Redécouvrir Resident Evil HD après l’original de 1996 est un vrai plaisir. Les améliorations apportées (graphismes, contrôles) modernisent l’expérience sans trahir l’âme du jeu, offrant une nouvelle perspective sur ce classique. Moins axé sur l’action que ses successeurs, il mise davantage sur l’exploration et la résolution d’énigmes, ce qui en fait un titre résolument old-school. Les déplacements repensés, bien plus fluides, corrigent le principal défaut de la version originale et rendent la jouabilité bien plus agréable. En résumé, un incontournable à (re)faire, que ce soit pour la nostalgie ou pour découvrir un pilier du survival horror.
Resident Evil 0 reste fidèle à l’esprit classique de la saga avec ses angles de caméra fixes et son ambiance oppressante. Le système de combat, modernisé par des déplacements facilite les combats. La durée de vie, d’environ 10 heures pour une première partie, est complétée par un mode bonus qui n'est pas un mode Mercenaire, qui mérite d’être exploré pour son côté challenge. Côté points faibles, le scénario peine à convaincre, et le système d’inventaire, dépourvu de coffre centralisé, rend la gestion des objets fastidieuse. Malgré ces défauts, Resident Evil 0_reste une expérience à découvrir pour les fans de survival horror vintage.
Après avoir terminé Eternal Strands en une cinquantaine d’heures, je ressors avec un avis mitigé. Le jeu séduit d’abord par ses graphismes et ses effets de magie, vraiment réussis. Le système de combat est agréable, surtout quand on exploite les sorts à disposition. Cependant, plusieurs points noircissent le tableau. Les boss, bien que parfois impressionnants, finissent par se ressembler dans leur approche, et leur répétition devient lassante — d’autant qu’il faut les affronter au moins trois fois chacun pour obtenir leurs sorts au niveau maximum, ce qui relève davantage du grind que du plaisir. L’histoire principale reste correcte, mais les quêtes annexes manquent cruellement de profondeur et peinent à susciter l’intérêt. Enfin, la fin du jeu est gâchée par un backtracking excessif : on passe beaucoup de temps à revenir en arrière pour récupérer des objets, ce qui donne une sensation de remplissage inutile plutôt que d’une progression naturelle. En résumé, Eternal Strands a un potentiel indéniable, porté par sa direction artistique et son gameplay, mais ses défauts de conception (répétitivité, quêtes secondaires faibles, allers-retours inutiles) en limitent l’expérience globale.
Still Life 2 propose un scénario riche et bien écrit. Le système point & click a été clairement retravaillé par rapport au premier opus ce qui donne un meilleur gameplay. Cependant, le jeu souffre de quelques défauts notables : • La limite d’emplacements dans l’inventaire devient particulièrement frustrante en fin de partie, obligeant à des allers-retours fastidieux pour gérer ses objets. • Les phases chronométrées sont trop présentes pour finir sur un game over.
Un hommage réussi à l’univers du film. RoboCop: Rogue City capture parfaitement l’esprit et l’ambiance des films cultes, avec une direction artistique soignée et une bande-son évocatrice. Le jeu propose une campagne d’environ 20 heures, ponctuée de quêtes annexes bien conçues, dignes d’un RPG. Ces missions secondaires, loin d’être superflues, enrichissent l’expérience et donnent envie de les explorer. Seul bémol : les déplacements de RoboCop, un peu lents, peuvent parfois ralentir le rythme du jeu lors des mission annexes.
Scénario : Le point fort du jeu réside indéniablement dans son intrigue. L’histoire est bien écrite. Gameplay : En revanche, le gameplay reste assez rudimentaire. La plupart des interactions se limitent à ramasser un objet puis à l’utiliser immédiatement, ce qui donne peu de profondeur aux mécaniques de jeu. Énigmes : Les quelques puzzles proposés posent un vrai problème d’équilibrage. Ils sont souvent excessivement difficiles, voire obscurs, au point que recourir à une solution devient presque indispensable. Certaines énigmes reposent davantage sur une déduction aléatoire que sur une logique claire, ce qui crée un « point noir » qui nuit à l’expérience globale. Compatibilité : Still Life est un titre sorti en 2005 et n’a jamais été conçu pour Windows 11. À l’ouverture, le jeu ne démarre pas correctement ; il faut télécharger le fichier d3d8to9 depuis GitHub et l’installer manuellement. Sans cette manipulation, la première cinématique reste bloquée, ce qui complique inutilement l’accès au jeu pour les utilisateurs modernes. Conclusion : Still Life offre un scénario captivant, mais son exécution laisse à désirer. Le gameplay simpliste et les énigmes mal équilibrées, combinés à une configuration technique contraignante, gâchent le potentiel du jeu.
Hacknet séduit dès le départ avec son approche originale du hacking, plongeant le joueur dans une simulation réaliste et immersive. Les mécaniques de piratage basées sur de vraies commandes Linux, et la narration à travers des terminaux donnent une identité forte au jeu. Malheureusement, cette originalité s’essouffle avec le temps. Les missions, bien que variées au début, finissent par se ressembler et deviennent répétitives. Le manque de profondeur dans certaines mécaniques et l’absence de renouvellement dans les défis peuvent lasser, surtout après plusieurs heures de jeu. Un titre qui brille par son concept et son atmosphère, mais qui peine à maintenir l’engagement sur la durée.
Un RPG immersif et ambitieux Kingdom Come: Deliverance 2 confirme la maîtrise de Warhorse Studios dans l’art du RPG réaliste. L’histoire, riche et captivante, s’appuie sur un contexte historique crédible et des personnages profonds. Les quêtes annexes, loin d’être anecdotiques, offrent une véritable valeur ajoutée, avec des choix impactants et des récits bien écrits. Le design des cartes est somptueux : chaque région regorge de détails, de secrets et d’opportunités d’exploration, renforçant l’immersion dans la Bohême médiévale. La durée de vie est impressionnante, portée par une multitude d’activités et de défis variés. Les combats, plus fluides que dans le premier opus, et le système de progression exigeant mais gratifiant complètent une expérience exigeante mais extrêmement satisfaisante. Un must pour les amateurs de RPG authentiques et exigeants.
Cette compilation regroupe trois jeux de la série Tomb Raider, dont le quatrième opus, qui reste pour moi le meilleur des six premiers. Tomb Raider 4 se distingue par sa durée de vie plus longue et son nombre impressionnant de niveaux, offrant une aventure riche et captivante. Tomb Raider 5, en revanche, est probablement le moins réussi des cinq jeux au style classique. Non seulement l'aventure est plus courte, mais elle manque également de la profondeur et de l'innovation qui ont marqué les autres titres de la série. Quant à Tomb Raider 6, il introduit un changement notable par rapport à ses prédécesseurs. Grâce au travail d'Aspyr, ce volet est devenu plus jouable, bien qu'il reste le plus brut des six jeux. Son style particulier ne plaira peut-être pas à tout le monde. Dans l'ensemble, ce remaster offre les mêmes jeux avec des améliorations graphiques significatives et quelques ajustements au niveau du gameplay. Le nouveau mode "New Game +" ajoute un défi amusant pour les joueurs souhaitant revivre l'aventure avec une touche de fraîcheur.
Le Crime de l'Orient Express est un excellent jeu d'aventure qui vaut vraiment le coup d'être joué. L'histoire est captivante et la partie rajoutée par rapport à l'oeuvre originale apporte une touche intéressante. Les graphismes sont magnifiques et les énigmes sont intéressantes, ce qui donne une bonne expérience de jeu, d'une durée d'environ 15h.
