It seems that you're using an outdated browser. Some things may not work as they should (or don't work at all).
We suggest you upgrade newer and better browser like: Chrome, Firefox, Internet Explorer or Opera

×
Les créateurs français sont à l'honneur !

À l'occasion de la promo cocorico, nous vous emmenons à la découverte de créateurs français afin de vous faire découvrir les coulisses de notre industrie. Chaque jour à 12H00, jusqu'au lundi 16 juillet, vous pourrez lire une nouvelle interview.

Cette fois-ci, nous partons à la rencontre d'un profil particulier : Paolo Domingo, voix française de Guybrush threepwood !



Bonjour Paolo, pouvez-vous vous présenter en quelques mots à nos lecteurs ?

Eh bien, je suis comédien-chanteur depuis plus de 25 ans. J’ai beaucoup travaillé dans le secteur du Doublage ainsi que la voix off ; je suis également metteur en scène et auteur. Mon côté multi casquette est dû au fait que je suis un adepte du pluridisciplinaire ; je m’attache à pratiquer de nouvelles disciplines au fur et à mesure que le temps passe. Je donne, d’ailleurs, des cours de théâtre au COURS VALMONT depuis cinq ans, maintenant. Cette activité prend de plus en plus de place dans ma vie ; et j’en suis ravi.

Comment êtes-vous arrivé dans le doublage de jeux-vidéo ?

Je ne me souviens plus vraiment de mon premier jeu vidéo ; mais je crois pouvoir dire, sans trop me tromper, que Monkey Island fait partie de mes débuts dans le genre. À l’époque, les personnes chargées de produire la VF m’ont approché, car ils pensaient que ma voix, rattachée à Aladdin de Walt Disney (à qui j’ai prêté ma voix en 1993), permettrait de faciliter la promotion du jeu. Je me souviens qu’ils avaient posé sur la boite du jeu le tampon «avec la voix d’Aladdin».

Y a t-il des différences entre le fait de doubler un acteur, un personnage de dessin animé et un personnage de jeu vidéo ? Lesquelles ?

Lorsque l’on double un comédien à l’image, le rythme du jeu nous est imposé par l’original ; il faut entrer dans sa respiration ; et être très précis sur le synchronisme. Sur du dessin animé, nous avons plus de liberté ; et nous pouvons parfois ajouter un grain de folie plus personnel sans pour autant dénaturer l’original. Le jeu vidéo c’est encore autre chose : là nous avons des durées de fichiers qui nous sont imposées. Nous devons, alors, enregistrer les phrases en étant le plus proche de la durée des fichiers originaux, afin qu’ils puissent être exploitables ensuite.

Comment fait-on pour rentrer dans la peau d’un personnage de jeu-vidéo ?

Comme pour les films, les séries, ou les dessins animés, on écoute d’abord la version originale ; puis on tente d’être au plus prêt de ce qui a été fait en VO.

Pour finir, quelque chose à dire à nos lecteurs ?

J’espère, simplement, qu’ils ont eu le même plaisir, à retrouver Guybrush Threepwood, que j’ai pu avoir en lui prêtant ma voix.