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Ghostrunner 2

Comme un goût de brouillon du premier...

J'attendais Ghostrunner 2 avec beaucoup d'impatience, étant un grand fan du premier. Malheureusement, tout ce que fait le 2 était mieux réussi dans le 1. Les gamefeel dans ce 2e opus souffre d'un côté un peu mou, là où le 1er était vif et percutant, ici tout semble un peu trainer : la course, les sauts et dashs, les attaques... tous ces éléments manquent de fluidité. L'ajout d'une mécanique de bloc a, il faut le reconnaître, l'intérêt de pardonner les imprécisions par rapport au 1, mais encore une fois cela induit des fractions de secondes où on est assez inactif ce qui va à l'encontre de la proposition. Les attaques des ennemis ne sont pas forcément très lisibles, et leur zone d'effet parfois peu précise. Les arènes sont généralement mal pensées et composées de bien trop de trous dont la chute est mortelle. Les rencontres qui s'y passent ne semblent pas avoir été bien réfléchies : alors que dans le 1 on avait une sensation d'aller au combat avec une précision chirurgicale, ici on a vraiment la sensation de juste mettre une pièce dans la machine en espérant que cela passe. Le jeu met aussi un accent bien trop important sur la plateforme et les puzzle. Je ne dis pas que c'est à exclure, mais au bout d'un moment, recommencer 3 fois une séquence avoir des plateforme qui apparaissent et disparaissent n'est pas une expérience de jeu transcendante. Ghostrunner 2 tente aussi d'ajouter un peu plus d'histoire, notamment avec un hub et des dialogues face à face avec les PNJ. Ces séquences sont finalement trop longue et un peu ennuyeuses. Niveau performances, le jeu a pas mal de soucis également car même en étant au-dessus du minimum requis et en réduisant beaucoup d'options, je souffre de beaucoup de ralentissements, sans compter les lumières aléatoires, textures qui se chargent mal ou des bugs majeurs et qui empêchent de jouer. Bref, je suis dég, je vais juste rejouer à Ghostrunner 1 en ayant perdu 40€. :(

3 gamers found this review helpful
Severed Steel

Des petits shots de dopamine constants !

Severed Steel est un jeu qui, pour le résumer, est un petit mix entre DOOM (2016), SUPERHOT et Ghostrunner. L'histoire est accessoire, même si j'ai trouvé appréciable les petites séquences animées assez cool, et on est plongé très vite dans des décos aux couleurs saturées pour éliminer du vilain par pack de 12. Le rythme est nerveux mais on dispose d'un ralenti qui, s'il est bien géré, peut être activé pendant la majorité du combat, et le jeu nous introduit rapidement et efficacement ses mécaniques et leurs effets (exemple : courir sur les murs permet d'éviter les tirs). Tout ça est très kiffant, la musique rythmant généralement bien la chose et les animations nous donnant un feedback non seulement utile mais surtout satisfaisant. Chaque "pop" d'un ennemi éliminé nous permet de savoir qu'on peut (... qu'on doit) passer au suivant mais devient vite une petite dose de satisfaction renouvelée toutes les quelques secondes. Un jeu court et qui évite donc de s'embourber, fun et addictif. Très cool !

3 gamers found this review helpful
RUN: The world in-between

Un Celeste-like avec son identité

RUN: TWiB est, tout comme Celeste dont il affiche fièrement la filiation, un jeu qui sait à la fois être difficile, tout en laissant sa chance et l'envie de continuer aux joueuses et joueurs pas forcément très bon en plateformer (c'est mon cas). Avec une difficulté graduelle et bien dosée, et son système de génération procédurales, mais de blocs qui sont fixes, on peut s'améliorer à notre rythme pour progresser, voire compter sur l'occasionnelle RNG qui nous proposera nos blocs préférés. J'ai également bien apprécié le design malin -de ce que j'ai observé- consistant à augmenter la chance d'avoir un bloc sur lequel on vient d'échouer lorsqu'on recommande. Ce fonctionnement m'a rappelé Super Hexagon, jeu certes très différent mais qui fait la même chose pour nous aider à peaufiner tel ou tel move encore mal maîtrisé ! Niveau DA, c'est du pixel art avec une ambition certes modeste (vu la taille des niveaux et la palette qui évolue toujours du sombre vers le clair), mais ça fonctionne. L'OST est vraiment excellent, rythme bien les runs et fait partie des albums que j'écoute désormais hors du jeu de façon régulière ! Un titre fun, joli, rapide à prendre en main et qui accroche facilement !

