés et fausses notes plutôt malvenues. On pourrait aussi reprocher au jeu un manque de variété dans son gameplay, aussi. Bien que le QTE soit assez bien inclut au jeu, il devient redondant au bout de 5 heures de jeu, environ. En sommes un bon jeu mais qui est loin d'être un incontournable.
Alors on commence par ce qui fâche : Le jeu à prit un sacré coup de vieux. Outre le fait que les graphismes ont vieilli, c'est la maniabilité ainsi que la caméra qui est le plus à déplorer dans ce jeu de plate-forme. Lourd et rendu hasardeux par une caméra qui ne permet pas toujours d'apprécier les distances, le gameplay pourrait en crisper plus d'un, notamment sur les derniers niveaux qui demande une attention et un doigté sans faille. Mais passé ces défaults qui dénotent d'une époque révolue, Psychonaute est un vrai bijou en terme d'univers. Les habitués de Schafer et de sa clique d'outsider du jeu vidéo seront ravis de retrouver cette patte si peu commune aux autres productions du genre. Un monde complètement barré qui, malgré ses airs loufoques, nous transporte de part son imaginaire débordant de fantaisie et d'humour bien fou. De plus l'oeuvre nous amène à nous poser des questions sur nous-même et notre esprit, un petit peu comme Vice-Versa la fait en 2015. Le scénario reste classique (un peu dommage), mais vu le travail effectué sur le background on ne se sent pas délaissé en émotion et en twist narratif. La musique de Peter McConnell fonctionne parfaitement avec le jeu et aide à nous ambiancer dans ce monde de fou que Schafer nous a pondu. En somme, un bon jeu représentatif de son époque, qui pourra ravir par son univers et ses idées, mais rebuter par sa technologie un peu ancienne. Ps : Le deuxième épisode de cette franchise est en chantier et devrait être disponible fin 2018, donc ne tarder pas trop à vous procurer ce bijou.^^
Je n'ai rien contre le jeu difficile die and retry. Mais Furi se pose là en maître du n'importe quoi. On enchaine des boss de plus en plus difficile dans un monde certes très joli, en mode cyberpunk, qui pourrait en charmer plus d'un. Accompagné d'une musique un peu en retrait mais qui a son charme et qui s'accorde parfaitement avec l'univers. Voilà pour le positif. Furi est certes dur mais aussi mal pensé dans ses stats. La logique du développeur est : "les attaques faciles à esquiver, bof on va leur mettre que dal en dommages sur le joueur. Ah par contre tu mets sur toutes les attaques difficiles à esquiver les dommages à fond, mais là à fond ! Ah je déteste tellement les joueurs." Et c'est là le problème principales du joueurs, les attaques que l'on esquive facilement ne nous font rien en dégâts, ce qui fait que l'on se demande pourquoi se concentrer dessus. Alors que les vagues déferlantes, et autre attaques du genre qui balayent l'arène nous enlève un tiers de la vie... C'est quoi cette logique ? Ce qui fait qu'au 4 ème boss je suis bloqué car il ne fait que ça, des attaques déferlantes balayant la zone et m'enlevant ma vie en trois attaques. Sans parler qu'elle m'enchaine. Et bien que j'ai dis que la musique était sympathique, je trouve le sound design au niveau des doublages français catastrophique. Ca me rendait confus au début, mais à force ça me faisait sortir du jeu : j'ai juste l'impression d'avoir quelqu'un qui enregistre les voix, en direct, avec un micro, à côté de moi. Je ne sais pas comment ils ont fait pour rater cela, surtout pour un studio français. (Surtout que je suis quelqu'un qui défend la plupart du temps le doublage français. Mais là non, juste non !) Dommage, un jeu avec un univers coloré avec une bonne musique électronique, gaché par le sadisme des développeur et leur manque de jugeote. Un vrai gâchis.
Bon déjà, en achetant ce jeu, il faut se dire une chose : Absolver est un jeu indépendant, pur jus. Donc oui, l'aventure est fortement courte. D'aucun diront que le jeu se fini en 4-5 heures, mais pour ma part je parlerais plutôt de 3-4 heures grand max, pour les plus aguerris en jeu de combat tout du moins. Après je trouve que les langues de viper y vont fortement, les développeurs avait promit un jeu PvP où la meilleur façon de gagner est d'apprendre de ses erreurs. Vous pouvez modifier les combos de votre absolver en profondeur, ce qui permettra de vous créer le skill qui vous ressemble le plus et de vous défaire des plus puissants des adversaires, qu'il soit IA ou humain. C'est cela la base d'Absolver, farmer un max les mobs pour déverrouiller toutes les postures de combat qui vous permettront de vous créer l'enchaînement parfait. Et bien c'est très addictif, on à envie d'aller plus loin, de se dépasser dans ce jeu. De découvrir de nouveaux horizons. Dans son concept Absolver reste simple mais au moins il fait bien le travail qu'on lui demande, nous fournir un jeu de combat qui nous permet de construire notre combattant. Nous offrir des zones où l'on rencontre d'autres joueurs pour : soit coopérer pour se défaire d'un mob difficile, soit devenir maître ou apprenti, soit se mettre sur la figure en espérant apprendre de ce combat. Après le jeu n'est pas parfait, bien des bugs sont à déplorer, ainsi que des latences des serveurs. La personnalisation des options des commandes n'est pas suffisament complète, on aimerais pouvoir revoir le positionnement de certaines touches histoire d'être bien à l'aise.(comme la commande des postures qui ne peut même pas être modifiée sur pc rendant la majeur partie du jeu injouable, sans oublié que l'on peut laisser tomber le PvP pour le combo clavier/souris à l'heure actuelle) Donc voilà un bon jeu indépendant en attente de patchs correctifs en tout genre.
