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SOMA

Une leçon vidéoludique.

Un jeu que je voulais tester avant de me le voir offrir par Gog. (merci les gars) Je l'installe donc, lance une partie, vaque dessus pendant deux petites heures, avant de me faire chasser par le tout premier monstre. Une angoisse monte alors, pas si intense mais tenace, implaccable, définitive. Je ne peux plus jouer. Je débranche, je me pose, me détends, réfléchit, comprends soudain que ce qui fonctionne si bien sur moi n'est pas tant l'ambiance, pas tant les monstres que l'on retrouve dans tant d'autres titres qui ne me font pas bouger l'autre, non, ce qui me paralyse, ce qui me bouleverse dans ce Soma est le fait d'être à poil, traqué par des monstres qui te one shot dans un Level Disign piégeux et inconnu, sans autre moyen de te défendre qu'un système d'infiltration précaire et provisoire. Sentant d'instinct le potentiel du titre (une DA de malade, une ambiance sonore prodigieuse, une intrigue solide...) me voilà extrêmement déçu. Je veux connaître la suite. Je veux profiter du jeu. Et c'est ainsi que je m'en vais gambader sur google, jusqu'à tomber sur un vieux let's play d'At0mium (youtubeur brillant que je conseille au passage) que je dévore littéralement, m'autorisant à vivre par procuration l'expérience unique et puissante que propose ce titre. Qui tient évidemment, comme pressenti, toutes ses promesses. Se pose alors à moi un énorme dilemme : comment noter ce jeu, certes pionnier, certes peaufiné, certes mémorable mais auquel je ne peux pas jouer moi-même ? (ce qui est la base, non ?) Excellente question, à laquelle j'ai répondu en retirant une étoile pour marquer le coup (en me disant que ceux qui ont la chance de pouvoir vivre l'expérience par eux-même lui en mettront cinq) mais en gardant bien présent à l'esprit que ce jeu en vaut plus et que sa véritable place est dans le panthéon des grands jeux d'horreur de l'histoire du jeu vidéo.

2 gamers found this review helpful
Immortal Redneck

J'ai la fesse gauche qui me démange...

Bienvenu dans Redneck, le jeu qui vous propose d'incarner un ouvrier Texan (on imagine bien), raciste, xénophobe et colonialiste (je n'ai pas joué suffisamment pour me souvenir s'il était mysogyne ou homophobe mais ça ne m'étonnerais pas, en général, c'est le package...) qui vient faire en Égypte le touriste inculte, fier, narcissique et imbu de lui-même. Je les entends déjà, d'aucuns diront que ce n'est que de l'humour, que je n'y comprends rien, que je ne suis qu'un sale islamogauchiste et un pisse-froid ! Vous voyez hein ? Ceux-là, là ! Le problème dans Redneck (ce qui n'était pas le cas dans SW2), c'est que l'argument de l'humour ne tient pas, puisque qu'à aucun moment une parole contradictoire ne lui est apportée, pas plus qu'une situation, ou des indices, qui laisseraient à penser que les devs parlent d'un autre lieu, que le personnage s'exprime en son nom propre ou autre effet de style... Rien. Quedalle. Nenni. Wallou ! Or, pour qu'il y ait humour, pour que nous puissions rire ensembles, il faut qu'il y ai décalage. Décalage avec une situation initiale, décalage avec un discours, des intéractions, décalage avec ce que vous voulez mais décalage tout de même : sans décalage, l'humour n'est rien ! Dépourvu de décalage, Redneck ne fait pas d'humour, il n'est qu'un jeu raciste. Tout de même, la question pourrait se poser de savoir si ce racisme est intrinsèque à Redneck ou s'il provient d'un dédain de classe : on stigmatise l'ouvrier Texan pour l'humilier... j'avoue que la question ne m'intéresse pas : il faudrait que je joue à Redneck pour le deviner et j'avoue que j'ai autre chose à foutre ! Pour finir : Redneck est un jeu très propre : deux étoiles. Peut-être en aurait-il eu trois (pas sûr) si le rascisme était son seul défaut... non, non : vous remplacez des baguettes et des sorts par des armes à feu, un dongeon par trois pyramides, vous ajoutez un petit système de compétences et vous passez de Ziggurat à Redneck. Ça va, tranquille le plagiat ?

