

DA:O est un bijou que ce soit en terme d'univers, de gameplay, d'intrigues, etc... Des quêtes secondaires, toutes bien écrites, qui vous mèneront à vous défaires d'entités malveillantes, à une quête principales qui fera de vous le héros d'une nation, ce jeu respire l'héroïsme accompagné par la musique poétique d'Inon Zur. Chaque compagnon rencontré au cours de l'aventure est charismatique au possible, renforcé par une version française au petits oignons.(mention spécial à Déborah Perret qui incarne Morrigan) En mettant de côté la trame principale, on y retrouve aussi tout les dlc tel le sympathique Leliana's song, l'excellent retour à Ostagar, le jouissif Chronique des engeances, le rude Golem D'Amgarak, l'attirant Forteresse des Gardes des Ombres, le passable Chasse aux sorcières, et le cultissime Awakening. A part une animation vieillissante et molle, et une difficulté mal dosée par moment, ce jeu est à découvrir et redécouvrir.

Ayant joué précédemment aux Sables du temps, et ayant adoré le premier épisode de cette franchise mythique qu'est Prince of Persia, c'est pour dire à quel point j'attendais avec impatience ce deuxième épisode...et à quel point la douche fut froide. Bien que le début se voulait plaisant et offrait une DA et une musique aux petites oignons, le principale problème saute aux yeux assez rapidement. Votre pire ennemi dans ce jeu ? La caméra ! Alors oui, les jeux de cette époque sont connu pour avoir eu des caméras de merde, mais là où les Sables du Temps se voulait être un jeu de plate-forme plus qu'un jeu de combat, l'Ame du guerrier amène le combat en grande pompe et à grand renfort de durs combats et de gestion de l'arme secondaire...sans pour autant avoir changer cette fichu caméra. Surtout que dans le premier épisode, cette dernière avait tendance à être assez fixe. Alors que dans celui-ci elle est moitié fixe-moitié libre. Ce qui ne la rend pas du tout handicapante quand en plein combat la caméra se coince dans un angle rendant votre esquive, déjà bien rude à gérer, limite impossible. Sans parler des phase de plate-forme où la caméra ne met pas en valeur le chemin à suivre et où vous vous retrouver à scruter chaque morceau du décor, en vue subjective, pour trouver ce fichu chemin. Deuxième mauvaise idée selon moi, les ennemis ont maintenant une barre de vie. Là où le premier avait eu la bonne idée d'en faire des êtres invincibles qui devaient être achevés au sol pour être vaincu, ici on vous lance des sacs à PV qui prennent parfois une éternité à être vaincu alors que vous vous mourrez en quatre coups. Et c'est littéral, si vous n'avez pas trouvé de bonus de vie arrivé à la moitié du jeu, les ennemis vous donnent quatre coups pour vous tuer. (Et je jouait en Normal !!!) Maintenant un défault qui n'est pas aussi virulent que les autres. La modélisation des personnages est parfois bonne...parfois non. C'est quoi cette impératrice du temps moche à souhait alors que Farah dans le premier Prince of Persia était parfaitement bien rendu ?! (je parle ici de la modélisation 3D, pas du design du personnage) Et le pire, c'est qu'il y a des points positif dans tout ça. Comme je l'ai dit plus haut la DA est vraiment bonne, bien meilleur que celle des Sables du Temps. On sent que le compositeur s'est éclaté sur la musique qui est juste parfaite à tout moment du jeu, le mélange des choeurs style oriental à la guitare électrique est tout simplement jouissif. Et il y a du bon côté gameplay tout de même. La gestion de l'arme secondaire est une bonne idée, sa durée de vie est variable selon l'arme utilisée et quand elle est cassé il faut en chercher une autre sur le champ de bataille, rajoutant du stress et de la tension. Les mécaniques pour la plate-forme sont plus fluide et plus simple à utiliser que dans les Sables du Temps. Donc un jeu que je ne demandais qu'à aimer mais qui ne m'aimait pas, moi.

