

Firewatch à cette qualité indéniable : il vous prend dès les premières minutes et ne vous lâche plus jusqu'à la fin. Si certains ont aimé l’aspect « jeu de marche », d’autres les histoires personnelles qui se développent et se découvrent au fil des jours, ce qui m’a plu dans Firewatch c’est cette facilité qu’a le titre à vous plonger dans une ambiance tendue alors que rien ne semble pouvoir vraiment vous arriver. On en vient rapidement à se poser des questions sur tout et n’importe quoi et à échafauder des théories fumantes. La durée de vie du jeu, environ 5 heures, permet de se plonger pleinement dans l’histoire, sans se lasser. Le jeu se boucle donc assez rapidement, en une traite, mais laisse un doux goût de fini. Pas de tristesse donc à mettre un terme à l’aventure, d’autant plus qu’après l’histoire il vous est toujours possible de parcourir le parc afin de profiter pleinement des décors et des endroits qui vous auraient échappés. Si le jeu est dirigiste, c’est qu’il sert un propos, celui du deuil, de l’oubli, de la reconstruction. Fait appréciable, le titre ne nous balance pas à la gueule un discours tout prêt et ficelé, le joueur peut même se détacher totalement de cet aspect et apprécié Firewatch en se focalisant sur l’autre partie du jeu, celle dans le parc. Firewatch est une petite pépite, un très grand « petit » jeu, qui mérite qu’on s’y attarde.