Remember that time when PC was a loosy gaming platform ? Remember that time when the greatest battle in the universe did not oppose Sony and Microsoft, or Sega and Nintendo, but Commodore and Atari ? Remember that time when you cried tears of blood by watching your best bud playing Dungeon Master in glorious 64 colors and lovely sounds while you could only play pathetic 4-colors games with a PC beeper ? Well, if you don't, you haven't known the 80s - and you can't understand what a revenge games such as Lands of Lore have been at the beginning of the 90s. We PC gamers didn't have Dungeon Master (yet) ? Well, first we had Eye of the Beholder trilogy, and then came this. The most gorgeous graphics ever rendered in 256 colors, full speech and lovely music, and a HUGE game that instantly became a classic. The way everything is told is just brilliant, the cinematics are lovely even to this day; in a word, the MAGIC is still working. Yeah, this was a long-awaited revenge, but how sweet it has been. And the amiga and atari ST gamers ? Well, that's the day they stopped laughing. Haven't heard of them ever since.
Wing Commander IV est souvent considéré, à juste titre, comme le meilleur opus de la série - l'épisode avec lequel elle aurait dû s'achever, pour être honnête. Le budget exceptionnel du jeu y est pour une grande part, offrant enfin tout son sens aux vidéos qui pullulaient à l'époque sur le support CD en offrant rarement une valeur ajoutée au jeu. Ici, on a voulu faire les choses bien, et on s'en est donné les moyens: Mark Hamill (La guerre des étoiles), Tom Wilson (Retour vers le futur), Malcolm McDowell (Orange Mécanique), John Rhys-Davies (Le Seigneur des Anneaux), le tout filmé à la grosse péloche hollywoodienne avec de vrais décors et des vaisseaux en image de synthèse, et son en Dolby Surround. Autant dire que le budget permet au jeu d'enfoncer les dialogues filmés devant un fond bleu qui constituaient l'essentiel de Wing Commander III. On pouvait craindre que la disparition des Kilrathis prive le jeu d'un certain souffle épique; il n'en est rien. Là où WC3 offrait un scénario somme toute caricatural et des dialogues assez manichéens, WC4 a la grande force de vous propulser dans un univers où l'ennemi n'est plus clairement identifié. Pirates ? Terroristes ? Indépendantistes ? À qui peuvent bien profiter ces actes vides de sens et d'une brutalité extraordinaire ? C'est là que se situe tout le génie du jeu: on se laisse prendre à mener l'enquête et à prendre des décisions lourdes de conséquences pour comprendre pour quelles raisons on a tenu à nous sortir de notre retraite. Le système de combat n'a pas changé d'un iota depuis les premiers épisodes, même si la réalisation en 3D lui donne un bon coup de jeune. Les combats sont dans l'ensemble assez simples, du moins jusqu'à ce que vous ayez l'idée d'augmenter la difficulté (première chose à faire une fois en vol: presser "Alt-O" pour ouvrir l'écran des options). WC4 reste encore aujourd'hui l'un des jeux les plus marquants jamais sorti sur PC. Essayez-le, vous ne serez pas déçus.
On pourrait penser, avec la sortie de Civilization : Beyond Earth, qu'Alpha Centauri vient enfin de trouver son maître, dans un domaine où il régnait jusqu'ici sans partage. Il n'en est rien. Que ce jeu contienne des dizaines de très bonnes idées n'est pas le plus surprenant, non, ce qui l'est, c'est que la plupart d'entre elles n'aient jamais été reprises. Faire du terraforming un enjeu stratégique, par exemple, est une idée grandiose, qui justifie l'utilisation de la 3D pour le terrain. Modifier le climat d'une région entière, créer une colline, faire monter le niveau des océans, tout cela est possible. L'idée de devoir construire des prototypes plus coûteux et plus long à produire avant de lancer de nouvelles unités mériterait également d'être reprise. Mais la vraie surprise, et le domaine sur lequel Alpha Centauri humilie littéralement son successeur, c'est la qualité de l'écriture. Les personnages, les citations, l'histoire qui se développe tandis que vous rentrez en contact avec les organismes vivants de la planète, tout cela contribue à donner au jeu un cachet totalement inimitable. Chaque faction est bien définie selon ses croyances, et on se prend à développer naturellement une empathie - ou une profonde détestation - pour certains de nos opposants. Dommage que le jeu souffre encore d'une certaine tendance à la micro-gestion propre aux épisodes de la saga pré-Civilization V. Mais cela reste un jeu ayant admirablement vieilli, et pour cause: dans le domaine des simulation 4X situées sur une autre planète, cela reste le meilleur.
It might actually be considered a major accomplishment to release a remake that's actually inferior in every way to the 20 years older game that it's supposed to replace. Well, they managed to do it. Gabriel Knight now is a no-charisma 3D piece of nothingness, and without the excellent voice acting of Tim Curry anymore, god does he feel wrong. 3D models are poorly animated shames. Everything looks like the kind of work a group of fans with no actual knowledge in programming would have done, without the passion. Seriously, buy the original, wich is better in EVERY way.
Rares sont les jeux sur lesquels j'ai passé des heures, simplement sur le contenu limité d'une version shareware, mais Wacky Wheels fait partie de ceux-là. Le principe est très simple: Mario Kart. Tout est dit dans ces deux mots, et le jeu l'assume pleinement, allant même jusqu'à proposer des bonus reposant un peu plus sur l'habileté et un peu moins sur la chance. Le mode "versus", par exemple, est un régal, et je le considère même comme très supérieur à l'original sur super nintendo.