Wytchwood

Chill et plein d'humour

Wytchwood est une petite aventure sympathique, drôle et sans sans pression. En incarnant cette singulière sorcière au casque en forme de marmite, on va explorer différents environnements dans lesquels on ramassera de quoi créer sorts, illusions et objets enchantés pour récupérer les âmes de quelques personnages identifiés. Cela se fait sur un système de crafting assez léger qui permet au jeu d'avoir une boucle de jeu tranquille mais satisfaisante. Les visuels sont vraiment très joli, avec cette patte qu'on certains jeux indés récents (tels que The Wild At Heart ou Cris Tales) entre dessins et petit décors cartonnés ; l'ambiance sonore est apaisante, certains morceaux rappelant un peu l'OST de Spiritfarer, quoi qu'un peu répétitive à la longue. Le troisième point fort du jeu est l'humour omniprésent dans les dialogues et les animations ! Un petit inconvénient est qu'il tire un poil en longueur et qu'on se retrouve occasionnellement à faire beaucoup d'aller retours, mais ça reste raisonnable et ça ne m'a pas dissuadé alors que je décroche facilement des jeux aux actions fastidieuses. Un chouette titre ! :)

Minute of Islands

Un walking sim beau et mélancolique

Comme probablement pas mal de monde, ce sont les graphismes qui font très illustration (voire cartoon) et colorés, qui m'ont accroché et ont fait lancer Minute of Islands. Le jeu propose au-delà de ce bel emballage une histoire prenante sur la solitude, la dépression (original pour un jeu vidéo 😄), notre rapport aux autres et pas mal d'autres choses qui seront à l'interprétation de chacun et chacune. L'OST est jolie, et accompagnée d'un sound design assez soigné qui pose bien les ambiances. Les atmosphères des aires de jeu oscillent entre les îles, colorées mais marquées par la décrépitude, et des sous-terrains presque Gigeriens et où l'organique et le mécanique se mêlent de façon dérangeante. Le gameplay est assez simple, on est quasiment sur un walking simulator, agrémenté de puzzles simples (et je dis ça de façon descriptive, pas péjorative). L'intérêt principal est surtout l'ambiance, l'histoire et les personnages. On pourrait reprocher au jeu de s'étaler un peu, à ce titre, mais quand on rentre dedans le rythme reste bon. A noter qu'on dispose d'un outil en jeu qui nous guide et évite de trop tourner en rond si on a un doute. Concernant les thématiques, au-delà de celles évoquées plus haut, on peut en lire pas mal d'autres que je ne détaillerais pas, d'une part pour éviter de spoil et d'autre part car il y a évidemment du sous-texte qui parlera différemment à chaque personne. En tous cas, comme le jeu le précise d'entrée de jeu, on est sur des thèmes parfois durs et une narration peu joyeuse. A prendre en compte pour bien choisir le moment où s'engager dans ce voyage. Minute of Islands est une œuvre qui ne révolutionne pas forcément les codes, mais est belle et touchante, et qui m'a semblé sincère.

4 gamers found this review helpful
Nobody Saves the World - Frozen Hearth

Un DLC à la hauteur du jeu !

Frozen Heart est un DLC qui poursuit de façon très fun l'aventure du jeu de base. En plus de débloquer deux nouvelles formes, qu'on aura plaisir à leveler via les habituels prérequis qui vont nous inciter à mieux maîtriser ces formes, le DLC propose 12 défis pour lesquelles il faudra utiliser au mieux toutes les formes et techniques déjà en notre possession. Cela frise limite au jeu d'énigme, tant on se retrouve à réfléchir quel passif va donner telle synergie pour telle situation, et avoir le kiff de voir le défi sur lequel on butait dès lors quasiment trivialisé ! :)

Tinykin

Mignon et fun !

Tinykin est une très chouette expérience d'exploration fun et engageante. La direction artistique avec les décors en 3D et les personnages en 2D animés est très réussie, sans que le décalage entre les deux styles ne face grincer des dents, les animations et sons très cartoonesques et marrants, et les musiques entraînantes. On prend plaisir à explorer tous les recoins des salles, avec l'aide des capacités des Tinykin (petits êtres dont la couleur définit une fonction). C'est plaisant, avec un level design engageant, sans jamais être frustrant ou difficile. Dans le flow de jeu, cela m'a un peu rappelé Omno : on profite de l'ambiance chill, on progresse en terme de capacités et on explore avec juste assez de défi pour que ça reste intéressant. L'atmosphère générale et l'écriture sont très fun, bourrées de petits clins d'oeil, pas toujours subtils mais toujours bon esprit. Bref, un jeu super agréable pour passer des douces soirées à fouiner et se balader. :)

