

Gris est une aventure incroyable, une invitation comme j’ai rarement pu en voir dans le milieu du jeu vidéo. La direction artistique est majestueuse, le son, les illustrations, les animations, tout respire le travail d’orfèvre. Son gameplay n’est pas en reste, d’un classicisme flagrant, dès les premiers mouvements possible, mais extrêmement bien maîtrisé. Le tout réparti sur un level-design qui nous permet de toujours vivre quelques choses de nouveau, étalonner sur environ 3 heures. Le rajout de nouvelle compétence situé sur le trajet principal, nous m’est scène en permanence l’habileté fantastique, dont a su faire preuve Nomada Studio avec le game-design. En bref, Gris est une œuvre visuelle et sonore, avec des éléments classiques du jeu de plate-forme. Mais il faut avoir du talent, pour réussir à sublimer quelques choses que l’on connaît déjà, et comme le dit Jules Renard, d’une citation que j’ai trouvée sur internet, et qui résume assez bien ma penser : “un classique est un écrivain qui veille sur la tradition.”

Dans la veine des classiques du genre metroid-vania, iconoclast est l’enfant sage dans son genre, même s’il parvient à trouver son équilibre grâce à une histoire très sympa. Un jeu que j’ai vraiment apprécié, et don je n’attendais pas grand-chose mais le trailer de sortit du jeu, avait attisé ma curiosité. Dans un format très emprunt de classicisme, Iconoclast se contente de mécanique déjà vue si vous avez déjà touché un Metroid, sans pour autant tomber dans un mimétisme, comme l’ont déjà fait d’autres. Mais notre petite Robin, héroine du jeu, peu compté sur un arsenal varié, muni d’un blaster et d’une clé géante que l’on verra se modifier tout au long de l’aventure, on arpente les niveaux, avec suffisamment de diversité pour ne pas s’ennuyer. D’un point de vue graphique, les couleurs très chaude, ont su m’émerveiller, de plus les modèles des personnages et les animations sont ultras chiadés. La musique reste correcte, même si loin de valoir un gros pesant de cacahuète. L’histoire du jeu est probablement sa grande force, au contraire d’un Metroid 2D, don la narration est généralement très discrète, on nous raconte cette fois-ci une histoire profonde, engagé par moments, et qui est sublimé par une narration et des dialogues très propres. Iconoclast n’a pas vraiment pour but de transcender ou de changer le genre, comme peu le faire un Hollow Knight, mais il fait office de bon élève, et donne environ 10/15 heures de plaisir, que je recommande chaudement.