Il y a du bon mais aussi du mauvais. Je pense que les développeurs sont des anciens de chez Ubisoft car j'ai l'impression de jouer à un assassin's creed avec tout les défaults de ce dernier mais quelques avantages tout de même. Les + : -On peut monter partout (comme dans AC), ce qui offre une liberté très étendu. Le jeu nous pousse à l'exploration en mettant toujours des accès secondaires pour pénétrer dans les bases ennemis, et rien n'est indiqué on nous laisse vraiment nous débrouiller pour le trouver ce fameux chemin. Donc un bon point. -De bonnes idées ajoutés comme le coup du déguisement qui permet d'entrer dans les bases ennemis avec plus de liberté, sans pour autant que ce soit facile. Le fait de devoir se tenir à distance des ennemis pour ne pas être reconnu est franchement intéressant et permet de conservé la difficulté à un bon niveau. Il n'y a pas de bonne méthode en gros, seulement celle que vous avez choisi. -L'univers, bien que peu original, est très travaillé et possède sa identitée propre. Que ce soit par la DA qui offre des design convaincant au PnJ, a la musique qui donne un petit côté far west futuriste. En terme de background, et d'ambiance, on est sur du bon. Les - : -L'ergonomie du jeu est vraiment fatigante au bout d'un moment. Les menus sont vaste et peu pratique pour toutes les mécaniques implantées. (tel que le craft qui est juste abominale vu que tu te trouve obligé d'aller toute les deux minutes dans les menus pour voir si tu as trouvé le bon item pour te crafter ta fichu amélioration.Améliorations qui ne sont pas franchement utiles vu qu'elles ne rajoutent que quelques pourcents de bonus, du moins au début. Pour la recherche demandé ça ne donne pas envie de s'y plonger dans ce fameux craft. -La carte n'indique pas la direction de tes propres curseurs...donc c'est dernier ne servent à rien. -Le scénario et les quêtes secondaires sont trop basiques par moment. On se sent comme dans AC, des quêtes fedex qui sont longues pour la plupart et qui offre peu de récompense. -La caméra est juste ignoble ! Je veux bien que l'on essaye de ne pas faire comme AC mais là c'est juste pas possible. On ne voit pas bien où va sauter le personnage vu que l'on ne rend pas compte des distances. Donc on meurt très souvent à cause d'un saut que l'on pensait possible...et en fait non. -L'inventaire rend l'utilisation des déguisements peu pratique vu qu'il se remplis très vite à cause du craft et que les déguisements sont lourd. Et vu que se déguiser n'est pas très utile au final, bah on laisse tomber cette méthode pour y aller à l'arrache. Vraiment dommage. Conclusion, avait du potentiel mais au vu des mécaniques de jeux mal réfléchies, ce jeu est gâché. Vraiment dommage au vu de la DA.

Un jeu à ambiance horrifique ennuyeux. C'est joli et l'idée d'avoir comme source de lumière dans le noir notre caméscope peut être intéressant sur le papier, mais en pratique c'est autre chose... A part quelques bons moments le jeu est long et les rebondissement scénaristique ne sont pas exceptionnel. Quand on arrive dans certaines zones on se rend compte que l'on va être traqué, avant de voir notre ennemi, et non pas grâce à la mise en scène (ce qui aurait été intéressant, certes) mais à cause du level design qui nous fait comprendre que si le niveau est fait comme cela...c'est pour fuir. (assez pitoyable par moment) La fin laisse un goût amer de défaite car elle ne donne même pas au joueurs un sentiment d'accomplissement. Certains peuvent aimé l'idée, moi j'ai trouvé ça mauvais. Donc voilà, le renouveau du survival horror est une déception pour moi.

