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Fortune's Run

Un projet prometteur

Fortune's Run est pour l'instant à mes yeux un jeu d'action-aventure en vue subjective assez classique. On vous catapulte dans un futur dystopique cyberpunk où l'on incarne Mozzah, une mutante/E.T. orange prise dans une vie de piraterie après l'asservissement de son peuple par un consortium véreux. Elle sera capturée par une autre corpo avant de devoir racheter sa liberté au travers des missions qui constituent le socle du jeu. Soyons clair : Fortune's Run n'est pour l'instant que l'embryon de ce qu'il pourrait être. Le jeu dispose d'un unique réel niveau en dehors d'un mode entrainement/horde (sympa pour tester les mouvements mais pas assez mis en avant par le jeu) et d'un tutoriel. La carte du niveau en question est très chouette mais récompense surtout l'exploration et la discrétion, au risque de passer sur le vrai point fort du jeu : l'action. En effet, malgré la taille de l'équipe de développement, Fortune's Run est un jeu de castagne et de tir difficile mais vraiment bien réalisé. Le peu d'armes, de gadgets et d'ennemis disponibles laisse fleurer un véritable talent chez les gens qui ont travaillé là-dessus et si tout n'est pas parfait, avec des mécaniques de combat et d'interraction restant parfois en surface, progresser et apprendre de nouvelles techniques et façons d'aborder le jeu est vraiment agréable. Impossible toutefois de faire l'impasse sur d'important défauts. D'abord l'interface utilisateur un peu pénible sans être inutilisable, proprement infecte quand il s'agit d'utiliser certains objets "à la volée" en combat (puisqu'on vous pousse à sélectionner ça à la molette). L'IA des ennemis est aussi vraiment moyenne, y compris dans les phases d'infiltration. Enfin, notons un manque de contenu qui pour l'instant pourra dissuader certains d'essayer. Reste que tout dans la réalisation du jeu pue le talent et l'amour. Impossible de le recommander "les yeux fermés" à tout le monde en l'état mais les curieux trouveront sans aucun doute leur compte.

2 gamers found this review helpful
ATOM RPG: Post-apocalyptic indie game

La base mais rien que ça

J'ai essayé ATOM pendant un peu plus d'une dizaine d'heures, en essayant de l'aimer, un peu en vain. J'imagine que tout ce qu'il y a à savoir sur la comm du jeu est dispo sur la page du magasin GOG et ayant déjà fait Fallout 1 (mais pas le 2), je trouve rien de mensonger dans la façon dont l'éditeur présente le jeu. Maintenant, ça reste un expérience vraiment imparfaite et ça plaira pas à tout le monde. ATOM tente de vous immerger dans un monde post-apo plus ou moins réaliste situé en Russie, 20 ans après l'annihilation de la civilisation. Jeu indé un peu fauché oblige, il y aura peu de cinématiques et beaucoup de texte, principalement durant des dialogues ainsi qu'en trouvant quelques mémos dans des lieux clefs. C'est ici qu'intervient mon premier point de désamour avec le jeu : l'écrasante majorité des rencontres avec les PNJs neutres et alliés se déroule toujours de la même façon et vous poserez toujours les mêmes questions. L'écriture semble en fait avoir déserté les terres désolées, en dehors de quelques quêtes. Et qu'on ne se méprenne pas, il y a bien un scénario mais il s'agit d'une expérience non linéaire alors les quêtes passent vite au second plan. Il y aura bien quelques rencontres rigolotes (notamment dans un "musée sur Lénine") mais le tout est générique et provoque rarement la surprise en plus du fait que la localisation en français ne soit ni faite, ni à faire. Côté jeu de rôle, c'est vraiment très basique. Pour tout dire, même en explorant et en me battant, en utilisant le système d'artisanat très sommaire (mais libre !), je n'ai passé que quelques niveaux. Les combats ne sont ni variés, ni très difficiles si on essaie pas de se battre contre les ennemis les plus balèzes. Ajoutons à cela une technique un peu bof mais résultant sur un jeu très stable. Je n'ai rencontré aucun bug majeur en dehors de quelques glitches après des alt-tab. Clairement, ATOM manque de personnalité et de profondeur et peinera à accrocher passé les premières heures.

