Interessé par ce jeu à la réputation d'oeuvre "culte", j'ai plongé dans le cadre de cette île aux + de 650 puzzles répartis entre ses différents biômes, aisément identifiables. Et quelle claque ! Le seul "défaut" qui me vient à l'esprit étant la "narration" du jeu : les audiologs et les vidéos sur lesquelles on tombe des fois servent le propos du jeu, certes ; mais je pense que "The Witness" n'avait pas besoin de ces éléments superflus pour garder son efficacité et sa thématique : 1 jeu sur "l'épiphanie", l'idée de génie, l'illumination qui nous fera résoudre une énigme sur laquelle on bloque depuis plusieurs minutes. Je l'ai ressenti maintes fois face aux défis parsemés sur l'île ; qui porte une atmosphère (sans musique) forte, renforcée par les biômes (chacune conteant 1 spécificté dans les énigmes) et des détails environnementaux, comme les Trompe-l'Oeil habiles et déroutants. Mais la grande force de ce Jeu à puzzles ... sont ses puzzles : à partir d'un concept simple (tracer un chemin à partir jusqu'à 1 bout de ligne oblong), le jeu l'exploite jusque dans ses derniers retranchements : chaque nouvelle mécanique de puzzle est poussée dans toutes les itérations qu'elle peut offrir ... y compris quand elles sont combinées entre elles ! A cela s'ajoute la limpidité des règles : sans aucun dialogue ou ligne de texte, les mécaniques sont claires à comprendre (même s'il m'a fallu beaucoup de temps pour comprendre 1 gimmick ... basé sur le son !) Ainsi, le tout vous conditionne pour le reste de l'aventure ... et faire attention à votre environnement, qui recèle de surprises. En conclusion, si vous aimez les puzzles, ce jeu est un pilier du genre, que je vous recommande ! Certaines énigmes seront évidentes, d'autres vous mettront à TRES rude épreuve. Mais le défi en vaut la chandelle !
L'an dernier, j'ai pu découvrir Metal Slug avec ce 1er opus, et je comprends aujourd’hui la popularité de la licence auprès de toute une génération ! Servi par un pixel art de grande qualité, le sauvetage d’un pays fictif des mains d’un dictateur … à grands coups de flingues, d’explosifs et de coups de couteaux, est une aventure épique, soutenue par la beauté soignée des décors (et de la destruction qu’on y apporte), la présence imposante des 6 boss, la brièveté intense de l’expérience, la récompense de trouver et contrôler le Metal Slug, et une musique impactante qui nous donne la sensation d’être un héros de film d’action des 80s (l’armure du « scénarium » en moins car un coup pris = on perd 1 vie). Mais il n’en tient qu’à notre réactivité d’éviter les projectiles et de devenir le pire cauchemar des adversaires déployés contre nous … voire de finir le jeu avec le moins de vies perdues possibles ! En bref … Metal Slug 1 m’a donné envie de découvrir les opus suivants ! Je le recommande vivement !
Inspiré des 1ers Ninja Gaiden, The Messenger en garde une certaine rigueur (préparez vous à mourir dans de nombreuses situations, et à ce que certains objectifs fassent beaucoup voyager), mais apporte un vent de fraîcheur : Le scénario basique (sauver le monde d'un roi-démoniaque et ses sbires) est emballé dans un bel écrin, constitué d'1 direction graphique soignée rendant hommage à ses modèles, d'amusantes touches d'humour (venant des alliés comme des boss), de paysages à l'identité forte, et enfin d'une bande son aussi mémorable que les jeux étendards de l'époque 8-bit (mon préféré étant celui du "pic glacial"). Le jeu contient aussi des trophées secondaires à chercher, dont certains constituent les VRAIS pics de difficulté du jeu, impliquant un timing irréprochable ; mais aussi la satisfaction de vaincre un challenge qu'on pensait impossible ! La panoplie de gadgets du héros (qui se gagne au fil de l'aventure) assure une certaine liberté d'approche dans certaines séquences, une fois tous les items obtenus. En conclusion, ce jeu qui m'a fait rager à quelques moments (l'avant dernier boss du DLC est impitoyable !), et m'a surpris tout autant par ses choix de scénario et de décors, reste un challenge dont je suis heureux d'en être venu à bout ! Si vous aimez la difficulté, le 8-bit, la plateforme, l'humour et les surprises, je vous recommande "The Messenger".
