Il y a un bug avec un sous-marin qui explose quand on le met à l'eau. Ceci est solutionné par le Dash Faction, qui vient corriger ce bug connu, mais y a un moment j'ai bien cru me faire enfler. Un FPS jouissif à l'ancienne, à la manière d'un Far Cry ou d'un Return to Castle Wolfenstein. L'histoire est un prétexte à l'action, mais c'est correct. Pareil pour les personnages, c'est potable sans plus. Les niveaux s'enchainent fluidement, il n'y a pas de découpage en "mission". Le joueur évolue dans différentes zones, et il y a un bref chargement pour passer d'un niveau à l'autre. Comme beaucoup de jeux à l'ancienne, il y a des moments où le jeu est assez flou sur les objectifs. Parfois j'ai poireauté pour trouver quel mécanisme déclencher pour faire avance la mission. Surtout qu'il n'y a pas de recap mission, il n'y a que l'historique des messages. Avec ça, il faut avoir un peu de jugeote et tâter jusqu'à temps de trouver (le moment avec le sous-marin buggué en fait partie). En difficulté normale, le jeu ne se se laisse pas faire, mais reste assez permissif pour se permettre de ne pas tout connaître par coeur. Les difficultés supérieurs n'étant là que pour améliorer le côté "gestion" du matos + skill, une fois qu'on connait les niveaux. La difficulté est croissante. Les boss sont stylés, et rageant. Mais l'issue des combats est souvent scryptée. Une fois la procédure comprise, ça enlève un peu du défi initial. Un moment, on a affaire à des ennemis qui peuvent nous one-shot. La bonne nouvelle, c'est que l'on peut récupérer l'arme qui nous pulvérise. Car jusque là, la difficulté c'est surtout des spots désavantageux pour initier le combat (putain de portes ouvrantes surprise sur prise), des missions d'infiltration (les seuls moments de discrétion, sinon l'ennemi nous détecte au moindre pixel qu'on laisse dépasser). Mais parfois, c'est mieux de la jouer bourrin. C'est un bon jeu, une fois que les bugs sont résolus. Mention honorable à la musique, vraiment stylée.
Ce jeu a le mérite de proposer quelque chose de particuliers. Graphiquement original, gameplay exigeant qui fait que les premières courses sont typiquement des "premières leçons de conduites". On roule à 50 km/h bien sagement, parce que sinon, c'est tête à queue, sortie de route, tondeuse à gazon, le fun absolu... On voit bien l'effort qui a été fait sur la physique du jeu. Effectivement, ça influe sur le gameplay. C'est une bonne chose qu'un jeu de cette envergure modélise les virages en glissade, ou la motricité, plutôt que de servir une formule de drift artificielle pour paraître stylé. Toutefois, il y a des moments particulièrement buggés, par exemple : - Sous-virer à moins de 50 km/h dans des virages à 90°, asphalte sec, ce qui n'a aucun sens. - Ou encore faire des tonneaux parce qu'on est sorti de la route et qu'on a percuté un espèce de caillou à 40 km/h. Ca donne un côté ludique dans des jeux typés arcades, mais c'est juste chiant dans un jeu qui se veut exigeant. Art of Rally n'est pas spécialement facile à prendre en main, mais rassurez-vous, c'est difficile à maîtriser. Bouddha nous avait prévenu dans l'intro. Il faut être patient, et avoir du temps devant soit, pour se voir progresser. Ceci-dit, le jeu est beau visuellement. Le son des moteurs est superbement bien choisi, en adéquation avec l'ambiance sonore des moteurs atmos des années rallyes mentionnées in game. La musique et sympa (chiante à la longue, c'est un style particulièrement marqué). La seule chose qui ne me fait pas accrocher du tout, ce sont les caméras proposées. Une espèce de vue de dessus hélico contemplative, qui enlève tout le charme d'un jeu de rally. Une vision capot, ou arrière plus basique auraient été appréciables. Conclusion : un jeu pour ceux qui aiment se donner des défis, et qui ont du temps libre devant eux. Quand on devient adulte, y a un moment on a plus vite fait de prendre sa bagnole, et d'aller touger sur des routes bien réelles, bref du concret.
Jeu bien marrant à jouer. Les circuits sont bien pensés, que ce soit des tracés larges où on peut faire le mariole en fonçant à toute vitesse, ou sur les routes plus étroites où c'est la castagne générale, avec une mêlée ignoble digne d'un club échangiste libertin de bagnoles. Le contre la montre par conséquent n'a rien à voir avec la démence des courses, et permet de faire sa vie un peu plus posément. Les mini-jeux sont à mon avis, le vrai plus de ce jeu, qui viennent rappeler les bonnes heures de l'insouciance, à l'heure où désormais la censure aurait déjà fait 5 crises cardiaques et 3 AVC en voyant cette débauche frénésie. Seul bémol, quand bien même le jeu est arcade, et l'animation des ragdolls pas mal pour son temps, la physique de la voiture est parfois à se pendre. Notre pauvre petite bagnole se fait harasser par les adversaires, mais la physique qui s'applique sur notre taco ne semble pas s'appliquer sur celles des autres. Ainsi, normalement, dans un jeu avec une physique un peu plus équitable et "réaliste", je devrais faire partir les autre en tête à queue en les accrochant de biais par derrière (ce qu'ils font outrageusement bien quand on négocie un virage), mais que dalle. Hormis ça, bien sympathique, à part pour la musique qui tourne en boucle dans une course, dommage que ça ne change pas le disque parfois.