5 gamers found this review helpful
Telling Lies

Un héritier raté à Her Story

Étant un grand fan de Her Story, j'ai lancé le nouveau jeu de Barlow assez optimiste. Malheureusement 2 éléments de game design ruinent totalement l'idée. 1e souci, le moins grave : le fait que les vidéos sont chacune le côté d'un appel, créant de nombreux moments de creux car on regarde la personne qui écoute son interlocutrice. 2e souci, majeur : le lecteur vidéo. Celui-ci a 3 caractéristiques importantes : il fait démarrer la vidéo au moment où le mot recherché est prononcé une 1e fois, il ne montre pas de barre de progression et le rembobinage est très lent. Un interface aussi lacunaire est incohérente dans l'univers du jeu : on manipule un OS plutôt moderne et on a du mal à croire à un lecteur vidéo aussi rudimentaire, qui aurait 30 ans de retard en terme d'interface. C'est aussi totalement contradictoire avec l'interface qui propose les timestamp correspondant à quand le mot est prononcé dans la vidéo. On se demande donc pourquoi commencer au 1er timestamp et pas au début de la vidéo, puisqu'on a une option facile d'aller directement au moment où l'objet de la recherche a été prononcé. Toujours en terme d'interface, le fait de commencer au 1er timestamp est également contradictoire avec le marqueur "vidéo vue". Le jeu est fait pour qu'on ne voit qu'une partie de la vidéo par défaut donc on se retrouver à avoir des vidéos marquées comme vues alors qu'on n'en a potentiellement vu qu'une fraction. Résultat, les 1e vidéos sont vues de façons incomplètes, et quand on réalise ça on continue soit sur ce visionnage partiel, soit on passe des dizaines de secondes par vidéos à rembobiner. Ces contraintes n'ont aucun sens et n'apportent rien au jeu, même par la suite. C'est une contrainte pour être une contrainte, et une mauvaise. L'histoire ne m'a pas paru particulièrement prenante, mais c'est probablement le game design qui m'a empêché de m'investir. Un jeu décevant, qui met inutilement des bâtons dans les roues des personnes qui se lancent dedans.

2 gamers found this review helpful
Strange Horticulture

Ambiance pesante pour un jeu chill

Strange Horticulture est jeu qui, malgré son histoire et atmosphère plutôt occulte et grise, est très relaxant. On deviendra, au fil des quelques heures nécessaires pour le compléter, un·e horticulteur·trice à l’œil aiguisé (et au grimoire toujours indispensable) pendant qu'au fil des visites de clientes et clients, une intrigue sombre nous est présentée. Le jeu a de vagues airs tantôt de The Room, pour les fréquentes énigmes impliquant des objets, tantôt de Cultist Simulator, pour l'ambiance et le côté mystique. Les systèmes sont simples mais bien fichus et rendent l'expérience agréable ; une légère réserve pour les étiquettes dont l'option d'automatisation efface parfois nos notes (j'aurais aimé que ça n'automatise que pour les plantes sans étiquette, ou propose de juste compléter). A titre perso j'ai plus été pris par les mystères ponctuels et la tâche d'identifier les plantes, que par l'histoire globale. Elle reste prenante et vaut le coup de compléter le jeu. A noter qu'une fonctionnalité d'astuce permet de ne jamais être totalement coincé et l'échec n'est pas un game over dans ce jeu, évitant de la frustration inutile.

2 gamers found this review helpful
The Wild at Heart

Original et magnifique visuellement.

Bien que je n'ai pas fini The Wild At Heart c'est un jeu dont j'ai beaucoup apprécié la direction artistique et la proposition. Tout d'abord, pour "adresser l'éléphant dans la pièce" : le jeu est incroyable visuellement. Avec son aspect dessiné et ses animations faisant penser à des pantins en papier et la quantité de détails (brume, particules,...), TWaH fait mouche sur cet aspect. Même si elle m'a moins marqué, l'ambiance sonore et l'OST sont chouette. Là où le jeu m'a surpris c'est par son gameplay plus profond qu'il n'en a l'air. Même si on reste sur des boucle de jeu simples, la gestions des minions dans un cadre un tantinet Action permet de ne pas s'ennuyer. C'est très fun, naturel et plaisant ! L'histoire ne m'a pas emballé même si elle est cool à certains égards, et que les dialogues sont souvent plein d'humour. Mon seul reproche est que le jeu connaît un léger problème de rythme. Après plus de 5h de jeu je n'avais débloqué qu'une portion des mécaniques laissant d'une part à penser que le reste arriverait de façon un peu condensée, et surtout faisant que je me suis un peu lassé. (D'où le choix de ne pas le finir.) Néanmoins, c'est un jeu qui vaut au moins qu'on lui donne sa chance, même pour quelques courtes heures ! :)