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Saints Row: The Third - The Full Package

So Genki

Commençons par un brin d'honnêteté : SR3 est un de mes jeux préférés, donc je vais avoir du mal à être objectif. Et aussi, pour apprécier ce jeu vous devez impérativement aimer l'humoir noir au second degré. Avec BEAUCOUP de recul. Ce n'est pas un jeu que je proposerais à tout le monde, car s'il aborde des thématiques adultes, il le fait avec un goût qui va paraître très douteux (euphémisme) pour bien des gens. Ceci étant dit, pourquoi jouer à SR3 ? Ben parce que c'est drôle. Ce jeu fait ce que doit faire un jeu, divertir, et il le fait bien (pour peu que vous acceptiez l'exagération). Il ne se prend pas au sérieux comme le ferait un GTA ou encore moins un (*tousse) Watchdogs. Non, SR3 est un open world où un chef de gang est une icône de la pop culture et c'est le prétexte pour que ça parte dans tous les sens. Comprenez par là que vous n'aurez pas bcp de choses à faire mais les missions proposées sont néanmoins nombreuses et finissent souvent (toujours ?) dans le grand n'importe quoi. L'humour est là, la dérision pareil, les situations si ridicules que ça en devient drôle, etc. Dans le même temps, l'action est nerveuse, et si vous jouez en difficulté maximum, vous aurez un beau challenge devant vous. Côté visuel, ça bave un peu, la ville n'offre guère de variété, mais ça cadre assez bien avec l'ambiance délabré. On aurait apprécié un peu plus de personnalisation pour chaque quartier, mais enfin, tant pis. Notez aussi que le pathfinding est plutôt atroce. Ça c'est un gros point noir du jeu. Vous allez rager parce que votre perso met trois heures à monter en voiture à cause d'un truc se trouvant devant la portière. Et la physique ragdoll des personnages va parfois vous énerver. Mais allez, c'est bien peu par rapport au fait de sauter en parachute pour envahir un penthouse pendant une fiesta, au fait de rencontrer Burt Reynolds en personne, au fait de devenir une poupée gonflable pour affronter un pseudo-Goldorak ! Bref, au fait de jouer à SR3.

9 gamers found this review helpful
Trine 3: The Artifacts of Power

L'épisode de trop ?

Ah, les Trine ! J’eus la chance de jouer aux deux premiers en coop, et c'était Exceptionnel ! Un gameplay simple et efficace, un design sublime, une progression bien pensée, bref, que du bon. Alors évidemment, on attendait le troisième avec impatience. Alors certes, c'est très beau. Très beau maiiiiiiiiiiis pas inoubliable. Je me souviens encore de certains niveaux des deux précédents mais pour celui-ci, à part la plage et l'arrivée vers l'épave, rien. Pour un Trine, dont la direction artistique est censée être un des points forts, ça craint. Avoir un plateau de jeu en guise de carte et casser ainsi la linéarité du jeu est une excellente idée. Sauf que les marqueurs indiquant les zones déjà traversées/finies/fermées ne s'affichent pas en multi. C'est un détail mais Trine est justement une série qui se distingue par son attachement aux détails. Pour nous, ce fut une gêne lors de nos sessions. Légère, oui, mais néanmoins présente. En fait, Trine 3 a surtout deux défauts. Le premier a déjà été souligné à de multiple reprises. Il est trop court. Même sans se presser, et en faisant tous les niveaux, il faut entre 4 et 7h pour le terminer. Et le pire, c'est qu'à la fin, ça nous a semblé long, mais pas pour les bonnes raisons. Car voyez-vous, le second souci, c'est la réalisation technique. Alors clairement, la profondeur n'est pas maîtrisée, évaluer les distances est souvent problématique et ça l'est d'autant plus quand la caméra est fixe. Il est impossible de faire tourner cette dernière et son emplacement nous a valu bien des fois de très mauvaises surprises dans des passages délicats. C'est très dommage étant donné l'accent mis sur cette nouveauté dans ce troisième opus. Pour finir, mentionnons une maîtrise de la physique parfois assez aléatoire. Ça ne vous empêchera pas de jouer, mais il y aura des passages qui vont clairement vous énerver. Bref, Trine 3 ne fait pas honneur à ses prédécesseurs, ce qui m'amène à penser qu'il s'agit de la suite de trop.

3 gamers found this review helpful
Thief™ 3: Deadly Shadows

Il mérite bien un peu d'indulgence !

