

Bon jeu mais trop basé sur la chance à cause de ses nombreux GNA (générateurs de nombres aléatoires). On finit par refaire en boucle les mêmes nivaux en espérant que ça finisse par passer... Donc pas un jeu vraiment "hardcore". Cet aspect aléatoire a eu raison de ma patience. J'aurais préféré un jeu qui fasse davantage appel aux compétences du joueur.

J'ai réalisé des guides vidéo pour les classes de haut niveau sur ma chaîne YouTube Dasyatis. Le jeu est très bon, et je salue le travail du studio Runic Games pour ça. Mais d'un autre côté... de nombreux aspects ont été complètement bâclés. J'ai torché le jeu dans tous les sens et je peux vous dire que l'équilibrage des classes et des objets est catastrophique. On a une sensation d'un jeu sorti à la va-vite avec pas mal d'énormités comme un coffre minuscule qui vous empêche littéralement de profiter de 95% du jeu, des bâtons et baguettes pourris qui vous oblige à équiper votre mage avec des haches, des armes légendaires risibles dont la plupart ne sert à rien, un mode hardcore pas du tout adapté, des mobs qui disparaissent au bord de l'écran, des stats d'équipement insensées (on croirait presque qu'ils ont utilisé un générateur aléatoire de stats pour fabriquer les pièces équipements)... et de nombreux autres gros défauts comme les decriptions foireuses des compétences qui nécessiteraient de longues pages pour tous les détailler. On sent clairement que les développeurs comptaient sur la communauté de joueurs pour palier aux défauts du jeu via la création de mods. Ce qui heureusement a été possible, mais dans une certaine mesure seulement. Si c'est surtout l'ambiance que vous recherchez, vous pouvez y aller, les musiques sont d'ailleurs de haute qualité. Mais si vous êtes un tant soit peu pointilleux sur les mécaniques et statistiques de jeu vous serez très déçu. Préférez Grim Dawn dans ce cas, un très bon Hack'n'slash qui lui n'a pas été lâchement délaissé par ses développeurs.

Ce premier Torchlight était plutôt un ballon d'essai qui avait le mérite de nous faire connaître l'ambiance et la jouabilité propre à la série. Mais une fois l'aventure principale terminée on n'a pas forcément envie de prolonger l'expérience tellement il y a de défauts de conception qui pourrissent le jeu : raccourcis clavier pourris, compétences complètement déséquilibrées et mal décrites, inventaire et coffre minuscules, système de familier et de pêche chiants et inutiles, et j’en passe…

Je trouve à Runner2 quelques défauts : Devoir faire tous les niveaux trois fois pour obtenir tous les succès c'est ennuyant et ça ressemble pas mal à du gonflage artificiel de durée de vie. L'épreuve de visée de fin de niveau dans un jeu de plate-forme comme Runner2 est très discutable, d'autant plus que si on on la rate c'est tout le niveau qui est invalidé. Je ne vois pas trop le sens à part casser les ♥♥♥♥♥♥♥♥ aux joueurs et augmenter encore une fois la durée de vie artificiellement. Ce serait comme participer à un marathon mais pour être reconnu vainqueur il fallait après avoir passer la ligne d'arrivée gagner une partie d'échec. Rien à voir quoi. Et j'ai aussi la sensation que le moment où il faut tirer pour atteindre le centre de la cible varie d’un niveau à l’autre... La plupart des personnages sont laids et ressemble à des mollusques sans aucun charisme. L’un d’eux semble par ailleurs doté d’une gigantesque paire de testicules. Le monde 5 a tendance à faire un peu mal aux yeux et on perd en lisibilité. Le jeu est très répétitif, 4 mondes auraient suffit. Le 5ème était de trop pour moi. Techniquement : - Démarrage du jeu long et pénible avec la voix du narrateur ; - L'utilisation des menus est trop lente ; - Aucune option pour diminuer ou supprimer le volume de la voix ; - Curseur de la souris parfois visible en jeu lorsqu'on utilise une manette ; - Volumes des différents effets sonores pas très égaux. Mais je retiens deux points particulièrement positifs : Les différents niveaux de difficulté ajoutent ou retirent des obstacles aux niveaux là où beaucoup d'autres productions se contentent paresseusement de faire varier une valeur statistique comme les points de vie, l'attaque, la vitesse, etc. Choice Provisions a donc quand même le mérite de s'être donné cette peine (c'est d'ailleur peut-être pour ça que le studio a voulu nous imposer les trois niveaux de difficulté pour terminer le jeu à 100%...). Enfin, les bosses sont plutôt originaux.

Un seul mot me vient à l'esprit pour définir ce jeu : ennuyant. Je n'y ai même pas passé une heure et je n'arrive pas à revenir dessus tant la perspective est démotivante. Et disons-le sans détour, Darkwood n'est vraiment pas joli à regarder. Il est même graphiquement à la ramasse. Impossible de parler d'expérience immersive tellement le jeu est moche. J'ai l'impression d'un canular. Mais un jour peut-être trouverai-je la force en moi d'aller plus loin dans ce "jeu". Qui sait ? Peut-être que tout n'est pas si mauvais.