Kathy Rain est un point'n click, réalisé par une petite équipe de développement, bien sympathique. Des graphismes en pixel art au gameplay classique du genre, c'est l'histoire qui porte clairement le jeu, ainsi que la moral de ce jeu qui reste assez simple mais tout de même bienvenue. Qui plus est, Kathy Rain est une véritable oeuvre fantastique...pas le genre d'histoire amplie de dragons et de fée, non. Du "vrai"fantastique, où le monde réel et "l'autre" monde se rejoignent...ou du moins nous en donne l'impression. Et donc qui nous fait nous demander à la fin de l'histoire : "Etait-ce un rêve ou la réalité ?" Le principal défaults de Kathy Rain vient surtout du fait que l'on a parfois du mal à connaître l'objectif. En somme, on sait ce que l'on a à faire, on va pour le faire et là l'héroine nous dit : "Non, on verra ça demain. Il est trop tard pour cela." ... "D'accord mais...je fais quoi dans ce cas ?" Et donc on cherche plus souvent à savoir comment passer au chapitre suivant qu'à réfléchir sur les énigmes, ces dernières ayant une difficultée mal dosé : soit c'est trop simple, soit c'est très compliqué. Mais bon, Kathy Rain reste un "must have" dans sa catégorie. Qui certes ne changera pas votre vie, mais vous fera passer un bon moment.

Un des nombreux jeux "cultes" de David Cage et Quantic Dream, Fahrenheit est un jeu ma fois plaisant sans pour autant être l'expérience de l'année. Film interactif, en somme, les idées de mises en scènes sont nombreuses et pourront ravir les cinéphiles en quêtes d'expérience narrative assez poussé, permettant des actions ayant des effets sur les personnages et sur l'histoire elle-même. Bien que possédant des mécaniques vieillissantes, Fahrenheit reste jouable même au clavier. Le plus gros défault du jeu reste son histoire selon moi...ce qui est un comble pour un jeu de ce type. En effet, si la première moitié du jeu est fortement plaisante et permet au joueur de s'investir complètement dans l'aventure des protagoniste, la seconde moitié se montre décevante, empilant clichés et fausses notes plutôt malvenues. On pourrait aussi reprocher au jeu un manque de variété dans son gameplay, aussi. Bien que le QTE soit assez bien inclut au jeu, il devient redondant au bout de 5 heures de jeu, environ. En sommes un bon jeu mais qui est loin d'être un incontournable.

Alors on commence par ce qui fâche : Le jeu à prit un sacré coup de vieux. Outre le fait que les graphismes ont vieilli, c'est la maniabilité ainsi que la caméra qui est le plus à déplorer dans ce jeu de plate-forme. Lourd et rendu hasardeux par une caméra qui ne permet pas toujours d'apprécier les distances, le gameplay pourrait en crisper plus d'un, notamment sur les derniers niveaux qui demande une attention et un doigté sans faille. Mais passé ces défaults qui dénotent d'une époque révolue, Psychonaute est un vrai bijou en terme d'univers. Les habitués de Schafer et de sa clique d'outsider du jeu vidéo seront ravis de retrouver cette patte si peu commune aux autres productions du genre. Un monde complètement barré qui, malgré ses airs loufoques, nous transporte de part son imaginaire débordant de fantaisie et d'humour bien fou. De plus l'oeuvre nous amène à nous poser des questions sur nous-même et notre esprit, un petit peu comme Vice-Versa la fait en 2015. Le scénario reste classique (un peu dommage), mais vu le travail effectué sur le background on ne se sent pas délaissé en émotion et en twist narratif. La musique de Peter McConnell fonctionne parfaitement avec le jeu et aide à nous ambiancer dans ce monde de fou que Schafer nous a pondu. En somme, un bon jeu représentatif de son époque, qui pourra ravir par son univers et ses idées, mais rebuter par sa technologie un peu ancienne. Ps : Le deuxième épisode de cette franchise est en chantier et devrait être disponible fin 2018, donc ne tarder pas trop à vous procurer ce bijou.^^