A bien des égards, Book of Hours prends le contrepied de son prédécesseur : au lieu d'une plongée dans les profondeurs d'un monde occulte peuplé de monstres et d'immortels, de secrets inéffables et de manuscrits oubliés, dissimulé loin du regard des mortels sous les replis secrets de notre monde (pas tout à fait notre monde - il y a plusieurs mondes possibles, plusieurs histoires)... ... dans Book of Hours, vous allez passer votre temps à lire des livres, retaper une vieille baraque et cultiver vore jardin. Quelque fois, des échos du monde de Cultist Simulator vous parviendront - par la presse, par un des rares visiteurs - dans votre retraite. Mais cette fois-ici, attendez vous à une expérience bien plus cosy et reposante. D'ailleurs, et contrairement â CS, on ne peut pas mourir : terminés les runs d'artiste maudit où l'on meure de faim au bout de dix minutes dans une vielle mansarde, entourés de peintures qui ne nous ont pas rapporté un clou, après avoir été viré de Glover & Glover. Changement d'atmossphère mis à part, o nest toujours dans un jeu Alexis Kennedy : la prose est toujours aussi délicate, le gameplay toujours aussi grindy, on retrouve ce fantastique univers des Secret Histories... bref, pas un jeu que l'on peut recommander à n'importe qui, mais un jeu qui fonctionnera au coup de coeur : soit vous aimez, soit vous passerez très vite à autre chose.
