Graphiquement, le jeu est vraiment en dessous de ce qu'on faisait à l'époque, les décors sont moins détaillés et surtout les modèles de personnages sont immondes : nos héros ne ressemblent à rien et c'est encore pire avec des armures. De plus, nous perdons l'aspect "réalistes" des armes, plus de fourreaux et les arcs se retrouvent collés au dos. Les voix ne sont pas mauvaises mais en anglaises sous-titrées en français : encore un mauvais point par rapport à son prédécesseur. La musique par contre est tout aussi géniale : plus sombre et certaines sont vraiment épatantes (j'aime beaucoup celle avec des sifflements). L'histoire est meilleure : dans cet univers démoniaque, tout est sombre, le premier niveau donne le ton : du sang et des tripes ! Le fait d'être lié à un chevalier noir est intéressant, s'il meurt, vous mourrez et inversement : très original même si la relation n'est pas développée. Il n'y a qu'une fin, c'est dommage, j'aurai aimé qu'on puisse être corrompu et rallier le camps du Damné ou rallier le "chevalier" à nous. La plupart des quêtes secondaires sont regroupées sur des "champs de batailles", des portails à débloqués en trouvant des clés, ce sont des niveaux aléatoires avec des objectifs lambda "tuer X, trouver Y", c'est sans intérêt pour l'histoire mais je vous conseille de les faire pour l'expérience et surtout l'argent et l'équipement : avant le premier portail, vous êtes faible (passer déjà les premiers gardes n'est pas facile), après vous roulez sur une bonne partie du jeu. Dommage que ça soit pas plus travaillé. Le système de compétences est intéressant dans le sens où on, peut vraiment faire ce que l'ont veut (à condition d'avoir trouvé les livres). Je dirais qu'il est meilleur que Divine. Même si on a plus la dose d'humour dans les attributs. Si vous avez aimé le premier, essayez Beyond Divinity, il est certes moins "travaillé" mais son atmosphère sombre et dépravée est pour moi sa plus grande force. Je vous le recommande !
Divine Divinity, c'est du lourd : des graphismes somptueux (pour l'époque bien évidement) avec en plus le détail que BEAUCOUP de jeux modernes ne sont pas foutu de faire : le fourreau pour les épées et l'arc rangé de façon réaliste : il ne tiens pas miraculeusement collé dans le dos, il est placé en bandoulière. La VF est d’excellente qualité, les différents héros ont des voix variées (même si on les entend pas beaucoup à part pour "c’est verrouillé !" vu que la plupart des dialogues sont juste des textes. La musique est quant à elle incroyable, c'est simple, c'est l'une des meilleurs OST que j'ai entendu ! L'histoire est clichée : vous êtes un des choisis pour devenir l'Élu Divin, c'est à vous de tout faire pour organiser votre ascension sous les conseils de Zandalor. Outre la quête principale, vous aurez des secondaires dispersées un peu partout, bien écrites et variées. Un système de réputation est aussi en place même si j'en vois pas l'intérêt... Que vous soyez méchant ou gentil, je n'ai pas vu de grandes différences. Je tiens à signaler l'humour qui se dégage du jeu par moment et aussi de la description de vos attributs qui change selon leur niveaux, par exemple : 1 en intelligence = vous êtes idiot et 30 = vous êtes un génie ! C'est du détail mais j'aime beaucoup, certaines phrases sont vraiment drôles, je vous invite les regarder de temps en temps. Nous avons aussi de la physique, alors ok, c'est juste déplacer des objets mais franchement pour un jeu de 2002 en semi 3D, c'est génial, je me souviens m'être amusé à empiler des caisses, ça sert à rien (sauf pour quelques "énigmes" qui consistes à déplacer des objets pour se frayer un chemin) mais c'est vraiment ce qui m'a marqué. Encore aujourd'hui, il m'arrive de revenir sur Divine Divinity pour parcourir Rivellon seulement pour le plaisir et pour l'aventure incroyable que Larian Studios nous a concocté : un jeu culte à FAIRE ABSOLUMENT !
