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Batman: Arkham Asylum Game of the Year Edition

Un chef d'œuvre

Avant tout, je tiens à préciser que je ne suis fan ni de Marvels, ni de DC Comics. En toute transparence, j'y serais même plutôt hermétique... au point de les enfermer sans vergogne dans le même sac poubelle, si possible bleu, ça me rappelle au moins le sketch amusant de ce cher Desproges. Et pourtant... Pourtant, ma route à croisé celle de cet Arkham Asylum et sa qualité m'a scotché. D'abord, une ambiance immersive, tendue, mâtinée d'humour, qui prend le joueur dès les premier instants et ne le lâche plus jusqu'au boss final. Des dialogues, bien écrits, bien traduits, l'accompagnent, comme le ferait un mélange d'épices bien senti dans un plat réussit. Ensuite, un gameplay propre, efficace, qui pose les bases pour la trilogie et a le bon goût de n'être pas alourdi par toute une série d'options ou de compétences dispensables (fan services?) qui furent ajoutées par la suite (j'ai fait Arkham City, puis boycotté Arkham Knight...). Enfin, un level design maîtrisé (de A à Z), et un contenu au fedex réduit à sa plus simple expression (Ô joie !) qui ne nous sort qu'épisodiquement du scénario principal et de son immersion. Bien sûr, certains lui reprocheront sa durée de vie limitée, sa linéarité et son manque de challenge (ce jeu est faisable en difficile pour des joueurs moyens). Néanmoins sa maîtrise globale crée une alchimie remarquable, recette des plus grands titres, qui s'évapore dès le jeu suivant (encore une fois, et pour notre plus grand malheur). Ici, par respect pour le souvenir merveilleux qu'il m'a laissé, et pour le plaisir coupable que j'ai toujours à le relancer, je ne tiendrai pas compte de la DRM Windows Live de [...] dont la version boîte fut affublée à sa sortie, bien que je ne l'oublie pas. Et lui donne sans en rajouter la note maximale qu'il mérite.

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Fahrenheit: Indigo Prophecy Remastered

Quantic fall

Très certainement un bon titre (au vu de toutes les personnes qui me l'ont conseillé), malheureusement conçu par les plus gros [...] de l'histoire du jeu vidéo bien de chez nous. Pas pour moi, donc. (Pour ceux qui penseraient que j'exagère, renseignez-vous, toutes leurs frusques, méfaits et procès sont très bien documentés sur google...)

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The Witcher 3: Wild Hunt - Complete Edition

Une authentique déception

Évidemment, cette succession de patchs ne rend pas le jeu mauvais. J'imagine aussi qu'il puisse être magnifique en 4K et que le principal intérêt soit là. Cependant : je trouve le système de compétences moins bon, cette version (4.04) imposant des palliers pour ses passages de niveaux. Quand on s'impose soi-même des contraintes, devoir attendre des niveaux supplémentaires pour utiliser ses compétences hache la progression. Je note également des bugs graphiques, de collisions, que je n'avais jamais vu sur la 1.32, un ajout de contenu, comme le loup oublié, qui n'apporte pas grand-chose (la quête casse l'homogénéité du titre, l'armure, comme tant d'autres, est esthétiquement inadmissible, au point que l'on se dit qu'ils auraient pu en profiter pour retoucher plutôt le Griffon, le Chat ou le Loup) et les loups sont toujours les ennemis les plus retors du jeu. Regrettable... Quitte à toucher à l'équilibrage, j'aurais préféré qu'ils accentuent la difficulté sur les boss marquants, les contrats difficiles etc... immersion... De bons points tout de même : le problème des rats, résolu, ainsi que celui de l'elfe en détresse... quelques petites choses par-ci par-là qui font plaisir mais pèsent trop peu. Enfin, je vais me répéter, Gog ne permet toujours pas à galaxy la connexion en 1.32 pour les joueurs qui s'en accommodent et ceux qui la préfèrent. On s'en contentera... en retirant tout de même une étoile.