Boiling Point: Road to Hell

Proto-Far Cry 2

J'ai été attiré par la proximité apparente du titre avec la série d'Ubisoft, notamment le second opus. La promesse d'un monde ouvert où le scénario serait secondaire mais où chaque choix aurait une influence sur le déroulé de la mission principale étaient franchement chouette, sur le papier. Vous êtes donc un gros bras, ancien de la légion, lancé à la poursuite de sa fille disparue en Réalie, un pays fictif d'Amérique du Sud qui n'a rien à envier aux coins que visite Tintin dans l'épisode consacré aux Picaros. Comme attendu, le scénario est un prétexte et vous oublie sur le bord de la route. Ludiquement, c'est vraiment très inégal. Déjà à cause d'un comportement de la souris très désagréable, beaucoup trop sensible même après réglage. L'aspect jeu de rôle rappelant un peu EFT pourrait également laisser imaginer qu'on a accès à une quantité d'armes et de personnalisation mais on en était clairement pas encore là à l'époque. Hors armes spéciales et explosifs, c'est une dizaine de flingues qui se battent en duel, au comportement soporifique et à l'efficacité douteuse, en particulier si vous les ramassez très usés et si votre personnage est peu à l'aise avec la catégorie concernée. Ca mène par exemple à des situations où vous tirerez en moyenne trois balles avant que la pétoire s'enraye... Le monde ouvert est quant à lui désespérément vide. Les donneurs de mission sont regroupés dans une zone spécifique de la ville, les marchands agglutinés tandis que les trajets prennent trois plombes. Il va sans dire que les alliés comme les ennemis réapparaissent 5 minutes après votre absence dans une zone. Bref, c'est chiant, archaïque et peu immersif. De même, c'est un peu moche, même pour 2004. C'est en revanche très stable ! Si la pyrotechnie et les particules sont vraiment basiques, j'ai pas mal apprécié le rendu de l'eau et de ses mouvements. En l'état, Boiling Point tient plus du rêve coquin qu'autre chose. Accumulant les tares, il est à réserver aux fondus du genre.

Tainted Grail: The Fall of Avalon

A peine mieux qu'Enderal

Difficile de mentir, c'est bien la similitude apparente avec un certain titre de Bethesda qui a provoqué ma curiosité ici. Tainted Grail: The fall of Avalon se présente comme un jeu d'action à la première personne, se déroulant dans un monde médiéval-fantastique vaguement inspiré des aventures des chevaliers de la table ronde, tiré d'un jeu de société comportant un univers assez riche. On incarne une prisonnière/un prisonnier emmuré car soupçonné d'être victime d'une maladie magique incurable, dans un fort au large d'Avalon, terre d'accueil du roi Arthur et de son peuple, chassés de leur patrie par un genre de malédiction qui menace maintenant de fondre sur Avalon. C'est Caradoc qui nous libère, nous chargeant d'aller zigouiller le roi en personne "parce que lol". Si les dialogues sont intéressants à lire au début, l'histoire est un peu pénible à suivre tant elle avance lentement, en particulier dans un jeu qui manque d'énigmes. La construction du monde ouvert représente un gros défi pour ce jeu encore en développement. Le parcourir est sympa durant les premiers instants mais le tout reste vide, les points d'intérêts étant clairsemés sur les cartes sans qu'on y soit mené très naturellement. Les scènes peuvent parfois être très jolies et les artistes ont fait des efforts pour tenter de construire certains environnements mais le tout manque de cohérence, fatalement desservis par une technique vraiment datée, notamment du côté des éclairages. Enfin, la direction ludique manque d'imagination. On a peu d'armes et d'options de combat, encore moins d'armures et l'équilibrage aux fraises vous forcera à utiliser les quelques mêmes outils. C'est un peu dynamique grâce à la présence d'esquives et de ruées, un argument qui tombe à plat quand on constate que le jeu rame au bout d'une demi-heure de jeu (avec des performances oscillant entre 20 et 60 fps sur une XTX 6750 RX). Bref, un jeu fonctionnel mais sans plus. Sauf à vraiment être curieux, attendez encore un an ou deux.