Dans son opus, SteamWorld se met vraiment au Metroidvania, la zone de jeu est plus grande et les développeurs ont vraiment fait un effort sur les graphismes : le jeu est vraiment joli avec de beaux effets de lumières qui font plaisirs. L'ambiance Far-West est au rendez-vous, le design des personnages est super : j'aime beaucoup cet univers de robots humanisés. Quant à l'histoire, elle est un peu plus développée que dans le 1 mais ne vous attendez pas à quelque chose d'épique, on en apprends un peu plus sur le lore mais ce n'est vraiment pas grand chose. C'est dommage, on ne sait pas vraiment ce qui se passe : à quoi ressemble ce monde, son histoire, etc... Au lancement du jeu, on vous conseille de jouer à la manette, je l'ai fait avec le combo clavier + souris sans gros soucis (peut-être un peu de galère avec le grappin dans certaines phases mais c'est jouable). La difficulté n'est pas élevée, on fini SteamWorld 2 sans trop de difficulté. Si vous avez aimé le premier, faites celui-ci, si vous ne l'avez pas aimé, donnez une chance à cette suite, vraiment, c'est un bon jeu !
Le style cartoon ainsi que l'ambiance Far-West rendent vraiment bien : c'est très agréable à regarder. Le design des personnages est tout aussi réussi. J'aime beaucoup cet univers. La musique est de bonne qualité, il n'y a pas de voix juste du charabia un peu comme les Sims mais ce n'est pas dérangeant. SteamWorld DIG porte bien son nom : on fait que creuser pour aller toujours plus profond dans la mine de notre cher oncle. On récolte donc des minéraux précieux qu'on donne à la copine du dessus pour avoir de l'argent et améliorer notre équipement dans les boutiques. L'histoire n'est pas approfondie. Dommage, ce jeu est dans la lignée des univers post-apos avec l'humanité disparue remplacée par des robots. Il n'y a pas de grande difficulté, on le termine assez vite (Moins de 5 heures pour ma part avec tout l'équipement à fonds), un défaut certes mais il est plutôt reposant, on ne s'énerve pas. Les menus ont un gros soucis, vous jouez avec la souris et si vous avez le malheur d'aller vers le bas de l'écran de cliquer, vous ouvrez votre inventaire et c'est très chiant ; je me suis avoir plein de fois. Si vous souhaitez passer un après-midi ou une soirée sur un petit jeu, je vous le conseille.
Trine 2 est graphiquement magnifique, les jeux de couleurs ainsi que les effets de lumières rendent vraiment bien. La musique est super : très apaisante et entrainante pour les combats. La VF est de bonne qualité. Le jeu ne sera pas acclamé pour son histoire (j'ai même pas compris pourquoi le méchant est méchant, c'est dire) ni pour ses dialogues qui sont... Niais ! Les énigmes sont sympas et on apprécie le fait qu'il y a plusieurs solutions : on peut les faire de manière tout à fait légitime ou tricher et user allègrement des plateformes et caisses du magicien. La physique est plutôt bien rendue. Son DLC est supérieur au jeu de base : des dialogues moins "simplistes", des efforts de mises en scènes avec des cinématiques utilisant le moteur du jeu. Même si du coup, la synchronisation labiale est totalement foirée. Niveau défauts, plusieurs bugs viennent vous embêter comme se retrouver coincer dans le décors (rare mais j'ai été victime de ça). La physique de l'eau du DLC est étrange, un mur invisible semble la retenir quand on veut tenter de la faire aller plus loin de manière réaliste, le jeu n'a pas prévu ça. Enfin, certaines animations sont vraiment pas terribles comme les sauts de la voleuse quand elle bande son arc : elle saute de manière statique, son animation "armée" ne bouge pas dans les airs, je sais pas si vous voyez ce que je veux dire, essayer de sauter comme ça, vous verrez. J'ai le jeu en solo, c'était correct mais sans plus, je pense qu'en multijoueurs, on doit plus s'amuser parce que là, certains moments m'ont limites ennuyés. Malgré ces défauts, je vous conseille Trine 2, peu de jeux s'aventure sur ce terrain d’énigmes et de plateformes avec de la physique.