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Heroine's Quest: The Herald of Ragnarok

Attention !

Gameplay et contrôles pas clairs (pour un jeu de 2014 ?!? Ishar en 1992 faisait mieux) Plus point and click que RPG (on aurait préféré l'inverse). Les dialogues... je ne les qualifierai pas. Jouons le naïf, mettons que la traduction soit mauvaise... Je ne tirerai pas plus sur l'ambulance en résumant mon sentiment comme suit : fortement surnoté, je déconseille, même gratuit.

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Vampyr

Anglophonic dream !

Note : 4 - 1 Pour se faire respecter par d'autres (entendre ici : pour que les studios étrangers daignent implémenter dans leurs jeux des sous-titres ou de l'audio fr), il faut d'abord se respecter soi-même (c'est-à-dire considérer comme un dû la réalisation d'un audio fr, lorsqu'on est un producteur français). Je m'excuse donc auprès de Dontnod (qui, je l'imagine, n'est pas responsable), mais prévient Focus qui n'en est pas à son coup d'essai : tous les jeux que vous produirez sans audio fr et qui passeront par moi seront sanctionnés d'une étoile. Dans le cas de ce Vampyr, c'est tout à fait regrettable car ce titre est très bon. Certes quelques retours windows viennent agrémenter l'expérience (sans trop pénaliser toutefois, le jeu sauvegarde), l'absence de TP aux lieux déjà visités se fait parfois sentir, le gameplay, satisfaisant par ailleurs, souffre d'une raideur certaine et en tant que littéraire, nous aurions pu rêver d'un monde plus riche et d'une écriture plus approfondie encore que ce qui nous est offert ici MAIS : L'histoire se laisse suivre et les dialogues sont bons. L'ambiance musicale et graphique procure une réelle immersion. Quant aux combats, quoiqu'un peu répétitifs, ils n'en demeurent pas moins plaisants, rythmés par des boss sympas, un gameplay agressif, et portés par un système d'évolution bien pensé. Alors certes, ses défauts interdisent à Vampyr l'accès aux cinq étoiles et au club très fermé des classiques. Il n'en reste pas moins un jeu très réussi, bien qu'entâché par l'anglophilie primaire et courtisane de Focus.

1 gamers found this review helpful
The Talos Principle: Gold Edition

Un jeu qui doit entrer dans l'Histoire.

Ce TALOS aura été pour moi une sacrée claque. Esthétiquement irréprochable, original dans sa proposition, il baigne le joueur dans une atmosphère méditative, tout à fait propice à la réflexion. Sa gestion de la difficulté, progressive, jamais bloquante, invite le joueur en ne négligeant pas pour autant le challenge : la recherche d'étoiles, pour le 100%, est beaucoup plus complexe. Toujours est-il que ces choix donnent une sensation de maîtrise, de bienveillance et d'intelligence très bienvenues dans cette catégorie de jeux, contrairement à des titres incessamment bloquants comme les Myst, ou qui demandent au joueur de penser avec la tête des devs comme The Witness et pléthore de point&clicks, tous plus frustrants les uns que les autres. Ici, on avance tranquillement et on prend du plaisir. Les paysages sont élégants, les musiques, apaisantes, le propos, sérieux, la résolution des énigmes, gratifiante et leur conception, jamais injuste ou illogique. En parcourant ce TALOS, nous suivons une aventure cohérente, pensée dans ses moindres détails et bon sang, qu'est-ce que ça fait du bien ! En conclusion, TALOS, c'est du grand art. Un jeu qui mérite d'entrer dans l'Histoire et d'y rester, comme étant l'un de ses tout meilleurs puzzle games. Oui, oui, j'assume : le compliment et les majuscules !

2 gamers found this review helpful
The Witcher 3: Wild Hunt

Un jeu surcoté, néanmoins très bon.

