S’il fallait un mot pour résumer les premières heures du jeu : frénétiques. Il y a plusieurs séquences de combat où l’on profite grandement des changements de la mise à jour 2.0, une présidente badass et un retournement de situation qui débouche sur un super combat de boss : ‘Metal Gear ?!’ . Les animations faciales des personnages sont époustouflantes, ce qui était déjà le cas dans l’histoire principale. On s’en rend compte au cours des nombreuses séquences narratives de cette extension. Tout au long de mes péripéties, j’avais l’impression qu’Idris était réellement présent à mes côtés. Cela renforçait mon sentiment d’immersion. La direction artistique est également très réussie. Il y a notamment une impression de gigantisme due à certains bâtiments, en particulier le Black Sapphire : un gratte-ciel étant à la fois un hôtel et le quartier général du Barghest. Non seulement cette extension brille sur la technique et la direction artistique mais également, et surtout, sur la narration, au moins aussi bonne voire plus que celle de l’histoire principale. C’est là la force de Cyberpunk 2077 et plus généralement des développeurs de CD Projekt. La présence de Johnny doublé par Jean-Pierre Michaël est toujours agréable, nous faisant questionner la morale d’autres personnages et remettant perpétuellement en question nos choix. Les choix, il n’y en a pas beaucoup mais ils ont un réel impact sur la suite du jeu. Cela peut être la mort, ou non, d’un personnage comme un changement de gameplay ou d’ambiance. Sur ce point là, l’extension fait mieux que l’histoire principale. Néanmoins, il faut quand même noter qu’il y a toujours un problème avec la conduite, même si les combats en véhicule apportés par la 2.0 sont plutôt jouissifs. Les voitures de sport en particulier ne sont pas maniables. Avec la voiture de V, cela se passait plutôt correctement.
Rien a dire, difficulté et très bonne direction artistique au rendez-vous.