Graphiquement le jeu accuse son âge : ce n'est pas laid mais certaines textures sont vraiment limites même pour 2003. La bande son est incroyable : la musique est géniale (le jeu commence fort dès la première phase). La VF est de bonne qualité. L'histoire est intéressante mais mal amenée : les Sections Alpha sont ridicules, les mecs ont un emblème de crâne et sur la tronche de leur chef on peut lire "Méchant"... Trop clichée de ce côté là. Les gens semblent être choqués d'apprendre qu'ils sont diaboliques... Et on ne passera pas à côté de la "scène de déprime" avec tous les dialogues qu'on peut réciter par cœur (celle du phare vers la fin). Outre l'histoire, je trouve cet univers super intéressant même si la zone de jeu est vraiment petite tout comme la durée de vie (terminé en 8 heures). En quête secondaires, c'est du classique : course, jeu avec palet (jouabilité médiocre, pas réussi) et prendre des photos de la faune et de la flore (j'ai bien aimé). Pour les personnages, seuls Pey'j et Double H sortent du lot (Jade est mignonne mais c'est tout.), ils sont attachants et lâchent quelques répliques qui sont devenus cultes. Le reste c'est que de la figuration. Niveau combat : c'est du vu mais c'est jouable (on apprécie quand le copain vient vers vous et se prends un coup). Par contre : quelqu'un a t-il utilisé le fameux "coup spécial" qu'on nous fait utiliser au tout début du jeu ? Il sert à rien ! Le jeu n'est pas compliqué : je suis mort uniquement dans les phases avec les tourelles qui tuent un coup. La caméra a quelque fois des problèmes, en Hovercraft surtout, elle fait n'importe quoi par moment. Les menus ne sont pas fait pour le PC : on ne peut pas utiliser la souris, un détail certes mais qui son importance. Tout comme certaines phrases où les commandes sont changées (vers la fin avec le vaisseau), ça vient de nulle-part. Je n'ai pas fait Beyond Good & Evil à son époque mais je comprends pourquoi il est devenu culte, je le conseille vivement !
La première surprise fut le menu principale : on contrôle le personnage qui va vers les options : original, plutôt sympa et j'ai bien aimé le fait qu'il se couche sur différents lits lors de la création du profil. Je ne m'attarderai pas sur les graphismes (super designs), ni la VF (d’excellente qualité) ou de la bande son générale (très bien). Psychonauts a réussi à me feinter ! Le début était pas super prometteur : ça avait l'air assez niai avec certes de l'humour, je m'imaginait une histoire stupide... Quelle erreur ! L'histoire parle de la psyché humaine (même si les personnages ont pas vraiment l'air humain) et Raz explore donc l'esprit de plusieurs personnes et en fouillant un peu : je ne m'attendais pas à ce que ça soit aussi sombre ! L'exemple de Milla est le plus parlant, sans rentrer dans les détails, on pourrait carrément faire un Silent Hill avec elle comme protagoniste ! Il est assez fascinant de voir qu'au final toutes les personnes que vous croisez sont pas très bien dans leur tête et ont tous une vie pitoyable. Vous verrez du symbolisme mais pas autant que Silent Hill 2. Dommage cependant qu'il n'y aucun dialogue avec les intéressés sur ce qu'on a vu dans leur subconscient, cela aurait été intéressant Le jeu fourmille de bonnes idées et de phases originales : il faut saluer la tentative de diversifier les situations et même le gameplay (Phase avec le Boss où la caméra est son regard). La difficulté est bien dosée mais devient crispante vers la fin avec les sauts qui hasardeux et le double-saut qui veut pas se déclencher par moment. Je suis plus souvent mort à cause des chutes dans le vide que des ennemis même si certains sont vraiment pénibles (les rats... Mon Dieu). Si vous aimez les collectibles alors vous serez heureux de constater qu'il y en a partout : monnaie, carte, sphères, etc... Je conseille ce jeu, il est plein de bonnes idées et d'intentions, que demandez de plus ?
L'introduction est une bonne surprise : il est très rare pour un jeu vidéo d'avoir une vidéo avec des acteurs et des décors réels, certes très courte, ça n'en reste pas moins rafraichissant. Le menu principal est fantastique : il s'agit d'un album réel avec les mains de l'acteur qui le manipule : je suis fan de ce genre de chose ! D'autres développeurs devraient s'en inspirer, ça change tellement des interfaces fades. Une fois lancé, nous sommes pris dans cet ambiance de Métal : je ne suis pas un grand connaisseur mais certains titres et visages m'étaient familiers. En plus d'une bonne musique, la VF est de grande qualité. Quant à l'histoire : c'est sympa, l'humour est omniprésent et j'ai souris à quelques blagues et situation : vous avez un décalage énorme entre Lars et l'ambiance générale. J'ai beaucoup aimé aussi le design des ennemis : ridicules avec des répliques très drôles. Après vous échapperez pas aux clichés, mais la fin donne de la matière pour une suite (qui j'espère arrivera). Les phases de Tower Défense sont sympas mais deviennent vites redondantes surtout quand vous avez compris qu'il faut bourriner, la stratégie ne sert à rien. Vous avez des missions secondaires, c'est juste du combat et de la course mais au moment légèrement scénarisées (bon c'est juste 2 répliques en boucles). Les PNJ sont plutôt attachants, le Kill Master est mon préféré. Au rayon des problèmes : - Une mini-carte aurait été utile, devoir ouvrir la carte pour se repérer... C'est pas pratique ; - Bugs : j'ai dû refaire un combat de bosss car un script ne se déclenchait pas ; - IA pas très maline. Brutal Legend est un jeu vraiment classe. je ne peux que vous le conseiller !