Une bonne extension, qui porte bien mal son nom toutefois... Les plus : - De nouveaux environnements bien plus variés que dans le jeu de base qui, lui, est assez monotone sur ce plan ; - Une difficulté que l'on sent légèrement réhaussée et qui vient un peu corriger la trop gande facilité du jeu de base ; - Moins de techniques (compétences), mais des techniques plus utiles et même nécessaires alors que dans le jeu de base on avait trop de techniques qui ne servaient souvent à rien ; - Un jeu un peu plus diversifié avec le passage de l'alchémiste en filature, ou celui chronométré dans le dernier chapitre ; - Des exécutions nouvelles (à noter qu'elles sont plus violentes et plus sanglantes). Les moins : - Héros pas charismatiques. L'espèce de femme au cheveux rouge est tout simplement laide ; - Impossible de chuter dans le vide sans être automatiquement téléporté là d'où on venait de tomber. C'est vraiment ce qu'on peut appeler de l'assistanat vidéoludique ; - Trop facile. C'est le même gros défaut que le jeu de base au final. Une fois l'extension terminée, on a le sentiment de l'avoir sous-exploitée, on a envie de revenir dans les niveaux ; - Des succès non liés au mode de difficulté, autrement dit des succès qui n'en sont pas. Les développeurs auraient dû créer des succès nécessitant l'obtention de toutes les médailles en mode difficile, ou mieux, l'obtention des médailles par pairs (Yurei et Oni en particulier car Yurei et Kami est très facile à obtenir même en mode difficile) ; - On joue un homme bronzé ou une femme au cheveux rouge qui massacrent des hommes blancs ; - Bugs et défauts de conception en grande quantité, comme dans le jeu de base, et les développeurs en ont même rajoutés...

Très bon jeu de furtivité, même si loin d'être dénué de défauts. J'ai réalisé le défi le plus difficile à ce jour sur ma chaîne YouTube Dasyatis. Dans l'ensemble le jeu est vraiment trop facile. Je l'avais commencé en mode normal, mais très vite on obtient le pouvoir de faire disparaître les corps, ce que j'ai ressenti comme un code triche tellement ça simplifie le jeu en y enlevant tout un pan stratégique. Je conseil aux nouveaux joueurs de commencer directement en mode difficile, car en plus de ce pouvoir on dispose de tout un arsenal de capacités permettant de se débarasser des ennemis très facilement. En fait on est carrément assisté dans ce jeu, par exemple il y une capacité qui permet de tuer instantanément un ennemi sur une plate-forme, et pour cela vous avez juste à vous téléporter à côté de lui. Le mode facile quant à lui est une vaste blague : il suffit de se précipiter sur les ennemis en courant comme un fou à travers les niveaux et les tuer au vu et au su de tout le monde jusqu'à vider la zone. En fait ça n'a plus rien à voir avec un jeu de furtivité... Le dernier boss est une honte. Quelque soit le mode de difficulté choisi, vous avez juste à vous jeter dessus et lui mettre trois coups d'épée avant de lui faire une attaque en plongée, avec quasiment aucun risque qu'il ne vous attaque. Je ne sais vraiment pas qu'elle était l'intention des développeurs en voulant conclure le jeu ainsi... Je trouve aussi que le fait d'avoir choisi un personnage féminin comme dernier boss n'est vraiment pas stimulant pour le joueur. Pas de succès liés aux modes de difficulté dans Aragmi, et ça c'est pour moi un gros point noir. Vu le potentiel du jeu ça aurait été vraiment l'occasion de nous mettre des succès intéressants... mais nan ! Une fois le jeu terminé il n'y aucune option pour relancer une partie depuis le début. Où les développeurs avaient donc la tête ? Ce qui signifie que vous recommencez avec vos compétences déjà toutes débloquées. Autre problème ultra chiant : lorsque vous jouez en mode facile ou difficile, que vous quittez et relancez le jeu, le jeu se remet par défaut en mode normal sans vous prévenir. C'est quand même fort de café ! Et parfois quand vous quittez le jeu après avoir passé un point de sauvegarde vous recommencez depuis le début du niveau... et parfois non. Enfin, et comme je disais plus haut, Aragami est bourré de nombreux défauts qui endommagent réellement l'expérience de jeu, du moins dès lors qu'on pousse un peu la difficulté. Ces défauts et bugs sont tellement nombreux que je n'aurais pas la place ici pour en faire l'inventaire. En gros il faut retenir : - Des déplacements foireux à cause du mauvais affichage des zones de téléportation ; - Une IA aléatoire qui rend le comportement des enemis incohérent et donc imprévisible. Quand à l'histoire, je ne l'ai vraiment pas trouvée intéressante. Conclusion : Aragami est donc un jeu au potentiel assez énorme mais que je trouve bien mal exploité par ceux qui l'ont conçu, particulièrement du fait de sa trop grande facilité, et de ses nombreux bugs qui auraient dû être corrigés. Heureusement, ce premier point peut être amélioré par le joueur lui-même s'il le désire après avoir terminé l'aventure une première fois. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait avec le challenge que j'ai réalisé.