Le premier et le deuxième opus ont pour moi la même valeur que le troisième, pour lequel je rentre dans les détails ici. Clairement, le plaisir de faire ce jeu ne peut, pour moi en tous cas, exister, qu’avec une solution complète et fiable sous la main. Le livre d’Hintbook de la créatrice est superbe d’inventivité, mais il n’aide pas plus un joueur comme moi. Et clairement, la maîtrise de l’anglais, y compris ancien pour une partie des énigmes, est trop éloigné de mes intérêts. Passé cela, ce fut agréable, on se plonge dans l’ambiance, dans l’humour aussi, sans vraiment se prendre la tête dans le règlement des puzzles. Je reste cependant d’accord avec certains avis de l’époque : le jeu est franchement dur avec un timing à respecter entre le magicien et les marins, qui a dû faire commencer et recommencer le jeu de nombreuses fois aux plus aguerris à l’époque. Donc du plaisir, de tricheur certes, mais du plaisir tout de même devant ce jeu-conte.
Alone In The Dark fut, à sa sortie, un véritable événement. Bien qu'il soit encore difficile aujourd'hui de parler de 3D, il n'empêche que c'était considéré comme tel à l'époque, et que cela fonctionnait parfaitement bien. Ce jeu est le père des Résident Evil et autres Tomb raider, en posant les bases d'un jeu d'action recherche à l'ambiance sans pareil et aux énigmes dosées savamment pour nous permettre de progresser en faisant fonctionner nos méninges. Derceto, la maison abandonnée cache des mystères que notre détective, (Edward Carnby ou Emily Hartwood, homme ou femme, au choix) va devoir comprendre et résoudre pour découvrir les raisons derrière le suicide du dernier propriétaire Jérémy Hartwood. Les textes et messages disséminés au long du jeu sont autant de pistes à suivre pour aller de plus en plus profondément dans cette maison de l'horreur, dominé par des forces maléfiques et chtoniennes qui peuvent aisément rendre fou ceux qui osent s'y intéresser de trop près... Ce jeu est sorti en 1992 et,; à bientôt 30 ans, il est bien sûr marqué et très éloigné des critère de beauté graphique de notre époque. Mais cela ne l'empêche pas d'être beau, simplement. A tenter d'urgence si vous ne le connaissiez pas, et à redécouvrir pour les autres, encore et encore.
Certes très court (moins de 20 minutes) ce prologue donne le ton : l'ambiance glauque à souhait, le gameplay interressant (cela me rappel le bon vieux Commando). Je pense que l'on pourra reprocher un coté "try and die", mais cela permet surtout d'apprendre la bonne tactique, et la progression nous tiens finalement en haleine. Si le jeu poursuit dans la même veine, je pense pouvoir me laisser tenter. A voir.
Bon, je dois avouer que l'idée de pouvoir retrouver Tristram et son thème ont suffit très largement pour me faire basculer dans les retrouvailles avec ce jeu. Mais quel plaisir de retourner dans les tréfonds des donjons et, surtout, d'achever enfin ce petit chef d'oeuvre. Graphiquement, il reste tout à fait agréable, et je dois avouer que j'aurais sans doute regretté une trop grosse retouche des graphismes. On est dans les années 90, pour le genre, pour le gameplay, pour les graphismes aussi, donc. Le système bienq ue basique du jeu est déjà très abouti, et c'est un petit bijou d'exploration de donjon, avec assez de dificulté dans les quêtes pour prendre un eptit plaisr de recherche sans trop se prendre la tête durant des heures. Après tout, j'enjeu ici n'est pas tant de réflechir n'est-ce pas ? En tous les cas, ce jeu, son ambiance, et ces heures que j'ai à nouveau passé devant la taverne pour le seul plaisir (idiot je sais, avec Youtube, mais bon...) d'avoir cette mélodie en fond sonore... Pas d'hésitations, il faut rejouer à ce jeu, ou même pourquoi aps le découvrir !