1 gamers found this review helpful
Dragon's Dogma: Dark Arisen

Dragon's Dogma, le jeu qui aurait pu !

Si Dragon's Dogma avait eu un scénario plus touffu et des personnages consistants, il aurait pu être un grand jeu. Si Dragon's Dogma avait été mieux optimisé, si sa carte avait été un peu plus vaste et son relief, plus complexe, il aurait pu être un grand jeu. Voilà le souci des jeux comme comme Dragon's Dogma qui naviguent constamment entre deux eaux, celle des idées novatrices et plaisantes et celle des défauts rédhibitoires, c'est qu'on les aime pour ce qu'ils sont, pour ce qu'ils apportent au jeu vidéo mais qu'on ne peut décemment pas, par honnêteté intellectuelle, en faire non plus tout un fromage. Et c'est déchirant. Car des qualités et des idées novatrices, Dragon's Dogma n'en manque pas : on pense bien sûr à son système de pions, vu nulle part ailleurs, à son système de combat fort intéressant et dont aucun joueur de ce titre ne serait surpris d'apprendre qu'il aurait inspiré la série des Monster Hunter -ou qu'il y aurait été purement et simplement repris- des graphismes qui vieillissent bien, un fondement narratif original et une générosité de contenu à faire pâlir un MMO : oui, on peut aisément passer 300 heures sur ce jeu sans en avoir fait le tour. Et des défauts rédhibitoires, il en a aussi : un scénario d'une pauvreté affligeante, des personnages plats, tous oubliables, une optimisation abandonnée sur le bord de la route, une musique souvent quelconque, des seuils de difficulté peu prévisibles et ma fois très personnels... En fin de compte, Dragon's Dogma est un jeu touchant, que l'on aime détester ou que l'on se surprend à aimer, et sur lequel on finit malgré tout par passer un nombre incalculable d'heures sans avoir nécessairement le sentiment d'avoir perdu son temps. Oui, ce Dragon's Dogma est un bon jeu, il n'est simplement pas aguicheur. C'est un jeu qui se sent, ou qui ne se sent pas !

5 gamers found this review helpful
A Plague Tale: Requiem

Doux Jésus !

Comme vous pouvez le constater, je ne suis pas possesseur de ce jeu et je le confesse : je ne le serai jamais ! Je me permets néanmoins de laisser ce petit com, ayant fortement apprécié le premier (je prend le temps de le finir avant de le commenter) et, bien m'en a pris, vu celui-ci en let's play sur youtube, ce qui nourrira le présent avis et acta mon choix de ne pas en vouloir dans ma bibliothèque. Alors oui, comme souvent dans ce genre de piège, le jeu est beau et oui, dans ce titre, la musique est très inspirée, voilà, c'est fait, ça vaut mes deux étoiles ! Ceci dit : ben alors, les gars, qu'est-ce qu'il s'est passé ? Ça y est, un deuxième jeu, et déjà, on s'prend pour quelqu'un d'autre ? (Bethesda ? Capcom ? Ubisoft ?) Pour la sainte gloire du dollar, on sacrifie la vraisemblance de son récit sur l'autel du grand spectacle ? Chez vous, une vague de rats peut briser une muraille en pierre de taille de plusieurs mètres d'épaisseur ? Deux trois phrases à l'emporte-pièce, dans un décors désincarné, nébuleux, suscitent la plus belle poésie, résument la plus haute philosophie, évoquent la pensée la plus fertile ? vous avez craqué ? Et par dessus tout, vous n'êtes plus capables d'assumer un choix fort ? C'était beau ça, le gamin qui s'en allait en début parti, ça, sa suscitait la curiosité ! On se disait : "Ah, tiens, là c'est couillu ça ! On a envie de voir la suite !" Et puis un twist pourri plus tard, on se retrouve avec un morveux ressuscité sur les bras, comme un John Snow dans Game of Throne et on se dit : "flûte (version censurée), ils n'ont pas osé ! je me disait bien, aussi..." et on retombe dans une paranoïa douteuse, celle-là même qu'on nous reproche (à juste titre), tout le reste de l'année ! Ah non, je suis colère ! c'est incroyable de se tirer indéfiniment des balles dans l'pied, comme ça, pour des histoire de pépètes supposées ! Comment voulez-vous après ça que les joueurs consistant ne se sentent pas pris pour des abrutis ! Ah non, je suis colère !"

