Little Misfortune est un petit jeu très sympa, assez court, environ 3h, mais qui condense sa narration pour nous permettre de ne pas voir le temps passer. On incarne donc la petite Misfortune Ramirez Hernandez dans une aventure touchante, glauque, attendrissante et surtout divertissante. Cette petite fille rigolote avec sa grosse tête qui est dans son petit monde vit une enfance d'apparence toute guillerette, mais dès le deuxième écran du jeu, on comprend que ce n'est vraiment pas le cas. On s'amuse à se mettre à la place de cette petite fille rêveuse et pleine de paillette dans toute une série d'actions avec des choix multiples pour au final se demander si ça a servi vraiment à quelque chose, mais l'impression de choisir une direction à la narration est bien là. On n'a pas vraiment un impact particulier sur nos décisions, on se contente d'avancer surtout pour interagir avec le maximum d'éléments visibles, et voir la suite de l'histoire qui est tout de même bien sympathique dans un style conte plutôt bien écrit. Sauf son final que j'ai trouvé personnellement pas terrible, mais je soupçonne le jeu d'avoir plusieurs fins, peut-être ne suis-je pas tombé sur la bonne. Côté technique, c'est très joli, j'aime beaucoup le style 2D, les animations sont rigolotes, et l'univers graphique mise en place est vraiment réussi. Il en va de même pour la musique qui suit très bien les événements, avec des montés et des descentes en fonction de la situation que vit notre petite Lady. Que dire de plus, si ce n'est que j'ai passé 3h de jeu plutôt agréable, il est possible que je ne relance pas ce jeu de sitôt, mais je le recommande quand même, même s'il ne s'agit pas vraiment d'un point & click, mais plus d'une histoire avec interactions.
Après la sortit d’un titre comme Gris, j’avais envie de rester dans cette ambiance de jeu sans Game-over, avec une emphase narrative forte, et l’envie du chill-game en mode ‘’tais-toi, et profite‘’. Contrat rempli pour ce puzzle plate-former très bien réalisé. Dans la peau d’Anne, on parcourt une aventure très bien ficelait, avec ce qu’il faut de choix de dialogue, d’action bonne ou mauvaise, qui déterminera votre Karma, le tout pour un final plus ou moins réussi, Les puzzles du jeu ne sont pas des plus compliqués, et si l’on reste bloqué sur une énigme, cela ne dure pas bien longtemps. Mais son gros point fort reste sa narration impeccable, une aventure de vive haleine avec ce qu’il faut de temps mort au bon moment, des dialogues réussis, et un doublage anglais irréprochable. La musique assurée par un orchestre symphonique, sublime la direction artistique typer Studio Ghibli, on en prends plein les mirettes et les oreilles, même si on aurait apprécié des cinématiques de meilleurs calibres. Toujours est-il qu’il s’agit ici d’une excellente surprise pour moi, un jeu que j’ai parcouru avec plaisir. Très peu de challenge, mais une expérience sympathique de 7-8 heures de jeu que je n’ai franchement pas vu passer. Un très bon travail de la part d’un studio qui m’était complément inconnu, et j’espère les revoir avec de nouvelles productions de ce gabarit, avec plus de budget.
Gris est une aventure incroyable, une invitation comme j’ai rarement pu en voir dans le milieu du jeu vidéo. La direction artistique est majestueuse, le son, les illustrations, les animations, tout respire le travail d’orfèvre. Son gameplay n’est pas en reste, d’un classicisme flagrant, dès les premiers mouvements possible, mais extrêmement bien maîtrisé. Le tout réparti sur un level-design qui nous permet de toujours vivre quelques choses de nouveau, étalonner sur environ 3 heures. Le rajout de nouvelle compétence situé sur le trajet principal, nous m’est scène en permanence l’habileté fantastique, dont a su faire preuve Nomada Studio avec le game-design. En bref, Gris est une œuvre visuelle et sonore, avec des éléments classiques du jeu de plate-forme. Mais il faut avoir du talent, pour réussir à sublimer quelques choses que l’on connaît déjà, et comme le dit Jules Renard, d’une citation que j’ai trouvée sur internet, et qui résume assez bien ma penser : “un classique est un écrivain qui veille sur la tradition.”
