Les mauvais points : -Le jeu est mou, que ce soit au niveau des combats ou des intrigues/dialogues. Avec une gestion de la musique de combat digne d'il y a 10 ans. On se retrouve avec le syndrôme Skyrim. Les ennemis sont proches = la musique de combat s'active alors que tu ne les vois pas et que le combat n'est même pas engagé. Une idée particulière. -Graphiquement inégale, les textures sont chouettes mais certaines modélisations laissent à désirer. Sans parler des animations qui sont du même niveau que celle de The Technomancer. Dans ce dernier j'ai passé, en 2019 c'est inacceptable même pour un AA. -Certaines quêtes n'offrent aucun challenge. On va d'un point A au point B, on se tape un dialogue où on a aucun réel choix, suivi d'une décision à prendre qui ne résulte que notre niveau d'aptitude utilisables sur le moment. Ca reste simple. -Les IA sont pitoyables, les compagnons meurent au bout de dix secondes car leurs placements n'ont aucun sens, et les ennemis n'offrent que peu de résistance. Il faut tomber sur des sacs à PV pour vraiment avoir un combat intéressant...et ils sont fort rares cela. -La musique n'est pas des plus inspirantes, et pourtant j'adore les compositions de Derivière mais là je ne suis pas dedans. -Des murs invisibles...sérieux ?!! Les bons points : -Un arbre de compétence permettant de faire des combinaisons assez poussées. -Les aptitudes qui vous permettent de passer à tels endroits ou non, vous donnant envie de progresser pour en déverrouiller d'autres. -Des intrigues politiques, en fond, bien gérées, où vos choix ont un impact selon la position diplomatique que vous prenez. -Des compagnons attachants avec des backgrounds intéressants. -Le système de combat, même s'il est mou, demande une bonne maîtrise du placement et des enchaînements. Conclusion : j'avais trop d'attente sur ce jeu, pour un résultat en demi-teinte.
The Long Reach est au final un bon petit jeu d'aventure à la sauce Point & Click. Les contrôles sont simples : Bougez votre personnage et interragissez avec l'environnement. Les énigmes sont simples et efficace et nous pousse à l'exploration. Certaines sont logiques, d'autres moins. Mais on ne se prend pas la tête bien longtemps à force d'explorer et de tester différentes combinaisons. Le style pixel art est maîtrisée et on passe un bon moment devant ce jeu. Il faut compter 3 heures pour le terminer et il n'y a aucune rejouabilité. Le scénario fait son office et permet de se plonger correctement dans ce monde où la réalité côtoie le cauchemar. Si vous avez quelques ronds de côté et que vous voudriez vous mettre à un jeu d'ambiance horrifique, The Long Reach est sympathique.
J'ai vraiment pris mon pied tout au long de ce jeu mais j'en suis quand même déçu dans le fond. C'est un jeu pour amateur de fan-service, nous plongeant dans l'univers des deux premiers films de la saga controversée Terminator. En terme d'ambiance visuelle et sonore ont est sur du très bon. Tout est fait pour coller aux quelques séquences aperçut dans Terminator 1 & 2, dépeignant la guerre contre les machines. Et c'est sans parler du sound design qui est une petite merveille dans ce jeu. Que ce soit les effets sonores au synthé qui rappelerons de bons souvenirs aux fans de la première heure, ou la musique qui s'inspire du travail de Brad Fiedel et offre des themes juste jouissif pour le fan que je suis, tout ce qui relève de la direction artistique dans ce jeu est parfait ! Malheureusement il y a le reste... Le gameplay est un peu mou, les armes sont précises sans pour autant être un modèle d'ergonomie. L'IA est aux fraises, les terminators te voient, viennent vers toi, s'arrête à ton dernier emplacement connu, puis se disent : "Il est passé par là, il repassera pas là !" et ils retournent tranquillement à faire leurs rondes. (c'est ça qui à exterminé l'humanité ?!oO) Mais le pire vient d'un gros défault d'équilibrage qui rend le jeu bancal en altérant l'un des aspects préféré des joueurs : la difficulté. -On trouve du loot partout et tout le temps : je ne suis jamais tombé en rade de munition, j'avais près de 70 pack de soins en permanence, quand j'avais besoin d'un matériau de craft je le trouvais en fouillant un peu. -Beaucoup de mécaniques de gameplay sont recyclés d'autres jeux, ce qui donne un aspect de déjà vu malvenu.(le crochetage, le piratage, etc...) -On gagne bien trop facilement de l'XP. A la fin du jeu on est OP et on démembre les T-800 par dizaines. Tout cela, mélangé à l'IA imparfaite et au gameplay peu nerveux, laisse un goût amer une fois le jeu fini. C'est un jeu fait par des fans pour les fans, point.