Thief, pour moi, c'est une histoire d'amour. Du premier au dernier, je les connais tous et je les ai tous aimés (bon, peut-être pas le dernier reboot, j'avoue). Et oui, j'inclus Deadly Shadows dans le lot. Il a une mauvaise réputation, ce Thief là, c'est vrai. La faute à un portage pour atteindre un plus large public. Et pourtant, Deadly Shadows est une très bon jeu. Tous les Thief se définissent d'abord par deux éléments : l'ambiance oppressante et menaçante de la Cité, et les mécaniques inhérentes au jeu (déplacement silencieux, dissimulation, manipulation du décor, etc). Tout cela, on le retrouve bien dans Deadly Shadows. Pour les mécaniques, je n'ai rien à redire, si ce n'est que quelques articles me paraissaient peut-être un peu trop agressifs et bruyants pour un voleur, mais enfin, je crois aussi me souvenir du même genre de gadgets pour l'Âge du Métal, donc bon... Quant à l'ambiance, bon sang, je défie quiconque y ayant joué de me dire en face, les yeux dans les yeux, que le niveau de Shalebridge (l'orphelinat) ne vous a pas fait sursauter la première fois. Deadly Shadows vous plonge dans une Cité pleine de menaces invisibles, latentes, omniprésentes et pourtant difficilement discernables. Assez faible au début, ce sentiment va croissant à mesure que vous progressez. Ambiance renforcée par une musique parfaitement adaptée. D'habitude, je joue sans, je n'aime pas être distrait par des sons qui n'ont rien à voir avec ce que je fais. Mais je fais une exception pour Deadly Shadows. La bande son est discrète mais vous fait sentir la menace et le complot qui vous entoure, sans pour autant vous pénaliser dans vos infiltrations. Enfin, c'est un vrai régal de lire les textes parsemés ici et là. Ils apportent tant à l'univers que ce serait un crime de passer à côté ! Alors allez-y, jouez à Deadly Shadows, essayez-le, oubliez les problèmes de son portage, il ne mérite la réputation qui est la sienne.

3 gamers found this review helpful
Starbound

Peut-être un jour...

Lorsque la première version du jeu était sortie, j'étais sous le charme. Starbound offrait un contenu absolument gigantesque tout en permettant une exploration complètement libre. Il y avait de quoi faire, la progression était linéaire mais non ennuyeuse. Il fallait trouver la bonne planète, prendre des risques, etc. Se tromper n'était pas une mauvaise chose car cela nous permettait de découvrir du contenu à côté duquel nous aurions pu passer sans le voir. Et puis finalement Chucklefish (le studio qui le développe) décida de remodeler le système de progression. Ce fut une mauvaise idée. De cinq systèmes (si ma mémoire est bonne), on passa à un seul, avec une étape technologique par type de planète. Désormais, plus de surprise, il fallait suivre l'ordre imposé sans quoi il était tout simplement impossible d'explorer des planètes d'un nouveau type (océaniques, de lave, glaciaires, etc). Évidemment, ça facilite les choses puisqu'on sait désormais quoi faire, mais en terme d'exploration, on prend une sévère claque. Ajoutons que le tout est plombé par un système de quêtes pas vraiment intuitif et trop linéaire mais malheureusement obligatoire si l'on veut aller plus loin dans le jeu. Alors certes, Starbound est plus joli qu'avant, les environnements encore plus nombreux, le background encore plus développé, et pour qui a envie de faire sa petite maison en 2D, il y a de quoi s'amuser. Mais plutôt que de rajouter des variations graphiques à l'infini, il aurait peut-être été judicieux de proposer du contenu jouable, par exemple un marchand susceptible de nous racheter tout le bric à brac qu'on finit par amasser. Ou bien revoir l'ergonomie des menus, tous d'une lourdeur à manipuler digne d'un autre âge du jeu vidéo. Ou bien encore de donner une réelle utilité à l'artisanat, car sorti de quelques ateliers de fabrication qui deviennent en plus obsolètes à mesure que l'on avance dans l'arbre des techno, franchement le reste est anecdotique. En somme, Starbound a un très fort potentiel, mais en chemin, son développeur a perdu de vue ce qui faisait tout son charme, l'exploration, la découverte, l'inconnu. Et il l'a perdu depuis désormais trop longtemps. Alors pour l'instant, je ne peux que vous suggérer d'attendre. Quand Chucklefish en aura assez d'implémenter de nouveaux éléments de décor, de partir dans tous les sens et se mettra à travailler sérieusement sur son jeu, peut-être que Starbound méritera tout l'intérêt du monde (je le répète, il a vraiment du potentiel). Mais en attendant, contentez-vous d'y jeter un oeil à l'occasion et gardez votre argent.

8 gamers found this review helpful