4 gamers found this review helpful
Genesis Alpha One Deluxe Edition

Out There : Peut mieux faire

Rutabaga de NoFrag comparait le jeu à Faster Than Light notamment en raison des thèmes communs aux deux titres (procéduralité, voyage dans l'espace, etc) mais j'ai un peu de mal avec cet avis. Est-ce que je chipote ? Pas vraiment, rendant le titre de mon avis un peu abusif. En effet, FTL comme Out There sont des titres assez linéaires dans leur déroulé. Si on a un objectif clair dans Genesis Alpha One (retrouver une planète habitable), les parties sont clairement plus libre. Trop, peut-être. Le format de jeu est simple et vous met aux commandes d'un personnage remplaçable, à la première personne. D'emblée, c'est un jeu de tir en vue subjective et vous allez devoir vous battre car GAO n'est pas avare en ennemis et en points d'intérêts, dupliqués à l'envie sur de toutes petites planètes (l'exploration n'est vraiment pas le coeur du jeu). Mais l'ATH ne sera pas votre seule interface car quelques années avant Starfield, on vous propose également de construire votre vaisseau via un menu de gestion en 3D. C'est l'aspect le plus OSEF du titre puisqu'on va invariablement se retrouver avec un truc moche au début (le jeu accusant déjà son âge). Certains éléments du vaisseaux sont ainsi nécessaires pour accéder à des briques du jeu telles que le clonage de vos spationautes ou encore l'abordage de ressource. Il s'agit en fait de pièces vitales un peu chiantes à rassembler au début. J'ai joué environ 2 heures avant de comprendre ce qui était nécessaire et avoir un vaisseau plus ou moins complet et c'est ici que le jeu m'a perdu. Ce qui rend GAO vraiment emmerdant, outre un aspect jeu de tir mou et peu inventif, est la lenteur de son format de jeu. Tout prend du temps, à commencer par la récolte de ressources. Ca pourrait éventuellement s'oublier si le jeu racontait quelque chose mais procédural oblige, on est bloqué avec le script du début et des coéquipiers/PNJs mutiques. Je n'ai clairement pas touché à tout mais ça m'a suffit à me dire que c'était pas fait pour moi.

Kane and Lynch: Dead Men™

Chiant, moche et mal mixé

On va passer outre les anecdotes au sujet de l'histoire et de la réputation du jeu pour se concentrer sur le produit. J'avoue que la licence m'a toujours intrigué pour je ne sais quelle raison, sans doute pour des questions styliques. Le scénario est un peu convenu, fait très film d'aventure américain des années 70-80 et vous met dans la peau d'un braqueur de banque qu'on libère pour honorer sa dette envers un milieu criminel, en lui adjoignant un gardien psychotique, le fameux Lynch. Le ton est sinistre comme il faut mais sans la touche parodique ou satirique faisant le charme des jeux GTA de Rockstar, Kane & Lynch se prenant franchement plus au sérieux. Si je devais faire une autre comparaison avec un jeu Rockstar, j'aurais moins de mal à penser aux Max Payne mais là encore, K&L ne bénéficie pas du même soin dans ses mises en scène. Tout est en fait plat à côté, des sensations de jeu à l'ambiance sonore inexistante, bousillée par des niveaux de son affreux vous donnant l'impression d'avoir pris un coup de pelle sur la tête avant d'avoir démarrer le jeu. L'ambiance en question n'est d'ailleurs pas relevée par une gestion des couleurs criarde et peu inspirée, le jeu étant sorti au début de l'ère du filtre pisse/marron. C'est en revanche relativement stable car en deux heures de jeu, j'ai pas eu de souci de baisse de FPS, de déchirement, etc, ce qui est toujours un bon point et évite au jeu la note d'une étoile. Reste que c'est vraiment pas intéressant, pas très bien doublé et que le jeu est incapable d'immerger le joueur dans son propos ou dans un quelconque moment de jeu tant les systèmes ludiques sont simplistes lorsqu'ils existent. A réserver aux mordus de jeux de tir en vue objective à l'ancienne vraiment en manque.

2 gamers found this review helpful
Warhammer 40,000: Fire Warrior

A éviter

De ce que je comprends, le jeu est un portage console de la version PS2. En résulte d'abord des retours et une sensation de visée très rigide, notamment à la souris. C'est un peu étrange à décrire à quelqu'un n'y ayant pas joué ou qui n'aurait pas l'habitude des jeux en vue subjective sur les vieilles consoles mais on va dire que les mouvements horizontaux de la souris semblent avoir un genre de priorité sur le reste. La transition sur l'axe des ordonnées se fait comme si la nuque de notre personnage était soumise à une force magnétique, ce qui rend l'action peu spontanée. Le souci technique ne serait cependant qu'un brin ennuyant s'il était possible de le corriger en bricolant un fichier de configuration mais la nature du portage console rend ce genre de manip franchement compliquée voir impossible sans connaissances en code, de ce que j'ai pu lire. Ne reste donc que la visée auto pour jouer, pas franchement ce que j'appellerais une super option en terme de fluidité. Pour le reste, j'ai pas dépassé les premiers segments mais de ce que j'en ai vu et entendu, c'est mal mixé côté voix et environnements, les textures des décors sont très grossières (même pour l'époque de sortie sur console, je trouve) et le système d'inventaire vous force à ne porter que deux armes. C'est dommage parce que c'est encore relativement rare de tomber sur des jeux Warhammer qui ne sont pas centrés sur l'Humanité. Du coup, c'est vraiment pas cher (le jeu est souvent en promo, à peine au-delà de l'euro) mais on se passerait bien de ce genre de produits.