Positifs : Graphismes (reste très beau) Musiques et VF de qualités Les animations et commentaires de Sean Histoire Négatifs : Ce jeu souffre d'une maladie très grave et ennuyeuse : les "points d'intérêts", comprenez bien, je suis pas contre le fait de mettre quelques petits endroits à visiter pour trouver du matériel ou détruire une tour mais là c'est plus de 300 points réparties sur la carte ! C'est abusé ! Oui c'est optionnel mais ça sent la flemmardise ! Cette géographie... Ok, je suis pas très malin, je doute qu'un parisien puisse faire 100 mètres et se retrouver en Champagne-Ardennes ! Des fautes d'orthographes sont présentes sur les panneaux et autres : prenez le temps d'en lire quelques-uns. Vous verrez, surtout vers la Tour Eiffel. On peut sauvegarder quand on veut ! Mais ça tiens pas compte de la progression de la mission : un vrai plaisir de devoir tout recommencer, du coup : intérêt ? Le début nous montre des représailles de l'occupant à nos actions, c'est cool mais vous n'aurez plus jamais ça : détruisez des tours, des dirigeables, des stations, ... Jamais vous ne verrez l'ennemi s'en prendre civils et les courses-poursuites sont risibles : il est très facile se s'échapper... Du coup, je comprends même pas pourquoi on sauve pas Paris nous tout seul. IA : une pelle de chantier est plus maligne, vous pouvez enchainez les tirs à la tête : tant que vous êtes caché, vous ne risquez rien et jamais l'ennemi sonnera l'alarme. J'aime beaucoup aussi comment les gens s'en fichent totalement qu'un tyoe les vire de leur voiture pour se barrer avec : ils gueulent un coup et s'en vont tranquillement... Comme quoi, le Car-Jacking date pas d'aujourd'hui ! Et pour finir : bug ! Ennemis volants (infanterie et chars), des passages sous le décors (charmant), crashs, etc... Conclusion : ce jeu est pas trop mal mais il est au finale assez vide, nous avons que quelques missions secondaires, le reste, c'est du Point Blanc, bref, du sans intérêt !
La musique est sympa : j'aime beaucoup le thème principale. L'histoire : totalement clichée ! Vous savez qui sont les méchants : ce sont des caricatures sur pattes très divertissants ! Un homme borgne riche qui possède un train avec un crâne en emblème... C'est sans doute un allié ! On regrettera l'absence de sous-titre pour quelques dialogues ou phrases dans les phases de jeu. La musique en scène est quant à elle bien travaillée : quelques cinématiques pas mal du tout. Le personnage change de vêtements au fur et à mesure de l'avancé du scénario : j'aime beaucoup aussi, les nouveaux costumes ont un rapport direct avec l'histoire : vous sortez d'une vie de trappeur avec des habits un peu "sauvage", vous arrivez dans la civilisation, hop : vêtements "civilisés". Diverses missions secondaires : ranch, prime, poker (un tuto aurait été un plus parce que j'y connais rien et j'ai dû faire un peu au hasard). Vous pouvez scalper les gens, ça sert à rien (ça été enlevé du jeu final) mais c'est marrant). Au rayon des regrets : Trop facile (jamais mort) ; - Pas d'effet d'impact ou interaction avec le décors (tirs dans l'eau sans effet) ; - Vous gagnez des points de statistiques... Pourquoi pas, l'argent sert à acheter des améliorations mais c'est vraiment limité ; - Monde petit (très vite fait le tour) ; - Les balles tirées partent à côté mais tant que le réticule est rouge : vous touchez, pas au point du tout. En bref : Je conseille fortement GUN ! Il est excellent malgré qu'il accuse son âge.