Dans la veine des classiques du genre metroid-vania, iconoclast est l’enfant sage dans son genre, même s’il parvient à trouver son équilibre grâce à une histoire très sympa. Un jeu que j’ai vraiment apprécié, et don je n’attendais pas grand-chose mais le trailer de sortit du jeu, avait attisé ma curiosité. Dans un format très emprunt de classicisme, Iconoclast se contente de mécanique déjà vue si vous avez déjà touché un Metroid, sans pour autant tomber dans un mimétisme, comme l’ont déjà fait d’autres. Mais notre petite Robin, héroine du jeu, peu compté sur un arsenal varié, muni d’un blaster et d’une clé géante que l’on verra se modifier tout au long de l’aventure, on arpente les niveaux, avec suffisamment de diversité pour ne pas s’ennuyer. D’un point de vue graphique, les couleurs très chaude, ont su m’émerveiller, de plus les modèles des personnages et les animations sont ultras chiadés. La musique reste correcte, même si loin de valoir un gros pesant de cacahuète. L’histoire du jeu est probablement sa grande force, au contraire d’un Metroid 2D, don la narration est généralement très discrète, on nous raconte cette fois-ci une histoire profonde, engagé par moments, et qui est sublimé par une narration et des dialogues très propres. Iconoclast n’a pas vraiment pour but de transcender ou de changer le genre, comme peu le faire un Hollow Knight, mais il fait office de bon élève, et donne environ 10/15 heures de plaisir, que je recommande chaudement.
Un petit jeu super-sympa, il est joli et a une bande-son très sympa, même si un peu répétitif. Ce qui serait encore mieux, ça serait qu'ils nous permettent de concevoir nos propres niveaux, ou bien de créer un système de génération de niveaux aléatoires, je pense qu'a ça lui irait bien :-)
Un Dungeon crawlé, il me semble que c'est comme ça qu'on dit. Je n'avais jamais joué à ce style de jeu avant celui-ci, et je dois avouer mettre franchement amusé. Il est plutôt beau, se prend très vite en mains, voire même trop vite, mais c'est sympa, il y a des passages secrets un peu partout, des monstres parfois très difficiles à appréhendaient, mais le jeu est faisable. Un petit point vite fait sur l'éditeur de niveau que je n'ai pas testé, il est très complet de ce que j'en ai aperçu, et surtout ai permis à la communauté de faire des choses vraiment sympas. Petit bémol à mettre sur la bande-son, quasiment inexistante, et un scénario par beaucoup intérêt, mais au moins il existe.
Classique parmi les classiques, FEAR premier du nom reste un jeu très jouable même aujourd’hui. Une fois le patch 1.8 installé pour ainsi profiter d’un rendu 1920/1080, la nostalgie peut démarrer. Le jeu commence sur une enquête pas vraiment intéressante, mais qui servira de prétexte à prendre les armes une fois passé le 1er niveau, pour dézinguer tout clone ennemi (des vrais pour une fois) qui ose se dresser sur notre chemin. On retrouve dans les mécaniques, des flingues varier, du Bullet-Time plutôt utile et bien-fait par dessus le marché, et des items à ramasser à droite à gauche avec des upgrades, des munitions, des trousses de soins etc… Une des grosses features du jeu, c’est l’IA des ennemis, avec des soldats bavards et cherchant souvent des techniques pour vous contourner, pendant qu’un autre effectue un tir de couverture, ils constituent dans le mode de difficulté maximum de vrai menace, et foncer tête baisser sera une stratégie très risquée. Une fois les mécaniques présentées par deux petits niveaux didactiques, on peut enfin se lancer dans la chasse, pour trouver qu’est-ce qu’il ne va pas avec cette fameuse société Armacham. Tout le long de l’aventure, une certaine Alma qui nous fout des coups pressions brutal et extrêmement bien mis en scène, cette petite fille télépathe et vêtue de rouge n’aura pas son pareil pour vous faire comprendre que la craindre et fuir, c’est la clé de votre survie ! Un FPS-Horror qui fait aujourd’hui partie des classiques, jouable dans cette mouture, mais on regrettera quand même l’absence du patch 1.8 de base, qui est difficile à trouver aujourd’hui, et on peut regretter aussi l’absence du multijoueurs, qui était très bon à son époque.