3 gamers found this review helpful
Children of Morta: Complete Edition

Une tuerie !

Qui nous avait dit qu'un bon HackandSlash pouvait se passer d'un scénario solide et de personnages profonds... Blizzard ? THQ Nordic ? Et voilà qu'un petit studio inconnu de tous fait voler en éclats cette coupable paresse, légende séculaire rabillée en tradition par notre bon vieux marketing depuis maintenant une bonne vingtaine d'années... Et notre salutaire David ne s'arrête pas en si bon chemin, puisqu'il ajoute à son HackandSlash des mécaniques de roguelite, efficaces et très bien vues, qui en font un jeu tout aussi addictifs que ses ainés mais autrement plus passionnant —infligeant au joueur parfois blasé que je suis une première grosse claque. Faisant parti de ces réfractaires au pixel art, qui ont tendance à considérer qu'il n'est plus une façon de traiter les joueurs en 2023, j'ai pris un second revers de main en lançant Children of Morta ! Depuis, je conçois même qu'avec un peu de talent et d'imagination, il puisse tendre vers l'art ! La musique ? très en phase avec l'ambiance, elle se permet le luxe d'être moins convenue que celle de la majorité des titres AAA qui sortent aujourd'hui. La technique ? Pendant mes trente heures de jeu, je n'ai pas croisé l'ombre du soupçon du moindre bug, le gameplay est aussi propre que profond et différent pour chaque personnage, un régal. La difficulté ? Le scénario principal s'adresse à tous et si, comme moi, vous le trouvez trop facile, il existe un donjon procédural fait pour la coop mais que l'on peut à loisir try hard en solo, sans aucune concession ! Bref, que demande le peuple ? On ne va pas y aller par quatre chemins : je ne mettrais que très rarement cinq étoiles à un jeu. Mais Children of Morta fait parti largement de la petite dizaine de titres mémorables et irréprochables à laquelle il m'ait été donné de jouer dans ma vie de gamer : un admirable coup de cœur.

4 gamers found this review helpful
Coromon

Dommage, je vous ai vu !

Ne nous méprenons pas, en lui-même, ce Coromon vaut bien plus que ses trois étoiles. Techniquement irréprochable, artistiquement brillant, addictif et conçu de main de maître, que ce soit dans son level design ou dans son système de paramétrage très complet, il pourrait facilement, et peut-être aurait dû, devenir la référence du genre. Seule la musique, à mon sens, serait peut-être un peu en retrait. Mais alors, me direz-vous, que ce passe-t-il ? Pourquoi écorcher un titre s'il frôle à ce point le génie ? Que t'arrive-t-il encore, Blablaz ? Attention : pas de violence gratuite ! La vie n'est pas SW2 ! Et bien, manque de chance pour Tragsoft, il se trouve que j'ai un temps pratiqué Nexomon. Et si je ne reprocherai jamais à un jeu de s'inspirer, de faire du "Pokémon's like", il en va autrement de ce que je considère ici être du plagiat, de surccroît un peu fourbe puisque Nexomon n'a pas la même portée qu'un jeu Pokémon. De fait, Coromon propose les mêmes zones, dans le même ordre, que son aîné, une narration et des quêtes similaires (je pense à l'agression du labo ou à la garnison...), qui m'ont dans l'ensemble donné la sensation de refaire un jeu que j'avais déjà fait. Je pense là que l'on franchit allègrement la ligne du pardonnable, et qu'il faut vraiment que Coromon soit irréprochable et mieux pensé que son aîné pour que je consente tout de même à lui mettre trois étoiles, le reconnaissant malgré tout comme un bon jeu. Au regard de mon éthique, je fais un pas : je suis très conciliant. Aux développeurs de montrer qu'ils sont capables de concevoir un jeu original, en gardant le sérieux conceptuel dont ils ont fait preuve pour ce Coromon, et c'est avec plaisir, alors, que je leur accorderai les cinq étoiles qu'ils mériteront ! À la prochaine, les gars :-)