Si nombre de joueurs se souviendront longtemps de TW3 comme d'une réussite, autant pour la qualité de ses graphismes que de son écriture ou de son gameplay (oui, oui, les soulistes...), il serait tout de même honnête, ici, de reconnaître ses imperfections. D'ailleurs, l'essentiel d'entre-elles découlent d'un phénomène très simple : celui d'abîmer la cohérence conceptuelle de son jeu tantôt par une recherche excessive de spectacle, tantôt dans les affres abyssaux et débilitants du fan-service. TW3 en pâtit, notamment dans son écriture, qui nous livre une scène d'introduction lunaire (Yen se ferait exécuter pour moins que ça dans n'importe quel monde crédible), une fuite de Blanchefleur ridicule (je rappelle que les escadrons qui nous escortent sont ceux de l'Alba, garde personnelle de l'empereur : ces troupes-là ne fuient pas, elles combattent et elles meurent), et bien d'autres choses tout au long du titre malgré des fulgurances (quêtes du Baron Sanglant, Skellige ou Toussaint). Écriture mise à part, nous relevons encore des éléments de gameplay débiles : l'arbalète (?!?), les barques (Géralt sait naviguer ? Depuis quand ?) en libre service SVP (fuck !) et tant d'autres skills cramées dans les arbres de compétences, les niveaux qui se passent à la volée, ceux du matériel, les design d'armures de sorceleur bidons etc. etc. etc. Bien sûr, ni les choix opérés dans le 1 ou le 2 ne sont respéctés, certains personnages (Talar ou Shani) font pitié, d'autres sont snobés (Saskia), notre inventaire n'est pas conservé et je pourrais encore trouver nombre de défauts frustrants qui suffisent à ne pas en faire un jeu culte comme l'était le 1. Malgré tout, certains d'entre eux sont compensés par un système de paramétrage complet et très bienvenu sur PC : on peut finir le jeu sans arbalète et en choisissant nos skills ou nos options (très complètes), merci ! Pour finir, Gog : à quand une maj de Galaxie pour lancer le jeu et compléter ses succès en 1.32 PLEASE ?

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The Witcher 2: Assassins of Kings Enhanced Edition

Une déception relative !

Profondément marqué par le premier Witcher, ce deuxième volet est le premier (et le dernier) jeu que je me suis procuré "day one" : je l'ai bien sûr fini plusieurs fois en version boîte. Et je dois bien admettre que, si j'ai appris depuis à l'apprécier, j'ai été sur le coup extrêmement déçu par la proposition. Car s'il y a une chose que réussit très mal la trilogie des Witcher (en comparaison à une autre trilogie marquante de l'histoire du RPG, celle des Mass Effect par exemple), c'est le passage d'un jeu à un autre : Cd Pojekt ne parvient pas à respecter les choix opérés dans le jeu précédent pour concevoir le suivant. La faute à des départs dans les équipes de devs ? (qui ont eu lieu à chaque fois) À des licenciements ? À des choix de stratégies commerciales de plus en plus prégnantes et qui ne faisaient pas l'unanimité en interne ? Nous ne le sauront pas, toujours est-il, malheureusement, que cela se ressent bel et bien dans les jeux. Un exemple, pour le passage du premier au second jeu : la romance. Il est tout à fait possible de finir le premier jeu en romance avec Shani, sans coucher avec aucune autre. Romance par ailleurs très marquante. Et on se retrouverait comme ça, d'un coup, dans la couche de Triss ? Non. Impossible. Plus tard, le jeu propose d'être parcouru avec Roche ou Iorweth. Et il ne le propose pas avec Shani ou Triss ? Provocation ? Alors bien sûr, ce second opus a d'indéniables qualités, et ce défaut, ajouté à la perte de passage de niveaux (méditatifs) au feu de camp, aux interfaces manettes-console, à son système de mutagènes ridicule ou à son arbre de compétences alchimiques qui ne respecte pas le lore (des livres), n'en feront pas un mauvais titre, évidemment. Son gameplay temps réel, son écriture et ses graphismes compenseront pour l'essentiel des joueurs. Mais cela suffit néanmoins pour ne pas en faire un grand jeu, un classique, comme l'était son aîné.