1 gamers found this review helpful
I.G.I. 2: Covert Strike

Pesant et dépassé

Je ne doute pas qu'IGI 2 pouvait sembler attrayant à l'époque de sa sortie, les captures me paraissaient même attrayantes. Toujours est-il qu'il s'agit d'un jeu d'un autre âge souffrant de pas mal de dysfonctionnements sur des machines modernes. Le format de jeu est assez standard, très linéaire mais dans des environnements relativement ouverts, bien plus qu'un Soldier of Fortune 2, par exemple. Les quelques niveaux que j'ai visité distillaient difficilement une quelconque ambiance, pour être honnête. Y a quelques options d'approche, du non-léthal (mais ça me fait un peu rire dans un jeu de cette trempe) au tir classique mais c'est jamais vraiment induit par la conception des niveaux. J'aurais également pu penser que le truc tournerait mieux sur un PC moderne. Pour une raison qui m'échappe, la majorité des animations est hachée, l'image loupant régulièrement quelques frames. Inutile de préciser que même pour un jeu reposant sur la discrétion, c'est moyennement agréable, bien que ça reste jouable. Passer le .exe dans un mode de compatibilité antérieur sur Windows ne change d'aillers rien. La souris souffre également dans les menus d'un étrange souci de décélération, rendant la navigation hors-jeu vraiment pénible. Le reste des bugs est listé dans le test qu'avait rédigé la rédac de NoFrag à l'époque, sauf peut être un truc très étrange qui m'est arrivé en débutant la troisième mission. La caméra est en fait restée plantée à mon point d'entrée, me laissant le loisir de voir mon avatar... qui était jouable ! Parfois, ça revenait quand je rechargeais le niveau, parfois ça bloquait ainsi. Jamais compris. En bref, j'ai pas franchement aimé mes 2 heures sur IGI 2. Même dans le genre tactique/infiltration, rétro, etc, y a un peu plus intéressant, je pense.

1 gamers found this review helpful
UnderRail

On se fait quand même royalement chier

Franchement, je peux pardonner pas mal de trucs, j'ai même tendance à voir le verre à moitié plein. Mais faut quand même que le jeu soit un peu pratiquable à la base. Underrail est un clone des deux premiers Fallout qui propose une ambiance façon Metro. On le sent bien parce que c'est à peu près aussi inintéressant en terme d'écriture. J'ai fini par ne plus lire la majorité des échanges après le Dépot A parce que c'était vraiment insoutenable de dialogues génériques et de description pédantes. A part pour Ezra, y a pas vraiment de révélations marquantes par exemple. Après, si on suppose que l'inspiration vient des Metro, dont la série a été écrite par un jeune homme au début de sa vingtaine, ça m'étonne à peine. On m'a vendu le jeu comme étant assez profond ludiquement parlant mais en dehors de quelques sous-systèmes liés au bruit et à la vision, y a rien de très intéressant. Pour ma partie, j'ai par exemple choisi de jouer Psi axé Contrôle de la pensée. J'ai littéralement été coincé avec UN SEUL sort offensif durant toute la partie (et il ne fonctionnait pas sur certains ennemis !) Y a bien l'option de jouer avec une seconde école de magie/psi mais ça encule tellement vos stats en combat au début que c'est pas très intéressant. J'ai donc du me rabattre sur les grenades et les mines en attendant et c'était pas intéressant parce que mes stats dans les disciplines liées étaient évidemment pétées. Et ça, c'est sans parler du fait que le jeu est complètement déséquilibré : soit vous vous faites vicos par le prochain ennemi de base, soit vous êtes Tetsuo dans Akira. Y a pas de juste milieu, ça varie brutalement jusqu'au prochain type d'ennemi un peu trop éttofé pour votre personnage. Je dois quand même mettre au crédit du jeu une chose : les choix que l'on fait on un réel impact. Pour le reste, j'ai essayé de l'aimer pendant 120 heures et j'ai abandonné dans la zone finale. Et vous savez ce qu'on dit, quand on se force autant, c'est souvent pas de l'amour qui sort.

1 gamers found this review helpful