3 gamers found this review helpful
The Witcher: Enhanced Edition

Un classique... cultissime !

Non, "classique cultissime" n'est pas un pléonasme : on parle de The Witcher 1 ! Le premier jeu d'un petit studio, inconnu à l'époque, encore faut-il le rappeler. D'ailleurs, de quoi parle-t-on, exactement, lorsqu'on parle d'un tel chef d'œuvre ? J'entends par-ci par-là des commentaires : "oh, les graphismes ont vieilli !", "bof, le système de combat", "c'est nul, les aller-retours et quêtes fedex"... désolé, mais vous êtes vraiment des peines-à-jouir ! The Witcher, c'est avant tout, en ce qui me concerne, la plus belle introduction du jeu vidéo. Le combat contre la strige, avec tout ce qu'il faut de psychologie animale pour que l'affrontement soit crédible, vivant. Une cinématique de dingue dans la vieille Wyzima, au soleil couchant. The Witcher, c'est le meilleur système de compétences de l'histoire du cRPG. The Witcher, c'est le titre, en terme d'ambiance, de DA et de Design, le plus fidèle à l'œuvre de Sapkowski : on s'y croirait (vous avez lu les bouquins, les gens ?). The Witcher, c'est du sang, des larmes, un héro qui galère et un joueur qui galère avec lui, dans une sorte de symbiose douloureuse et tragique (de ce point de vue, les aller-retours soutiennent l'expérience). The Witcher, c'est un scénario béton, des personnages profonds, un lore solide. Quand il est sorti, l'alternative était Morrowind/Oblivion... bon. (et on me parle de quêtes fedex dans Witcher ?!?) The Witcher, c'est une DA de génie, avec une gestion des éclairages incroyable, une façon de rendre les saisons presque organique, quand on a vécu à la campagne, on hallucine : encore aujourd'hui, je ne sais pas comment ils ont fait ça. Bref, The Witcher, c'est tout simplement le meilleur RPG de l'histoire occidentale en terme d'art graphique et de conception, avec peut-être DAOrigins et Ishar. Chacun ses goûts, mais SVP : si vous n'aimez pas, pensez un peu à ça quand vous en parlerez désormais. Un peu de respect. Ne serai-ce que pour le travail bien fait, c'est pas si fréquent de nos jours.

4 gamers found this review helpful
ELEX

Aïe aïe aïe, j'ai mal à mon Piranha !

Convaincu par des titres tels que Gothic 3 ou le premier Risen, malgré leurs défauts et d'indiscutables limites, je me suis laissé tenter par cet Elex, envers et contre l'unanimité des tests qui le trucidaient : était-il vraiment possible que ce jeu soit à la hauteur d'une réputation aussi détestable ? Et ben... au terme d'une introduction sympatoche et d'une poignée d'heures de jeu qui me faisaient maudire sur l'impartialité de la presse, je me suis vite détendu ! Le navet pointait sournoisement le bout de son nez et se révèlerait, une fois le monde ouvert à notre portée, digne de la violence des colibets qu'il s'était ramassé. Car s'il y a une chose que je ne supporte pas, que ce soit en jeu vidéo mais également en littérature ou en cinéma par exemple, c'est l'incohérence. Or notre Elex fourmille, que dis-je, virevolte d'incohérence en incohérence avec une désinvolture tout à fait déconcertante, voire insultante. Je ne ferai pas de liste exhaustive, mais le garde de la décharge qui ne bronche pas lorsqu'on va chercher le robot en passant par l'intérieur, ou les ennemis surpuissants qui se promènent autour du premier village de paysans sans en trucider quiconque et quoi, en les laissant vivre et moissonner leurs champs tout le jour, comme si de rien ? "Mais allez-y, vivez je vous en prie, j'ai à faire : un joueur bas level à décapiter !" Non mais c'est une blague ? Et le jeu entier semble conçu ainsi, dans la facilité, à l'avenant, au point qu'il soit impossible en début de partie de trouver une seule quête à faire, de manière sereine, quête principale comprise. — "Pardon, je suis dans un jeu d'infiltration ? Je croyais pourtant me trouver dans un action RPG, désolé... — Oui, mais prudence, ce jeu n'est pas Deus Ex, et son gameplay n'est absolument pas fait pour s'immerger paisiblement dans la moindre infiltration ! — Bon, bah c'est super... ça ! Alors ké kon fait ? — Bah... on débranche et on passe à aut'chose, un Tyranny par exemple... aaallez ! Zou !"