Jotun est un jeu à l'univers charmant et inspiré, embellit par une VO authentique. La direction artistique et la patte graphique sont les armes de ce jeu, il est magnifique et on ne peut que prendre du plaisir à visiter les lieux que cette oeuvre nous met sous le nez, encore et encore. Mais point de vu gameplay...ce jeu est dur, très dur. A peine arrivé au deuxième Jotun j'ai su que je n'irais pas plus loin tellement je prenais de marron. Alors oui, on ne peut pas reprocher à un jeu sa difficulté. Surtout que ce dernier semble assez court en fait car l'on passe de boss en boss assez rapidement. Donc la difficulté est là pour tenir le joueur en haleine jusqu'à la fin du jeu, choix judicieux fait par les développeurs. (bien qu'ils auraient put penser à faire différent niveau de difficulté, ils ne se priveraient pas d'une partie du grand publique, mais bon.) Mais là où le jeu m'a perdu c'est sur son gameplay, qui est pourtant d'une simplicité hors-norme. Un coup rapide, un coup puissant, esquive et pouvoir divin, point. Et pourtant...même ça ça m'a gaché mes sessions de jeu. Car les Jotun sont grands, très grands. Et donc chaque mouvement de notre personnage parait lent par rapport à l'ennemi, ce qui fait qu'il faut faire 15 esquive (marteler la manette, en somme) pour esquiver une seule attaque de l'ennemi. Sans parler des pouvoirs divins que l'on consomme tel du pop corn. Donc voilà, une belle gueule mais un coeur de pierre.
Quand j'ai acheté ce jeu, je ne me suis fié qu'à la jaquette. Ce personnage étrange qui vous fixe de ses yeux azur m'avait intrigué. Disons que je partais sans attentes précises. Et bien j'ai été plus que surpris, comblé je dirais même. Primordia est un excellent point'n click à l'aspect rétro, contrairement à Deponia, par exemple. Du pixel de la taille de ton poing en veux-tu en voilà, et un jeu qui captive par son histoire et son background. Comme tout les point'n click, en somme. Commençons par les points négatifs : -Un choix technique en matière de graphisme qui est discutable. Ce jeu veut se montrer tel un hommage au vieux jeux dans son genre, mais du temps de Monkey Island quand les personnages s'éloignaient de la caméra ils étaient de plus en plus pixelisé. (Et oui, les limitations techniques ne permettait pas d'affiner les pixels à cette époque) Alors que là, quand un personnage s'éloigne de la caméra les pixels rétrécissent rendant le personnage de plus en plus nette. Ce qui, d'un temps, crée un léger paradoxe de l'axe Z (au fond le personnage donne l'air de rétrécir et non de s'éloigner) mais créer un contraste avec l'hommage que le jeu veut rendre. Pourquoi ne pas jouer la carte de l'hommage à fond et faire complètement à l'ancienne ? Je pense à un simple choix technique de la part des développeurs, qui est certes sans grand intérêt pour le plus grand nombre mais m'a tout de même marqué. -Le jeu est en anglais...(mais bon il y a un patch FR ici : http://primordia-game.com/french.html ^^) -Un peu court. (près de 7 heures de jeu pour moi) Maintenant ses points fort : -Le background de ce jeu est bon !!! Bordel je n'ai pas pris mon pied à explorer un univers dans un jeu vidéo depuis des années. Et pourtant je ne suis pas un fan du genre Steampunk mais là...Un monde, où l'humain à disparu, contrôlé intégralement par les machines, avec tout ses mystères. Juste génial ! -Un bon scénario, rythmé par les dialogues des deux protagonistes qui m'ont bien fait rire. L'écriture des personnages secondaires est excellente aussi, on sent que chacun d'entre eux à été pensé pour avoir une histoire dans ce monde, pas seulement pour être un morceau du scénario. -La logique des enigmes. Là où les vieux point'n click pouvaient se montrer farfelus sur ce point là, Primordia nous offres des enigmes qui se résolvent par l'exploration et la déduction, rien de bien méchant en sommes. Les habitués du genre trouveront leur chemin facilement. -La musique qui accompagne le joueur avec brio à travers les péripéties de l'aventure.
Dex est un bon jeu. Les graphismes en pixel art ne piquent nullement les yeux. La DA et l'univers me semblent être une fusion de bien des oeuvres vidéoludique, notamment : Deus Ex (pour la thématique abordée), Blade Runner (pour l'esthétique général), et Ghost In The Shell (principalement au niveau du cyberespace). La durée de vie est honorable, pour ce type de jeu, le scénario se tient, et le contenu permet des phases d'exploration assez intéressantes.