Après 150h de jeu (DLC inclus), je peux dire que Crosscode fait partie de mes 20 JV préférés (à ce jour), 1 vrai joyau de l'Action-RPG axé sur les combats et les puzzles environnementaux ! Servie avec 1 OST alternant morceaux basiques et partitions grandioses, cet A-RPG nous transporte dans 1 histoire de SF inspirée des Anime exploitant les MMO, avec 1 protagoniste attachante (et des acolytes tout aussi appréciables). Le scénario est simple avec des archétypes basiques (Léa est amnésique) mais efficace (les persos se révélant, au-delà des bases établies) et s'agence diégétiquement avec le gameplay, basé sur les MMO : équipements adéquats selon les situations (merci les Ice Boots !), secrets cachés dans la zone de jeu, quêtes secondaires. On peut être tout aussi satisfait de suivre le Scénario du MMO ... que de suivre celui de Léa et de son identité ! De plus, le jeu est beau : le Pixel-Art nous emmène dans des zones archétypales (désert, jungle ...) mais riche de détails et de panoramas sublimes. La + grande réussite de la DA est sur le Chara-Design, et la palette d'émotions des persos (renforçant notre attachement à eux, dans la joie comme dans la tristesse). Le système de combat s'axe sur 1 alternance [CàC et distance], avec Garde, parade et Dash pour esquiver ; augmentée d'arbres de compétences élémentaires d'1 solidité irréprochable, même si cela doit être + difficile à gérer sur console ! Qu'il soit à votre goût ou non, ce gameplay est solide, poli et complet (selon que vous souhaitez ralentir ou brûler vos ennemis, privilégier la castagne ou le tir, etc ...), avec des Super attaques dignes d'Anime. La difficulté de certains puzzles et boss peut être frustrante (soyez avertis : 1 boss caché m'a pris 2h !) ; mais je n'ai constaté aucun bug, aucune imperfection. Sachez enfin que lors de combats en team (avec les acolytes de Lèa), on peut perdre en lisibilité, avec tous les effets d'attaques partout ! Conclusion : je recommande ce jeu aux amoureux du genre !
Servie par une direction artistique élégante, mettant en valeur les ombres, et par un tout aussi agréable design sonore, Mark of The Ninja nous fait apprécier l'expérience d'être un ninja, tapi dans l'ombre, prêt à éliminer ses ennemis [par surprise ou à l'aide de multiples pièges (portés sur soi ou disséminés dans l'environnement)], ou à les attirer ailleurs afin de se libérer le passage. Cette expérience s'exprime aussi (et habilement), dans les énigmes environnementaux à résoudre pour passer certaines zones, ou remporter des objets cachés. Gadgets et déplacements montrent toute leur pertinence dans ces défis ; même si (1er pinaillage) ça peut être gâché par quelques erreurs de gestion du placement du personnage (comme descendre d'1 mur d'1 conduit de ventilation ... pour se recoller au mur d'en face par erreur !). Le jeu réussit à renouveler la difficulté au fil de notre parcours (nouveaux types d'ennemis, avec leurs spécificités ; nouvelles contraintes environnementales ; et nouveaux pièges, par exemple des zones intoxiquées). La pléthore de gadgets, de mouvements et de costumes (apportant chacun ses bonus et malus) offre une grande rejouabilité à cette aventure ; ce qui est renforcé par les objectifs secondaires de chaque mission (les scores à dépasser, les objets et secrets cachés ...). Mon dernier petit pinaillage sera sur le scénario : basique et efficace (avec un petit twist secondaire sympa), il aurait pu se passer d'un choix à faire au cours de l'aventure. Le jeu n'en avait pas besoin. En conclusion, le jeu est une expérience d'infiltration grisante et complète, que je recommande.
Attiré par le concept de base du jeu, "Stranglehold" m'a convaincu ! Le gameplay "Max Payne-like" sert parfaitement l'esprit du cinéma de John WOO, délivrant une super expérience d'action à la 3e personne. La gestion de la mobilité et de ses couvertures est la clé pour venir à bouts de fusillades dantesques, pimentées de quelques courts segments de rail shooter pour remporter des "mexican standoffs" ou exploser des bateaux remplis de trafiquants de drogue ! Les décors détaillés et fournis de mobiliers invitent à semer la destruction ... puis on regrette d'avoir détruit de si beaux endroits (comme le casino ou le niveau final) ! Et justement, Hong-Kong et Chicago offrent une variété de lieux qui nous dépayse Les possibilités avec le décor, et avec les 4 furies sont vertigineuses, au point d'oublier tout ce qui est possible de faire. Points négatifs : -la richesse des décors rend certaines bastons illisibles -seul le thème musical principal du jeu est mémorable. -1 intrigue basique pavée de dialogues génériques -la VF ignore la synchro labiale, ça peut perturber ; malgré un casting de pros du doublage. -les graphismes montrent leur âge (mais c'est du chipotage !) Mais Stranglehold tient la promesse qu'il vous fait, avec un crescendo dans les menaces, les boss, et l'armement qu'on utilise. Si vous cherchez ce type de promesse, vous trouverez votre bonheur avec ce jeu.