Un bon simulateur de marche/exploration. Dans Scanner Sombre vous jouer un homme dans les sombres profondeurs d'une immense grotte et votre objectif est d'en sortir à l'aide d'un scanner et d'un casque de réalité virtuel. Avec votre "arme" vous aller devoir cartographier votre environnement dans l'espoir d'y dénicher une route et de découvrir...la fin du jeu !^^ Comme dans tout simulateur de marche les gameplay est minimaliste et principalement centré sur l'exploration. La difficulté est quasi inexistante et l'histoire manque un peu de contenu. Mais visuellement le jeu innove par l'utilisation du scanner et des nuages de points que créer ce dernier qui, malgré la simplicité de ce système, ravi la rétine. La BO est superbe et nous plonge parfaitement dans l'ambiance voulue par les créateurs. Le point noir est sa durée de vie qui n'est que de 2 heures, maximum. Il y a un new game+ mais je n'en voit pas vraiment l'utilité à moins d'être fan du jeu. Donc je le recommande mais à prendre en période de solde.
Aimant le rationnel j'ai eu un peu de mal avec les énigmes de ce réputé Full Throttle. A l'humour déjanté, à l'instar d'un Grim Fandango, héritier de Monkey Island, l'intrigue du jeu se passe dans un univers aux semblants post-apocalyptique où vous incarné un héros BADASS qui va résoudre une affaire de meurtre contre l'ennemi juré du biker rebel que vous êtes : Un Costar Cravate !!! Mais malheureusement la courte durée de l'intrigue ne permet pas vraiment de se plonger dans cette univers à la Mad Max, sans parlé de la simplicité du scénario qui ne sauve pas les meubles. La seule chose qui permet de passer un bon moment sont surtout des dialogues riches qui vous feront souvent mourir de rire. Un jeu sympathique mais trop court. Dommage.
Jeu d'une époque aujourd'hui oubliée. The Vanishing of Ethan Carter est un jeu d'ambiance poétique bien réalisé et aux graphismes époustouflant mais qui a très vite vieilli, malgré sa sortie en 2014. Bien que les textures en photogrammétrie reste convainquantes aujourd'hui, certaines modélisations, notamment la flore, font un peu shipe. Le gameplay est minimaliste pour laisser la place à l'intrigue qui se veut quelque peu candide et donc qui m'a peu convaincue.(tout s'explique, certes, à la fin du jeu mais ça n'excuse rien) Si vous aimez les simulateurs de marches tranquilles mais qui demandent un peu de réflexion pour dénouer l'intrigue, ce jeu est fait pour vous. Pour les DOOMiste, passez vite votre chemin !^^
Evidemment, pour ceux qui n'aurait pas fait le premier épisode, c'est un jeu basé sur la coopération. Donc abandonné l'espoir d'y voir le fun si vous voulez le parcourir en solo. Team17 nous régale de ce second opus, toujours aussi inventif et entrainant. La prise ne main est rapide, les graphismes n'ont pas évolué(mais au fond, on s'en fou !) car c'est le gameplay nerveux qui vous mènera de vos meilleurs fou-rires à vos plus éloquents coups de gueule.
Un GTA-like à la sauce Assassin's Creed, The Saboteur est un bon divertissement mais qui manque du petit quelque chose qui fait mouche. Les graphismes flattent la rétines pour 2009, le gameplay à une prise en main rapide, et on se plonge correctement dans ce Paris sous l'occupation Allemande. J'aurais apprécié plus de cohérence historique, notamment sur la fin qui part sur un fin "romanesque" sans queue ni tête. Et le manque de réalisme de certains monuments représenté dans le jeu.(non mais c'est quoi ce Chambord de la taille de Cheverny ? Vous êtes vraiment aller sur place car il fait facilement 5 fois la taille de sa représentation virtuelle) Mais le jeu est bon et on y passe un bon moment.