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Divinity 2: Developer's Cut

Pour moi, le meilleur de la licence.

Plus agréable à jouer et à regarder que ses aînés, écrit de manière moins naïve (et parfois niaise) que ses cadets, ce Divinity, qui se permet le luxe de proposer nombre d'idées originales pour son époque et une 3d qui n'a toujours pas à rougir aujourd'hui, pose toutes les bases artistiques (dont on exclut donc le gameplay et le level design) des titres Sin qui font le succès récent du studio. Car oui, ce jeu fait parti de ce cercle trop fermé des titres qui transpirent l'amour : l'amour du joueur et l'amour du travail bien fait. Une DA peaufinée, une écriture solide, une musique reprise dans les Sin, la possibilité de jouer le dragon plutôt que de le combattre, alternativement à des phases de gameplay réservées à notre forme humaine, une partie gestion de base, très simple mais efficace, de l'exploration, des phases de plateformes, tout est fait dans ce titre pour enjoyer le joueur et briser la monotonie de son aventure. Ajoutons à cela une durée de vie loin d'être ridicule, un univers riche et travaillé... on a là tous les ingrédients du grand jeu, du classique. Pourtant, il reste un pas que je ne franchis pas. La faute à des détails : un rythme parfois irrégulier et un voyage qui manque peut-être un poil de maturité, de complexité, de profondeur. Ceci dit, il n'y a aucune honte à le considérer comme un classique (je le considère moi-même au-dessus des Sin et largement sous-coté) : tout amateur du genre (rpg) et de culture vidéoludique devrait pouvoir garder une petite place pour lui dans sa bibliothèque. Un très, très bon jeu.

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Darkest Dungeon®

Un titre qui s'égare...

Que les choses soient bien claires : nous aimons ici les jeux exigeants qui, au contraire du trading AAA, refusent la sacro-sainte complaisance avec le joueur. Cela apporte un défi, du sérieux, un bol d'air frais à cette industrie qui peine à décoller ses yeux de son nombril et de ses billets verts. Ce fut le cas d'un Ishar, avec sa progression énigmatique et complexe, des mécaniques punitives (mais justes), d'un tetris qui demandait à son époque à être apprivoisé, d'un Myst, ou même d'un The Witcher EE et plus récemment de tout un tas de rogues et de souls likes qui resteront dans l'âme des joueurs comme autant de très bons souvenirs. Et tant d'autres ! Le problème avec Darkest Dungeon, c'est qu'il a fâcheusement tendance à pousser le concept jusqu'à l'absurde, la méchanceté, si ce n'est jusqu'à la nausée. J'en veux pour preuve ses belles mécaniques de traumas qui viennent punir le joueur même quand il réussit ses dongeons, pourrissant constamment des persos auxquels il devient très pénible de s'attacher, pour aller jusqu'à des mécaniques lunaires comme... la peur du noir mais... je croyais qu'on avait affaire à des mercenaires ! Mec, si t'as peur du noir, change de taf ! Je sais pas moi, fais babysitter, vendangeur, ménestrel ? Pars sur la côte et ouvre un petit commerce de tutu médiéval !?! ;-) Et j'en passe... Malgré tout, ce Darkest Dungeon reste un bon jeu, joli, malin, novateur. En l'état, on le laissera toutefois aux joueurs les plus hardcores et les plus masochistes, en allant se défouler plutôt sur Iratus. PS : Je m'en fiche perso mais le 2 n'est pas sur Gog. Ça y est ? On se prend déjà pour Rotchild Hook Studios ?

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