2 gamers found this review helpful
The Binding of Isaac: Rebirth

À quoi bon ?

Très nettement ma version préférée du titre, contenant les ajouts indispensables par rapport à la première et dépourvue des ajouts discutables inclus dans les suivantes. Cela dit, il serait ridicule d'ajouter quoi que ce soit sur un jeu que tout bon gamer de plus de dix-huit ans (c'est mieux) connaît aujourd'hui par cœur. On vient juste ici lui donner les cinq étoiles qu'il mérite, en espérant qu'un jour il soit mieux noté que The Witcher 3 (même si ce dernier est très bon, soyons honnête), puis on ferme sa bouche. Une dernière chose quand même GOG : à quand une version sous-titrée fr pour que nous puissions profiter pleinement de l'esprit de ce chef-d'œuvre dans la langue de Maupassant ? merci d'avance, vous êtes des amours ;-)

3 gamers found this review helpful
Shadow Warrior 2

Attention : jeu tranchant non-sollicité

SW2 est un cas. Un cas contrariant, un cas à part. S'il n'est pas un jeu culte, il est très certainement le jeu le plus intéressant à commenter dans ma bibliothèque ; virevoltant, insaisissable. C'est d'autant plus rageant que le titre coche en apparence toutes les cases du jeu mémorable : bonne prise en main, humour, nervosité, bonne D.A., L.D. intéressant, graphisme de qualité, optimisation perfectible mais propre, effort d'écriture perceptible et pourtant... Pourtant, on ne sait jamais sur quel pied danser et un sentiment de manque, d'agacement, qui peut parfois tourner en trouble existentiel, s'accentue au fur et à mesure du temps passé avec lui. La faute à la beaufitude et aux considérations mysogynes du personnage principal ? Pas vraiment, puisque la situation de départ contrebalance symboliquement ses partis-pris (contrairement à un Redneck insupportable de beauferie narcissique et complaisante). La faute à un gameplay complet mais fade, très arcade, et à un L.D. bien senti mais répétitif ? Ben... pas vraiment, puisqu'il est tout à fait possible de passer des centaines d'heures sur ce jeu en ressentant plus l'addiction et, je dois le dire, le plaisir, que l'ennui. Alors ? S'il avait fallu noter SW2 sur le temps que je lui ai consacré, je lui aurait mis plus. S'il avait fallu le noter sur le plaisir qu'il m'a procuré, sur ses qualités graphiques, artistiques ou techniques, je lui aurait mis plus. Pourtant, je n'en ai pas envie. Je n'ai pas envie de dire que SW2 est plus qu'un bon jeu. Pourquoi ?!? Et bien sans doute parce que s'il y a, dans tout ce qu'il propose, un pas que le titre ne franchit jamais, c'est celui de l'intelligence. Et si je comprends ce choix d'un point de vu exutoire et divertissant, quelque chose de profond en moi ne le partage pas. Je reste convaincu que le même résultat aurait pu être obtenu sans faire cette impasse fondamentale. C'est ce qui explique la dureté de ma note, néanmoins longtemps méditée.

2 gamers found this review helpful