DA:O est un bijou que ce soit en terme d'univers, de gameplay, d'intrigues, etc... Des quêtes secondaires, toutes bien écrites, qui vous mèneront à vous défaires d'entités malveillantes, à une quête principales qui fera de vous le héros d'une nation, ce jeu respire l'héroïsme accompagné par la musique poétique d'Inon Zur. Chaque compagnon rencontré au cours de l'aventure est charismatique au possible, renforcé par une version française au petits oignons.(mention spécial à Déborah Perret qui incarne Morrigan) En mettant de côté la trame principale, on y retrouve aussi tout les dlc tel le sympathique Leliana's song, l'excellent retour à Ostagar, le jouissif Chronique des engeances, le rude Golem D'Amgarak, l'attirant Forteresse des Gardes des Ombres, le passable Chasse aux sorcières, et le cultissime Awakening. A part une animation vieillissante et molle, et une difficulté mal dosée par moment, ce jeu est à découvrir et redécouvrir.
Ayant joué précédemment aux Sables du temps, et ayant adoré le premier épisode de cette franchise mythique qu'est Prince of Persia, c'est pour dire à quel point j'attendais avec impatience ce deuxième épisode...et à quel point la douche fut froide. Bien que le début se voulait plaisant et offrait une DA et une musique aux petites oignons, le principale problème saute aux yeux assez rapidement. Votre pire ennemi dans ce jeu ? La caméra ! Alors oui, les jeux de cette époque sont connu pour avoir eu des caméras de merde, mais là où les Sables du Temps se voulait être un jeu de plate-forme plus qu'un jeu de combat, l'Ame du guerrier amène le combat en grande pompe et à grand renfort de durs combats et de gestion de l'arme secondaire...sans pour autant avoir changer cette fichu caméra. Surtout que dans le premier épisode, cette dernière avait tendance à être assez fixe. Alors que dans celui-ci elle est moitié fixe-moitié libre. Ce qui ne la rend pas du tout handicapante quand en plein combat la caméra se coince dans un angle rendant votre esquive, déjà bien rude à gérer, limite impossible. Sans parler des phase de plate-forme où la caméra ne met pas en valeur le chemin à suivre et où vous vous retrouver à scruter chaque morceau du décor, en vue subjective, pour trouver ce fichu chemin. Deuxième mauvaise idée selon moi, les ennemis ont maintenant une barre de vie. Là où le premier avait eu la bonne idée d'en faire des êtres invincibles qui devaient être achevés au sol pour être vaincu, ici on vous lance des sacs à PV qui prennent parfois une éternité à être vaincu alors que vous vous mourrez en quatre coups. Et c'est littéral, si vous n'avez pas trouvé de bonus de vie arrivé à la moitié du jeu, les ennemis vous donnent quatre coups pour vous tuer. (Et je jouait en Normal !!!) Maintenant un défault qui n'est pas aussi virulent que les autres. La modélisation des personnages est parfois bonne...parfois non. C'est quoi cette impératrice du temps moche à souhait alors que Farah dans le premier Prince of Persia était parfaitement bien rendu ?! (je parle ici de la modélisation 3D, pas du design du personnage) Et le pire, c'est qu'il y a des points positif dans tout ça. Comme je l'ai dit plus haut la DA est vraiment bonne, bien meilleur que celle des Sables du Temps. On sent que le compositeur s'est éclaté sur la musique qui est juste parfaite à tout moment du jeu, le mélange des choeurs style oriental à la guitare électrique est tout simplement jouissif. Et il y a du bon côté gameplay tout de même. La gestion de l'arme secondaire est une bonne idée, sa durée de vie est variable selon l'arme utilisée et quand elle est cassé il faut en chercher une autre sur le champ de bataille, rajoutant du stress et de la tension. Les mécaniques pour la plate-forme sont plus fluide et plus simple à utiliser que dans les Sables du Temps. Donc un jeu que je ne demandais qu'à aimer mais qui ne m'aimait pas, moi.