On a tous à un moment ces envies soudaines de bons RPGs... Mais que choisir quand on veut à la fois une immersion digne d'un jeu de rôle sur table, un monde complexe et un jeu vraiment moderne ? Ne cherchez plus, la réponse vient de France et c'est Solasta: Crown of the Magister, du studio Tactical Adventures. Envie d'en savoir plus ? L'équipe du jeu vous le présente et répond à quelques questions.
GOG.COM : Pouvez-vous nous présenter le monde de Solasta et son histoire ?Xavier (Directeur Gameplay) : Solasta est un monde médiéval fantastique avec une touche post-apocalyptique, ce qui est un mix plutôt rare. L’histoire se passe un millier d’années après qu’un Cataclysme ait frappé les terres de Solasta, détruisant le grand Empire elfe de Manacalon – Cataclysme qui est dû à l’exode massif des humains et de leurs dieux depuis leur monde de Tirmar pour fuir une grande menace.
Quels sont vos 3 conseils pour les débutants de ce genre d'aventure tactique ? Emile (Community Lead) : 1. Créez une équipe d’aventuriers équilibrée pour combler les faiblesses de chacun et avoir plus d’options lors des combats.
2. Assurez-vous de ne pas oublier d’acheter ou de fabriquer du bon équipement ! Un aventurier mal équipé est un aventurier mort. Ou mourant.
3. N’hésitez pas à baisser le niveau de difficulté (même temporairement) si certains combats sont trop durs – le but reste de s’amuser !
On peut semer ses ennemis dans des passages étroits, utiliser la pénombre, la fragilité et la verticalité du terrain, etc... Comment avez-vous approché le développement de cet environnement complexe ?Xavier : Tout d’abord nous avons réfléchi à la façon de faire exister ces piliers en termes de gameplay. Pour que la lumière soit un outil, il faut que sa présence ou son absence ait un impact. Cela a mené à développer des sensibilités spécifiques aux monstres des Badlands, habitués aux ténèbres, ainsi le joueur peut prendre l’avantage sur eux grâce à la lumière. C’est également le cas des grands ennemis du jeu. Certains lieux sombrent possèdent également des torchères ou des lampes à allumer à distance pour changer radicalement les conditions de combat.
Pour ce qui relève de la verticalité et de la gestion de l’espace, tout repose sur le monde cubique qui permet de gérer de façon cohérente la taille des monstres et de créer des passage plus ou moins accessibles, cachés, en hauteur, afin de permettre au joueur de manœuvrer à son avantage. La présence de sorts de vol, téléportation et permettant de marcher au mur permet également d’exploiter de façon créative le monde cubique, en combat ou en exploration.
Solasta est lié à l'univers de la 5ème édition Donjons et Dragons, comment cela influence t'il le gameplay ?Emile :Solasta utilise le SRD 5.1 qui est dérivé de Donjons et Dragons 5e édition, et non pas la licence complète, ce qui nous permet d’avoir accès à la plupart des règles mais pas à tout le contenu (je pense notamment aux différents archétypes des classes disponibles). Niveau gameplay, ça parlera immédiatement aux fans du jeu de rôle papier – il faut savoir qu’à la base Solasta a été travaillé avec ce système de règles déjà en tête, donc ce n’est pas tant que le SRD 5.1 influence le gameplay plutôt qu’il ne le défini.
On peut créer son personnage à partir des nombreuses races et classes disponibles, mais aussi façonner sa personnalité. Alors si vous étiez dans l'univers de Solasta, quelle serait votre race, classe et personnalité ?Emile : La vie est rude à Solasta, mais si je devais choisir je serais plutôt un Halfelin magicien pragmatique et cynique
Xavier : Pour ma part je serais une Roublarde demi-elfe et je prendrais l’archétype fait maison : Tisserand des ténèbres, justement adapté aux terrains difficiles et capable de grimper partout !
Mathieu (Directeur Créatif) : En ce qui me concerne, je jouerai un mage humain, je prendrai l’archétype maison du maître du savoir, pour avoir le plus grand choix sur tous les sorts que nous avons développé pour le jeu.
Prêts pour l'aventure ? Ne manquez pas Solasta : Crown of the Magister ! 