Mon tout 1er jeu Tomb Raider, et un vrai coup de coeur ! Servi par une musique de grande qualité qui lui sied idéalement (des merveilles comme le thème du manoir ou celui du T-Rex), l'ambiance aventuresque du jeu m'a dépaysé, et les développeurs ont embrassé chaque destination à fond, y disposant d'intenses combats (boss inclus) et d'astucieuses énigmes et des parcours de plate-forme variés (je retiendrais les 3 parties de Midas, ainsi que l'obélisque). Le game design est bien pensé, et les checkpoints sont correctement placés. Les graphismes viellissent peu au fil du temps, et restent encore aujourd'hui agréables. Le scénario est ... aussi simple et efficace qu'une série B qui tient ses promesses, avec de l'action débridée, tout comme son bestiaire (raptors, gorilles, momies, etc.). Et le défi de collecter les trésors, pour être récompensés avec tous les bonus des développeurs (costumes, docs de travail ...) et de faire les meilleurs temps, se révèle gratifiant. Surtout de constater le décalage entre ce jeu et son modèle d'origine (j'ai dû faire des recherches pour me rendre compte des ajouts du remake !) Les points faibles (ou chipotages! ^^) : des problèmes d'ajustements de la visée lors des fights à plusieurs ; aucun boss en Egypte ; la simplicité des QTE ; des incongruités de scénario (infliltrer le siège social d'une firme ... en mitraillant les vitres ... ok!) ; de rares bugs de collision ... et ce maudit parcours chronométré au 2e niveau de l'Atlantide ! Bref, ce jeu m'a conquis par sa sincérité, sa générosité de bonus et son identité. Je le recommande sans problème !
Après l'avoir terminé 2 fois de suite, j'avoue être émerveillé par cette pépite des 2000's. Sa direction artistique, couplée à ses graphismes, nous entraîne dans ce décor d'Orient des contes, fantasmé et généralisé certes, mais dépaysant. Le gameplay combat/plateformes/acrobaties sert agréablement cette aventure linéaire mais auto-renouvelée, faisant grandir la puissance du Prince, entre les types d'obstacles, de plateformes et d'ennemis. D'ailleurs, ma 2e run a permis de mieux exploiter les mécaniques de combat possibles (l'épée plongeante depuis un mur ^^), ainsi que les spécificités de chaque sbire. Les énigmes aussi servent cette intention, la caméra étant habituellment bien placée pour indiquer le chemin à suivre. Le scénario est simple juste ce qu'il faut pour servir le coeur du jeu : sa promesse d'aventure virevoltante à travers les salles du palais d'Azad. Les petits détails dans la relation avec notre alliée Farah (leurs discussions, les "désolé" de la princesse-archère quand elle nous touche accidentellmnt...) sont assez amusantes, et donnent une humanité aux 2 protagonistes. Un autre grand exploit de ce jeu est d'intégrer pleinement des éléments vidéoludiques dans la diégèse du jeu : les game overs, le regain de santé, les pièges, etc ; presque tout a une justification scénaristique, et cela doit être salué. Mais alors, les défauts ? La caméra a quelques placements déstabilisants et punitifs ; quelques vagues d'ennemis (surtout celle de l'ascenseur) épuisantes ; et les imperfections du scénario et de la relation [Farah-le Prince], leurs liens passant du chaud au froid par à-coups abrupts, qui les font mal vieillir ! Si la notation me l'avait permise, j'aurais mis 4.5/5. Mais j'arrondis au supérieur car ... c'était très bien ... malgré les petits défauts. :-)
Découvert quand j'avais 8 ans chez ma cousine ... 20 ans plus tard, GOG m'offre l'opportunité d'aller jusqu'au bout ! Il m'a fallu un temps d'adaptation face aux mécaniques de jeu, surtout à celle des courses (qui impliquent du Die&Retry quand on n'est pas habitué), mais une fois les principes retenus, j'ai pu profiter de chaque instant de ce challenge. L'univers coloré et varié assure un dépaysement vivifiant ; le parti pris cartoon rend les personnages visuellement mémorables ; et certaines touches d'humour sont très bien trouvées (la référence à Goldorak, je ne l'ai pas vu venir). Le game design et les mécaniques se renouvellent et se complètent avec fluidité, et les comprendre est une récompense : je me suis surpris à me triturer les méninges pour chercher des Lums cachés, et à piger que les mécaniques, combinées à la cohérence "géographique" de l'univers, étaient la solution pour déceler ces Lums. Et les Musiques, efficaces, restent dans la tête (le Die&Retry des courses aide ^^), adaptées à chaque niveau ! Et le Sound Design ... honnêtement, ce paramètre est tellement important pour retrouver les Lums et les Cages (qui produisent un son quand on est à proximité) que ce fait m'a sauté aux yeux. Preuve de son efficacité ! Conclusion : la combinaison [univers + "collectables" à dénicher + game design + travail sur les sons et musiques + ses mécaniques de jeu] font de Rayman un challenge fluide, gratifiant et agréable ............ bref, des adjectifs pertinents pour 1 "lumière" de la PS1. Alors pourquoi seulement 4 ? 1 avant-dernier niveau éreintant et qui ne pardonne aucune erreur ; les boss (sauf le dernier) courts, à ma grande surprise (surtout Aglagl) ; un Lum très dur à atteindre dans l'un des derniers niveaux ; pas très fan des courses bonus des bébés Globox ; et le fait que ... une fois les collectables ramassés ... c'est fini, plus de rejouabilité à long terme ! Mais je n'ai aucun regret ! Merci aux créateurs de ce jeu ! et "Enjoy" !